[Note de l’administrateur de ce blog : pour bien commencer l’année, prenons un peu de hauteur et de force avec Wim Hof, 61 ans, “l’homme de glace” connu pour ses exploits en matière de résistance au froid mais qui a également beaucoup de choses à nous apprendre sur le fonctionnement de notre corps en général. Et sur l’impasse civilisationnelle dans laquelle certains voudraient nous précipiter.
Les véritables pionniers de la recherche médicale ne sont pas ceux qui bâtissent des fortunes en vendant très cher leurs découvertes.]
[Note (assez longue) de l’administrateur de ce blog : on se souvient comment en avril 2020 le prix Nobel de médecine Luc Montagnier avait été qualifié de complotiste sénile par des journalistes sans la moindre qualification scientifique quand il avait commencé à dire que le virus SARS-CoV-2 avait de grandes chances d’être une invention humaine, et qu’il y avait vu des bouts de virus du SIDA (le VIH, dont il est co-découvreur, rappelons-le). Pas de telles fadaises chez les fact-checkers et les conspiracywatchers, avaient entonné à l’unisson les trompettes du media unique. Point de salut hors des pangolins et des chauves-souris, et de ces barbares de Chinois qui les mangent en soupe.
Puis, fin octobre, le journal du CNRS avait laissé un de ses éminents chercheurs argumenter scientifiquement sur l’origine du SARS-CoV-2, en des termes beaucoup plus nuancés puisqu’il disait ceci : “en dépit des recherches de virus dans les espèces animales vendues sur le marché de Wuhan, aucun virus intermédiaire entre RaTG13 et le SARS-CoV-2 n’a pu être identifié à ce jour. Tant que ce virus intermédiaire n’aura pas été identifié et son génome séquencé, la question de l’origine de SARS-CoV-2 restera non résolue”.
On y lisait également : “Aujourd’hui, obtenir ou faire synthétiser une séquence génétique est à la portée de n’importe quel laboratoire : on peut en moins d’un mois construire de toutes pièces un virus fonctionnel à partir des séquences disponibles dans les bases de données. De plus, des outils de manipulation du génome rapides, bon marché et faciles à utiliser ont été développés. Ces outils permettent de faire des avancées spectaculaires, mais ils démultiplient aussi les risques et la gravité potentielle d’un éventuel accident, notamment lors d’expériences de « gain de fonction » sur des virus à potentiel pandémique”. Des propos qu’on pourra rapprocher de ceux d’Olivier Schwartz, directeur scientifique de l’Institut Pasteur, dans cette vidéo publiée par France Culture le 11 mars (et en particulier à partir de 3:22).
Plus récemment encore, on apprend le 11 décembre que l’Australie abandonne un vaccin anti-COVID-19 en cours de développement à l’Université du Queensland pour la raison qu’il donne des faux positifs aux tests de dépistage du VIH.
On progresse.]
Il n’était plus apparu depuis ses attaques en règle véhiculées dans toute la presse depuis avril 2020. Beaucoup de chaînes voulaient le Pr Montagnier. Il a choisi FranceSoir pour s’exprimer, et s’essaie au Défi de la vérité, notre nouvelle émission. Au micro de Richard Boutry, il persiste et signe.
Devant la multitude de questions des Français sur la crise sans précédent que traverse le pays, FranceSoir a développé une nouvelle émission : le Défi de la vérité. Elle vient compléter les Debriefings développés récemment avec des personnalités scientifiques, des médecins, des avocats afin d’apporter un éclairage et des réponses à diverses questions sur les traitements, les masques, le mérite du confinement, les tests PCR, la gestion de la crise par le gouvernement.
[Note de l’administrateur de ce blog : comme on le verra, le courage n’est pas une affaire d’hormones mâles ou de carrure de gladiateur.]
Stéphane Hessel, en 2013 : « Ne pensez pas que la france était résistante ! La résistance c’était une petite fraction de la France. La France était vichyste. » Une petite fraction suffit pr changer le cours de l'histoire pic.twitter.com/cHHelasN18
[Note de l’administrateur de ce blog : pour ceux qui n’auraient pas encore compris la véritable nature de cette “p(l)andémie”. Mais qui ne croient pas aux miracles.]
Le vaccin du laboratoire américain Moderna, qui va être mis sur le marché, a été globalement imaginé dès le 13 janvier 2020. La technologie nouvelle qu’il utilise, l’ARN messager, a dû subir toute une phase de tests comme n’importe quel vaccin.
13 janvier 2020. Le coronavirus touche la Chine de plein fouet mais pas encore notre pays. La France ne sait pas encore que le Covid-19 va tuer 56 000 Françaises et Français à ce jour. Le premier confinement entrera en vigueur le 17 mars dans notre pays.
Le 13 janvier, c’est pourtant à cette date que l’équipe de recherche du laboratoire américain Moderna, associée aux instituts américains de recherche sur la santé (NIH), finalise la séquence de son vaccin contre le Covid-19, l’ARNm-1273. Deux jours plus tôt, le 11 janvier, les autorités chinoises avaient diffusé la séquence génétique des protéines du coronavirus.
“Le vaccin a été fait en deux jours, sur ordinateur, sans jamais avoir le virus, expliquait en mars dernier le PDG français de Moderna therapeutics Stéphane Bancel dans Libération. À titre de comparaison, il avait fallu vingt mois pour démarrer les essais cliniques du vaccin contre le Sras”.
[Note de l’administrateur de ce blog : les scientifiques intègres sont toujours humbles, non face aux puissants ou aux médaillés de toute nature (cette “humilité”-là est en réalité une forme de lâcheté) mais face aux données. Didier Raoult ne fait pas exception à la règle, tout en ayant un vrai sens de la formule pédagogique, comme lorsqu’il déclare : “l’idée qu’il peut y avoir une courbe par pays c’est encore une idée d’andouille, c’est une idée politique”.
En complément à ses conclusions, on peut également réécouter à la suite de cette vidéo le professeur Even parler, en 2012, de l’industrie pharmaceutique, ou relire l’article sur l’unité COMETE des marins-pompiers marseillais dont le professeur Raoult vante ici les travaux.]