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La valise miraculeuse, le veto russe et l’Occident qui regardait ailleurs

La Pythie

La Pythie, prêtresse de Delphes
(John Collier, 1891)

Mercredi 29 juillet 2015, l’ensemble des media annonçaient la découverte d’un bout d’aile d’avion sur la plage de Saint-André à la Réunion, et s’empressaient de suggérer, avec la même assurance que lorsqu’ils avaient parlé de “tir de missile russe” pour la catastrophe du MH17 en Ukraine le 17 juillet 2014, que ce débris avait toutes les chances de provenir du vol MH370, frère jumeau du MH17 parti de Kuala Lumpur à destination de Pékin, et disparu le 8 mars 2014.

Le même jour, la Fédération de Russie opposait à l’ONU son veto – annoncé et expliqué bien avant le vote – à une résolution proposant la création d’un tribunal spécial pour juger les responsables du crash du vol MH17. Il n’en fallait pas plus pour que les media occidentaux, tel un choeur impeccable de l’Armée Rouge, entonnent le refrain de l’indignation et suggèrent avec insistance la culpabilité russe dans l’affaire du MH17.

Notons bien qu’il s’agit, en théorie au moins, de deux événements totalement indépendants. Même si l’identité parfaite des deux avions (strictement même modèle, même compagnie, même décoration, et immatriculation identique à une lettre près : 9M-MRO pour le MH370 contre 9M-MRD pour le MH17), ainsi que des témoignages troublants sur les victimes du MH17, curieusement jamais repris par les media occidentaux, peuvent conduire à se poser quelques questions.

Il est parfois des preuves qui, présentées de façon aussi ostentatoire qu’un ostensoir liturgique, conduisent davantage à se gratter la tête façon inspecteur Columbo qu’à acquiescer d’un air entendu. À force de coïncidences temporelles et matérielles entre les deux affaires, et en négligeant la mémoire de l’internet – que certains aimeraient bien manipuler à leur guise – il est probable que les media occidentaux, qui ne sont rien d’autre aujourd’hui que le bras armé d’un empire en perdition, accélèrent l’écroulement de la pyramide de Ponzi de mensonges qu’ils ont eux-mêmes édifiée. Voyons pourquoi, en essayant de ne jamais perdre de vue le mouton noir.

Columbo & 403

Erreur 403, m’sieur l’agent !

Au secours, Archimède !

La découverte de ce débris d’avion – techniquement, un flaperon – sur une plage de la Réunion ne doit pas nous faire oublier l’essentiel : avant même de chercher à identifier l’élément (chose assez facile vu la traçabilité des pièces aéronautiques), il faut savoir par quel moyen il a pu arriver là. Or, vu l’endroit où il a été trouvé, il n’y a pas beaucoup de choix possibles : soit quelqu’un l’a déposé intentionnellement, soit il s’est échoué de lui-même, au terme d’une longue dérive, sur la plage. Mais qui dit dérive, dit flottaison : il est impératif, pour dériver sur des milliers de kilomètres, que le flaperon ait flotté à la surface de l’océan depuis mars 2014 jusqu’à juillet 2015. Et pour ce faire, il est impératif que la masse de l’eau déplacée par le flaperon soit supérieure à la masse de la pièce elle-même : c’est la bien connue poussée d’Archimède.

Archimède

Archimède

Un flaperon peut-il flotter ? Selon des experts aéronautiques, il semble que oui : comme toutes les pièces de la voilure, pour des raisons évidentes de masse, celle-ci est creuse ; et si elle est étanche à l’air (ce qui semble possible pour une pièce pas trop abîmée), constituant une boîte hermétique, elle se comporte comme une bouée. Par contre, si la boîte est percée, elle n’a aucune chance de dériver à la surface des flots au gré des courants pendant des mois : elle se remplit d’eau et coule bien avant. Il aurait été intéressant, avant toute analyse, que les experts ou gendarmes présents sur place à la Réunion fassent cette expérience simple : remettre le flaperon dans l’eau, et voir s’il coule ou non. S’il ne flotte pas, il y a un problème. Et s’il flotte, il faut se garder de prendre pour une conclusion vérifiée l’hypothèse qu’on a tellement envie de prouver juste. Car même si “des scientifiques” (version moderne des oracles) australiens disent avoir prévu il y a un an, simulations par ordinateur à l’appui (version moderne des entrailles de poulet), que la Réunion était une destination possible pour les débris du MH370, il convient d’y regarder à deux fois avant de gober leurs prétentions.

Sommes-nous moins crédules qu’à Delphes ?

Prenons le temps de commenter le fruit de leur travail, reproduit ci-dessous sous forme de carte :

MH370 simulation

Première remarque : le titre de l’article du Mail qui reproduit cette carte est mensonger. “Map prepared by oceanographers one year ago eerily predicted debris from MH370 would arrive in Madagascar…” , c’est-à-dire en français : “La carte réalisée par des océanographes il y a un an prédisait curieusement que les débris du MH370 arriveraient à Madagascar…” En quoi est-ce mensonger ? Non parce qu’on parle de Madagascar au lieu de la Réunion : vu d’Australie (ou des USA…), c’est quasiment la même chose. Mais parce que même en prenant ce travail pour argent comptant, il suffit de lire correctement la carte pour se rendre compte qu’il ne prédit pas ce miracle.

Cette simulation, basée sur des relevés réels de courants marins – que nous n’avons aucune raison de remettre en cause – calcule un très grand nombre de trajectoires possibles pour des objets flottants ayant été déposés à l’instant zéro en un point particulier de l’océan, repéré par le petit carré blanc à gauche (à l’ouest) de la zone bleue. Pourquoi ce point particulier ? Nous y reviendrons, admettons pour l’instant son bien-fondé. Comme dans les modèles météorologiques, où l’on sait depuis longtemps qu’il est impossible de prédire le temps qu’il fera un mois à l’avance, on observe une divergence progressive des trajectoires, de très petits écarts initiaux se traduisant au bout d’un temps suffisamment long par des écarts de destination aussi grands que l’on veut. Ainsi, les extrémités des trajectoires rouges (correspondant à un délai de 24 mois depuis l’instant initial) peuvent aussi bien aboutir à proximité de Madagascar que dans le voisinage de… la Nouvelle-Zélande, au sud-est de l’Australie ! Il y en a donc pour tous les goûts, exactement comme dans les horoscopes et les entrailles de poulet. Au bout de 24 mois, l’objet flottant à la dérive peut se retrouver avec un bon degré de certitude à peu près n’importe où entre Madagascar et la Nouvelle-Zélande, ce qui laisse une certaine marge.

Mais… comment ça, 24 mois ? Le vol MH370 est bien porté disparu depuis le 8 mars 2014, ce qui fait, tout au plus, un peu moins de 17 mois ? Ce qui nous conduit donc, sur la carte des Pythies australiennes, à ne considérer que la zone rose (et non rouge), plutôt vers la frontière de celle-ci avec la zone rouge, qui correspond au cap des 18 mois ! Dans ce cas, l’intervalle de choix se réduit considérablement, et même en voulant virer à l’ouest au maximum, on n’arrive pas encore à mi-chemin entre l’Australie et Madagascar, et certainement pas à la Réunion.

Vous avez l’impression qu’on vous prend pour des imbéciles ? Vous pourriez avoir raison. Mais ce n’est pas tout.

La valise de trop

valise MH370

La valise miraculeuse

Le maintenant célèbre Johnny Bègue n’a pas seulement trouvé un bout d’aile plein de coquillages, mais aussi, entre autres petits objets, les restes d’une valise. Qui, bien sûr, n’a pu arriver sur la plage qu’en flottant par elle-même, et non sur le dos d’une tortue marine. Et comment a-t-elle pu flotter ainsi dans cet état sur des milliers de kilomètres, en prenant de l’avance sur les courants puisque, nous venons de le voir, ceux-ci n’auraient au mieux pu la déposer que dans 7 mois environ ? Il ne faut pas se poser ce genre de question : comme l’ont dit, à quelques mots près, d’autres scientifiques à propos d’autres événements, “Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel échouage a été possible. Il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu. Tel est le point de départ obligé de toute enquête sur ce sujet.”

La bouée légère en alliage d'aluminium coupe également de la tôle d'acier de 0,875 pouce d'épaisseur.

La bouée légère en alliage d’aluminium coupe également de la tôle d’acier de 0,875 pouce d’épaisseur.

Une chose est certaine, cependant : cette valise sera identifiée comme celle d’une des victimes du vol MH370. Parce qu’il le faut. Tout comme il fallait prouver la réalité du terrorisme islamiste en envoyant des avions piratés par des barbus à cutter dans les tours jumelles à New York. Pas tout à fait les mêmes que le modèle qui nous intéresse ici (des Boeing 767 au lieu de Boeing 777), mais des preuves tangibles de la supériorité technique américaine, constructions légères capables (en temps normal) de voler et manoeuvrer à plus de 900 km/h à 300 m d’altitude ou (en temps de crise) de flotter sur des milliers de kilomètres en devançant les courants marins, voire de faire des découpes nettes façon Bip Bip dans des colonnes carrées en tôle d’acier pourtant bien plus résistantes.

On n’arrête pas le progrès.

Quant l’Occident regardait ailleurs

Position du dernier contact radar secondaire du vol MH370

Position du dernier contact radar secondaire du vol MH370

Nous avons pour l’instant oublié de nous demander pourquoi les experts océanographes australiens avaient fait partir leurs trajectoires (qui, on l’a vu, ne mènent pas à la Réunion en 17 mois) du petit carré blanc au bas de la carte. Il est temps de réparer cet oubli. Ce point est-il le dernier d’où l’on ait perçu un signal du vol MH370 ? Pas du tout : le dernier contact radar secondaire (c’est-à-dire impliquant une “réponse” de l’avion) se situe à 6,92° N, 103,58° E entre la Malaysie et le Viêt Nam dans le Golfe de Thaïlande, à 17h21 UTC le 7 mars 2014 (01h21 le 8 mars, heure locale de Malaisie). L’appareil est alors sur sa route normale, entre Kuala Lumpur et Pékin.

MA370_map_frence

Les carrés rouges représentent les derniers contacts radar.

Mais si le transpondeur de l’appareil est coupé une minute plus tard, des radars militaires malaisiens parviennent encore à localiser l’appareil (on parle alors de radar primaire)  à 18h15 UTC, cette fois dans le Détroit de Malacca, à 6,83° N et 97,72° E. Problème : ce point est complètement à l’ouest par rapport au précédent, et prouve que l’appareil a totalement changé de route, se dirigeant vers le Sri Lanka ou les Maldives. Mais pas vers le sud, pas vers l’Australie.

D’ailleurs, le lendemain matin à l’aube (8 mars, 01h15 UTC, 06h15 heure des Maldives), des habitants de l’île de Kudahuvadhoo sont réveillés par un grand bruit très inhabituel et voient passer au ras des flots un gros avion civil, observation en soi particulièrement incongrue, car il n’existe à proximité aucune piste capable d’accueillir un tel appareil. L’aéroport international de Malé, sur l’île de Hulhulé, le seul où peut se poser un tel appareil dans les Maldives, est situé à peu près au centre de l’archipel, donc très au nord de Kudahuvadhoo, qui se situe presque 200 km plus au sud. De plus, la direction de vol de l’avion mystérieux est clairement à l’opposé, vers le sud. Et les habitants de l’atoll en donnent une description très précise qui fait immédiatement penser au MH370 disparu. Voici par exemple la traduction d’un des nombreux articles relatant leur témoignage, paru le 18 mars 2014 dans Haveeru Online :

Des habitants d’une île des Maldives disent avoir vu un “avion de ligne volant à basse altitude”.

Les habitants de l’île isolée de Kuda Huvadhoo sur l’atoll de Dhaal dans les Maldives ont dit avoir vu un “gros avion de ligne volant à basse altitude” le matin de la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines.

Tandis que la disparition du Boeing 777 avec 239 personnes à bord a semé la confusion dans le monde entier, plusieurs habitants de Kuda Huvadhoo on dit à Haveeru mardi qu’ils avaient vu un “gros avion de ligne volant à basse altitude” vers 6h15 le matin du 8 mars.

Ils ont dit qu’il s’agissait d’un avion blanc, avec des lignes rouges – typiquement l’apparence des avions de la Malaysia Airlines.

Les témoins se sont accordés pour dire que l’avion volait du nord vers le sud-est, vers la pointe sud des Maldives – Addu. Ils sont également remarqué le bruit incroyablement fort de l’avion lorsqu’il est passé au-dessus de l’île.

“Je n’ai jamais vu un avion de ligne volant si bas au-dessus de notre île auparavant. Nous avons vu des hydravions, mais je suis sûr que ce n’en était pas un. Je pouvais même distinguer clairement les portes sur l’avion” , raconta un témoin.

“Ce n’est pas seulement moi non plus, d’autres habitants ont rapporté avoir vu exactement la même chose. Des personnes sont aussi sorties de leur maison pour voir ce qui causait cet énorme bruit.”

Selon Mohamed Zaheem, le conseiller de l’île de Kuda Huvadhoo, les habitants ont parlé entre eux de cet incident.

Un expert aéronautique local a dit à Haveeru qu’il était “probable” que le MH370 soit passé au-dessus des Maldives. La probabilité qu’un avion quelconque passe au-dessus de l’île à ce moment précis est extrêmement faible, a-t-il ajouté.

L’avion de ligne de la Malaysia Airlines a disparu le 8 mars avec 239 personnes à bord après avoir décollé de Kuala Lumpur à destination de Pékin. Selon les enquêteurs, il a été délibérément dévié de sa route.

Vingt-six pays sont maintenant à la recherche de l’avion après que les satellites et les radars militaires ont défini deux énormes couloirs dans lesquels il pourrait avoir volé.

Les données satellites suggèrent que le dernier “ping” a été reçu en provenance de l’appareil quelque part à proximité des Maldives et de la base militaire États-Unienne de Diego Garcia.

Mais les Maldives ne font pas partie des pays auprès desquels les autorités malaisiennes ont demandé de l’aide pour retrouver l’avion. La Malaisie a établi une liste des pays sollicités : le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Kirghizstan, le Turkménistan, le Pakistan, le Bangladesh, l’Inde, la Chine, la Birmanie, le Laos, le Vietnam, la Thaïlande, l’Indonésie, l’Australie et la France.

Kudahuvadhoo

Position de l’île de Kudahuvadhoo (repère rouge)

Résumons : le monde entier cherche (ou prétend chercher) l’avion disparu de la Malaysia Airlines. Justement, des habitants des Maldives, unanimes, racontent avoir vu et entendu un avion correspondant pile poil à celui recherché, environ 7 heures après le dernier contact radar primaire, qui se situait, en ligne “droite” (si l’on peut dire puisque la Terre est ronde), environ à 2830 km de là. Calcul rapide : 2830 km en 7 heures, cela fait une moyenne de 404 km/h, en supposant que l’avion est allé tout droit ; un peu plus sinon. Cette vitesse est compatible avec celle d’un Boeing 777 volant à basse altitude (pour échapper aux radars ?) : si la vitesse de croisière de l’appareil est d’environ 900 km/h (Mach 0,84), c’est à une altitude de 11 000 m, où la densité de l’air est environ trois fois moindre qu’au niveau de la mer.

Diego Garcia

Position de la base américaine de Diego Garcia

Or la traînée aérodynamique de l’avion (la force que l’air oppose à son mouvement) est proportionnelle à la densité de l’air ; elle est donc trois fois plus importante, à vitesse égale, au niveau de la mer qu’à 11 000 m d’altitude. Et même si la poussée des moteurs augmente avec la densité de l’air, en raison de la plus grande quantité d’oxygène par unité de volume, les limites structurales de l’appareil font qu’en aucun cas, un Boeing 777 ne peut voler à sa vitesse de croisière “normale” à basse altitude. C’est d’ailleurs à peu près cette vitesse (250 mph, soit 402 km/h) qui, à la demande téléphonique d’une personne souhaitant mieux comprendre les événements du 11 septembre 2001, fut confirmée par Boeing comme étant la vitesse maximale conseillée d’un 767, techniquement proche, volant à environ 200 m d’altitude.

De plus, le type exact de l’avion disparu (un B777-200 ER pour “Extended Range”) permet, dans des conditions de vol normales, de parcourir jusqu’à 14 300 km d’une traite ; plus qu’il n’en faut pour rallier la base de Diego Garcia après avoir décollé de Kuala Lumpur, changé radicalement de route dans le Golfe de Thaïlande et survolé les Maldives. Bref, tout colle, pas besoin de recourir à un enlèvement par un vaisseau extraterrestre ou à une singularité de l’espace-temps.

Et le petit carré blanc des experts océanographes australiens, point de départ des simulations de dérive océanique, alors ? À environ 85° E et 45° S, il se situe à plus de 5400 km à vol d’oiseau des témoins oculaires et auditifs de Kudahuvadhoo. Pour quelle raison a-t-il été choisi comme point de départ des simulations de trajectoires (montrant qu’il n’est pas possible de dériver jusqu’à la Réunion en 17 mois, rappelons-le) ? Parce que c’était une zone de recherche des débris, nous dit-on. Et en avait-t-on trouvé dans cette zone, des débris ? Pas la moindre trace.

Vous sentez confusément qu’on vous force à croire que 2+2=5 ? Vous n’avez pas vraiment tort. Il faudra en tout cas plus d’une valise miraculeuse pour expliquer pourquoi, alors que des Maldiviens faisaient ce qu’ils pouvaient pour communiquer au monde entier leur témoignage aussi précieux qu’incongru (et qui, même sans la disparition du MH370, aurait dû sonner l’alerte maximale dans la zone), on les pria gentiment de se taire et de laisser les experts chercher là où ils avaient envie de chercher. L’Occident a toujours raison, même quand il a tort.

Sur le même sujet, voir également :

15 commentaires sur “La valise miraculeuse, le veto russe et l’Occident qui regardait ailleurs

  1. Merci de cet éclairage et de cette analyse.
    Une fois de plus, la piste de l’imposture et du détournement par les forces secrètes de l’OTAN et ses alliés semble beaucoup plus cohérente que la soupe médiatique et les analyses des “experts”…

    Il ne faut surtout pas oublier que la Malaisie est le seul pays du monde à avoir instruit un procès et condamné les États Unis pour crime contre l’humanité et crime de guerre…

    La suite que les experts Français et la justice française réservent à ce dossier, seront forts intéressantes à suivre et observer…
    Malheureusement ce débris est déjà aux mains des militaires francais… Il y a donc peu de chances que les conclusions mettent en porte à faux la fable médiatique à laquelle nous assistons depuis mars 2014 à ce sujet…
    La France étant devenue un vassal des États Unis , et un acteur consentant de la fausse guerre au “terrorisme” qui ravage notre planète depuis l’effroyable imposture du 11 Septembre… Il y a peu de chances que les conclusions de leur “enquête” vienne contredire le “story telling” qui nous est servi depuis le premier jour !

    1. Merci pour ce commentaire. A-t-on des traces écrites (pas en malais si possible !) de ce procès contre les États-Unis ? J’avoue ne pas avoir de documents à proposer là-dessus (mais n’ai pas vraiment cherché non plus…).

  2. Enfin une analyse tirant de tout cet imbroglio volontaire de la part des gouvernements impliqués, une logique beaucoup plus compréhensible et à mon humble avis plus réaliste… Depuis le début de cette tragique histoire, on nous mène en bateau… Que de fausses déclarations, de mensonges, de réactions incongrues et volontairement décalées la malaysie et les médias nous servent depuis un an ! Pas un gouvernement assez courageux pour nous dire la vérité… C’est vraiment regretable toute cette histoire ! Cela nous montre encore une fois que l’on ne peut plus aujourd’hui croire nos dirigeants… La vérité sortira peut être un jour au gré d’une maladresse d’une personne haut placée… Sinon d’ici là toute tentative d’explication est vouée à l’échec..

  3. Bonjour,
    Suite aux propos de monsieur Wattrelos sur BFM, je découvre votre site…Ma remarque est en rapport avec ce qu’il dit du transpondeur et ce que vous écrivez des radars : peu importe de mêler leur appartenance au secteur aérien civil ou militaire…C’est indifférent et présenté ainsi cela ôte du crédit au conspirationnisme ambiant : le mode secondaire utile a l’identification par transpondeur est une facilite d’identification pour le controle aérien civil qui discrimine les pistes suivies par ses personnels en étiquetant sur l’écran radar l’avion géré . Couper le transpondeur n’empêche pas le primaire de détecter l’avion mais rend l’identification du spot malaisée dans le fouillis qu’un CA civil a à gérer car c’est le CA qui régit les vols contrôlés civils. En bref l’avion apparaissait sur tous les radars autant civils que militaires meme si ceux-ci ont plus de portée environ 200 nautiques ou 400 km. Cordialement.

    1. Effectivement, la technologie des radars est la même qu’il s’agisse de radars civils ou militaires, et comme vous le précisez le mode dit “secondaire” n’est qu’un automatisme d’identification, que des avions militaires ne vont évidemment pas utiliser au cours d’un conflit aérien pour des raisons évidentes. Voilà pourquoi cette association primaire-militaire est souvent faite, et désolé si la rédaction de cet article pouvait prêter à confusion ; merci en tout cas pour votre remarque qui clarifiera sans doute les choses pour certains lecteurs.

      1. Bonjour et merci du retour, donc je continue…A partir de l’instant où “On” dit : “…le transpondeur a été coupé…on perd alors la trace de l’avion”, le mensonge débute !
        Au pire “On” le sus nommé devrait en vertu de la physique, voire de la physique quantique, énoncer que l’avion continue de voler sans transpondeur actif c’est à dire à l’insu de certains et/ou au plein gré d’autres OU qu’il est tombé avec pour resultat partiel la perte de sa fonction transpondeur !
        Une bonne enquête consistant à fermer des pistes, “On” passe rapidement à l’hypothèse la moins crédible qui de fait crée “l’affaire” !
        Je pense qu’il y a tout dans la seconde hypothèse pour déjà enquêter…sérieusement !

        Donc l’avion tombe et percute la planète soit dans l’eau du golfe de Thailande au-dessus duquel le transpondeur le situe soit sur un territoire voisin le bordant et dans cette hypothèse en gardant une direction “raisonnable” au Vietnam, au Cambodge, en Malaisie, en Tailande ou en Birmanie…Disons que le vol agonise…Il n’est pas inutile de s’en convaincre en se référant au vol KAL 007 de 83…De ces considérations que sait-on ? La mer est vaste et profonde et les territoires cités non moins vastes et recouverts de forets tropicales…

        Il me parait étonnant que la première diversion soit d’origine militaire malaisienne (les 2 termes, miliaire ET malaisienne, sont à analyser !) indiquant benoitement un relevé par radar primaire en azimuth opposé !!!!
        De là, le début du “complot” dans l’esprit 11 septembre qui a vulgarisé le transpondeur comme élément décisif !
        En pousuivant les questions plutot que les réponses : quelles sont las causes ?
        Probleme (s) technique(s), collision en vol, destruction par volonte ou bavure…
        Les exemples de cette dernière sorte ne manquent pas du fait implicant les militaires, la “vérité” n’est jamais connue officiellement bien que parmi des “vérités” une hypothèse crédible puisse émerger : vol “KAL 902” en 78, vol Iran Air 665 en 88 et si proche de nous et de nos moyens de connaissance vol “Itavia 870″…

        Vol “KAL 858” en 87 : des coupables mais que sait-on de l’avion et des passagers ?
        Un lien où tout est vrai sauf la cause :
        https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Listes_des_catastrophes_a%C3%A9riennes_par_nombre_de_victimes
        Connait-on jamais la Vérité ?

        Cordialement

        1. Vous devriez raisonner avec plus de rigueur et employer des termes adéquats, vous progresseriez plus vite.

          Non, dire qu’on “perd la trace de l’avion” n’est pas un “mensonge”, c’est une simple appréciation de bon sens, sachant que les contrôleurs aériens n’ont pas généralement pour job de suivre les traces d’avions non identifiées… Je ne suis pas contrôleur moi-même, et peux éventuellement dire des bêtises par manque de connaissance du métier, mais j’imagine mal que le travail du contrôleur consiste à suivre un point isolé sur un écran : je verrais plutôt une multitude d’avions en même temps. Donc même si techniquement le matériel dont il dispose lui permet d’avoir des échos radar anonymes qui permettraient de suivre un avion devenu subitement “muet”, on peut très bien imaginer que ce ne soit pas le cas après un événement aussi imprévu que celui-ci.

          Mais surtout vous semblez vous dispenser de toute logique et balancez des arguments peut-être utilisables au comptoir du café du coin, ou dans le courrier des lecteurs d’un magazine féminin, mais pas vraiment fondés sur quoi que ce soit de factuel et de solide. Vous dites ““On” passe rapidement à l’hypothèse la moins crédible qui de fait crée “l’affaire” !” Sur quels critères basez-vous la “crédibilité” ? Je vous rappelle que l’article que vous commentez se base sur des faits établis et des déductions logiques, et en premier lieu sur l’imposture de la “démonstration”, apparue dans toute la presse de grand chemin, qui prétend que les débris d’avions (le flaperon) retrouvés sur une plage de la Réunion sont en parfait accord avec des simulations de dérive faites à partir d’un lieu de crash supposé au large de l’Australie… ce qui est intégralement et totalement faux !

          Cet article parle aussi d’un témoignage collectif très étrange, non élucidé, du passage d’un avion très ressemblant, volant au ras des flots (pourquoi sinon pour échapper aux radars ?) et dans une direction où il ne peut atterrir nulle part sauf sur la base militaire de Diego Garcia… contestez-vous ces témoignages parus dans la presse locale ? Croyez-vous à un complot monté par des habitants de cette petite île des Maldives pour faire parler d’eux ? Là pour le coup, c’est du complotisme de bas étage !

          Mais vous n’avez peut-être pas pris connaissance d’autres éléments troublants sur cette affaire MH370/MH17, je vous les signale donc (je viens de rajouter les liens au bas de cet article vers les deux autres en question) :

          – les cadavres retrouvés sur le lieu du crash du MH17 étaient morts depuis longtemps, sentaient le formol, emportaient des vêtements d’hiver (pour aller à Kuala Lumpur en juillet…) et semblaient majoritairement asiatiques contrairement à ce que la liste officielle des victimes de ce vol laissait présager. L’article est ici, et si vous souhaitez avoir la version non-censurée de la vidéo laissez-moi un message personnel auquel je répondrai, car je ne tiens pas à être accusé de laisser en libre accès des horreurs dignes des pires “snuff movies”…

          – la description du liquide incolore suintant des corps sur le lieu du crash, et en particulier l’étrange lumière verte qui en émane, correspond en tout point à ce qu’on peut attendre du formol dans de telles conditions d’observation (tombée de la nuit, ciel bleu), comme je l’ai démontré ici. La secouriste ayant témoigné fait-elle aussi partie d’un complot où des spécialistes de spectroscopie UV ont élaboré un scénario à faire répéter par des faux témoins pour semer le trouble en Occident ?

          Les discussions vagues ou basées sur des arguments psychologisants de “vraisemblance”, c’est bon pour les salons de thé, mais ça ne fait jamais avancer la science ni plus généralement la connaissance. Commencez par partir des faits (prouvés ou relatés) et par appliquer la logique pour voir s’il y a incohérence ou pas.

          Tout le reste n’est qu’enfumage.

  4. Bonjour,
    Sans acrimonie de ma part ici…
    Sur le suivi (si on peut dire !) en début de votre msg, quand je dis que “On ” perd la trace c’est au sens général et indéfini de On car qui est On et que dit-il ?
    Nommé dans tous ces articles de presse repris en cascade, sans élément probant et authentifiable comme une photo, venant de toutes ces références d’autorités plus ou moins autorisées… C’est a dire qu’ici je pense que le CA militaire (malasien ?), lui ne perd rien de ce qu’il y a dans sa sphère de contrôle et si il fait son travail pour autant qu’il dispose d’un materiel performant (?), il sait !…La preuve en est qu’ il trouve un écho plus tard et à l’opposé de la route prévue !
    Je pense que le CA des militaires sait tout…car la surveillance c’est sa mission de base comme son radar dit de surveillance…Le CA civil lui a un contrat avec les avions qui ont fait le choix du vol dit contrôlé qui est de les guider pour éviter les collisions et les avions doivent respecter ses consignes de niveau de vol, de distance de séparation, etc. Il y a donc une nuance entre les 2 metiers.

  5. Pour la suite de votre message, je pense qu’on ne se comprend pas et dans mon intervention je ne vois rien qui m’oppose à vous au simple fait que je pensais mettre le doigt sur ce qui me fait m’interroger, en clair dans cette histoire pourquoi “On”, le fameux “On” dont on ne voit jamais la personne, diffuse-t-il l’info du radar militaire qui fait effectivement basculer l’enquête sinon l’histoire à l’Ouest ?
    Je pense que l’avion s’est crashé dans le golfe de Thailande ou sur le sol d’un des pays limitrophes…Je ne prends ainsi aucune des “infos” ultérieures pour vraies puique le résultat parle pour moi : on ne sit pas ce qu’il s’est passe et cela d’autant plus qu’on n’a rien ou pas grand chose, ni sur des débris l’avion, ni sur ses passagers et leurs bagages.
    Formulées plus tard, nombre d’infos ou théories entretiennent le climat !
    Je me demande pourquoi l’Australie apparaît si active ? Pourquoi la Chine ne s’occupe pas plus activement de ses ressortissants…En bref, on suit une fausse piste et mes lectures me permettent de trouver quelques arguments : on change le lieu des recherches, on les arrêtent, on les reprend, etc…On ne risque pas de trouver si on ne cherche pas au bon endroit, non ? J’ai lu qu’ un navire US a repris des recherches en debut d’année ! Un site dit même qu’ il y aurait un espace de temps où sa localisation a été impossible ! Il en découle une nouvelle énigme et un nouvel argument sur le complot ?
    Rien de bien nouveau, quand on part de travers on a de la peine à aller droit !

    1. “Je pense que…” vous avez le droit de penser, mais avez-vous vraiment des arguments ? Jusqu’ici, aucun à part le doigt mouillé. Inversement, je donne des éléments vérifiables et j’en tire des déductions par la simple logique, qui est universelle (ou la physique : comme la simple notion de vitesse).

      Si l’Australie est aussi active, c’est peut-être tout bêtement parce que c’est une colonie occidentale donc entièrement liée à l’oligarchie du même qualificatif, toutes ces élites du Bien et de la Démocratie qui n’hésitent pas à semer la guerre partout pour le bien des peuples, non ?

      “quand on part de travers on a de la peine à aller droit !” : en effet, donc commencez par partir des faits et par employer la logique.

  6. Lier MH370 et MH17 n’est pas pertinent à mon avis car les 2 événements ne permettent pas de s’expliquer l’un l’autre ! Déjà le point que le second se soit produit avec tous les éléments objectifs sauf la cause (connaissance du lieu’ présence des débris avion et restes humains) qui manquent au premier rendent la corrélation délicate !
    Ce que je voulais dire en citant les autres cas de crashes c’est que les situations sont similaires au MH370 : survol de la mer, présence confuse (au choix) du civil et du militaire, problèmes géopolitiques, etc.

    1. Je vois que vous n’arrivez pas à voir l’éléphant peint en jaune au milieu de la pièce, je crois que je ne peux malheureusement rien pour vous. Je vous ai pourtant donné plus que des pistes, et même proposé un document que vous aurez bien du mal à trouver par vous-même.

      Et j’aurais même pu faire mieux : dans l’affaire du MH17, on a aussi des vidéos qui prouvent clairement qu’il s’agit d’une mise en scène et non d’un véritable crash (l’avion initial a donc continué sa route, et atterri on ne sait où). Des corps et des valises sont bien tombés du ciel (de pauvres paysans ont eu ce genre de surprise dans leur jardin), et peut-être des débris également, mais il existe des enregistrements vidéos d’une explosion sur le lieu du “crash”… sans la moindre chute d’avion, plusieurs secondes auparavant. Ce qui est tout à fait impossible dans un véritable crash, l’explosion étant quasi-immédiate. Le découpage des différents débris est aussi particulièrement curieux pour une chute “naturelle”…

      https://www.youtube.com/watch?v=AV4YcuA4z5c

      Mais puisque vous avez fait une allusion au 11 septembre en semblant faire partie des naïfs qui croient à la fable de Ben Laden et des 19 pirates, qui transpercent des gratte-ciel avec des avions de ligne comme s’il s’agissait de rideaux de fumée, sans doute partez-vous de loin en matière de crédulité.

      J’ai créé ce blog pour vulgariser des notions techniques que tout le monde ne peut pas comprendre, et les appliquer à démonter des mensonges divers. Mais je ne peux rien faire pour ceux qui nient les évidences et refusent d’utiliser la logique. MH370 et MH17 sont, pour quiconque fait l’effort de partir du réel et de rien d’autre, deux étapes d’un crime oligarchique de masse sous faux drapeau et avec préméditation.

  7. Bonjour,
    Je ne m’était pas rendu compte au premier abord de la nature de votre site !
    Chacun son point de vue bien sur mais d’une part si vous voulez convaincre il n’est pas utile de qualifier l’interlocuteur et d’en faire tout de go un contradicteur avec tout un faisceau de qualificatifs désobligeants !
    Et plus fondamentalement, une enquête que l’on voudrait serieuse (Est-ce au final votre but ?) se doit d’étaler des éléments sur la table, de les hiérarchiser et d’en tirer des relations sans perspective de reconstituer le scénario auquel on veut aboutir ! Vous ne prenez en compte que ce qui intéresse votre démonstration ! Je ne qualifierais pas votre option mais elle ne m’intéresse pas car malgré ce que vous prétendez vous ne posez pas les bonnes questions et vous ne donnez que de mauvaises réponses faute de moyens…
    J’en resterais donc â ma méthode qui n’est pas la plus dégradante à savoir faire des hypothèses avec les infos que je sens vraies car établies et espérer connaitre un jour ce qu’ il s’est réellement passé !

    1. La “nature” de mon site, comme vous dites, est celle d’une personne qui préfère utiliser sa raison et des lois bien établies (au sens de lois naturelles, et pas de lois humaines forcément subjectives) plutôt des à-peu-près flous et flottants pouvant mener à n’importe quoi et donc à rien.

      Elle diffère donc fondamentalement de celle de gens qui, comme vous apparemment, pensent que tout n’est que “point de vue” : ni les lois de Newton (qui interdisent à des avions de ligne de découper des gratte-ciel comme des emporte-pièce), ni les premier ou deuxième principe de la thermodynamique (qui interdisent aux incendies de Ground Zero d’être l’origine de la chaleur qui s’en dégageait), ni les lois plus complexes mais incontournables de la cinétique de décomposition des corps humains après leur mort (qui interdisent que des victimes fraîchement décédées d’un crash aérien ne saignent pas et sentent le formol) ne sont des “points de vue”.

      En conséquence, je considère que toute personne refusant obstinément de prendre en compte ces lois, comme vous semblez le faire, est en dehors du champ de la raison et qu’aucun argument rationnel n’est en mesure de le faire changer de voie. Seul un choc émotionnel violent peut, éventuellement, le faire sortir de cette impasse.

      Bon courage.

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