Home » Actualité » Mediamensonges » La raison surgira-t-elle
des entrailles de la “bête immonde” ?

La raison surgira-t-elle
des entrailles de la “bête immonde” ?

Selon les media de grand chemin, organes privatisés ou subventionnés de plus en plus hystériques – on l’a vu récemment avec la persécution de ce pauvre Filoche, produisant quelques moments audiovisuels d’anthologie – l’association Égalité et Réconciliation, dont le fondateur et président Alain Soral est régulièrement présenté comme un “gourou antisémite néo-nazi”, serait un repaire de fachos à crâne rasé ayant le plus grand mal à réprimer des saluts hitlériens lorsqu’ils se rencontrent, tels Dieudonné à la fin du sketch sur l’Association des Racistes Anonymes.

Pour avoir vu de mes yeux et entendu de mes oreilles certains des membres de la secte – adhérents ou sympathisants – puisque j’ai été invité par l’association à faire un peu de vulgarisation scientifique devant eux, je peux assurer qu’il n’en est rien. J’y ai rencontré tous les âges, tous les sexes (c’est-à-dire les deux traditionnels), toutes les origines sociales et toutes les couleurs de peau (naturelles). Et j’ai même été surpris de la qualité des questions qui m’étaient posées – non enregistrées dans la vidéo du lien précédent – surtout si on les compare aux arguments de café du commerce que des universitaires “haut de gamme” se croient parfois autorisés à débiter.

Je ne suis pas pour autant toujours d’accord avec les idées avancées par l’association ou son président – par exemple, je suis athée et pas du tout partisan du retour à une religion d’État catholique comme l’a parfois mentionné Alain Soral – mais j’essaie de faire passer la raison avant les a priori, surtout ceux véhiculés par des gens haineux, et je suis bien obligé de reconnaître le grand travail pédagogique effectué pour faire comprendre aux Français – ou simplement francophones – le monde tel qu’il fonctionne réellement plutôt que tel qu’il est présenté par la propagande médiatique, et en particulier l’absence de réelle démocratie dans des pays comme le nôtre1 qui se prétendent démocratiques. Ce qui n’est certes pas forcément réjouissant, mais le porteur de mauvaises nouvelles ne saurait être tenu responsable du caractère anxiogène de son message.

Récemment, juste après le passage de Dieudonné à Marseille le 19 novembre dernier, des “antiracistes” (notez les guillemets) se sont émus de tags présentés comme “antisémites” sur les murs de la ville ou sur des rideaux métalliques de ses commerçants. Le CRIF, qui avait dès le 12 septembre tenu des propos totalement diffamatoires sur l’humoriste dans le but d’empêcher son spectacle d’avoir lieu, s’est évidemment empressé de faire le parallèle entre ces tags et lézeurléplussombresdelhistoire :

Montage photo publié par le CRIF le 21 novembre 2017, et toujours pas retiré le 30 novembre à l'heure où j'écris ces lignes.

Montage photo publié par le CRIF le 21 novembre 2017,
et toujours pas retiré le 30 novembre à l’heure où j’écris ces lignes.

Peu de temps après, le 24 novembre, on apprenait que l’auteur de ces tags était lui-même juif – la plupart des media écrivaient membre de la communauté juive, comme si le simple qualificatif “juif” risquait d’être pris comme une insulte – et s’était spontanément présenté à la police, effaré des conséquences de ses actes et probablement de leur interprétation, car jamais il n’avait voulu faire croire à des actes antisémites.2

Il n’était en réalité pas nécessaire d’attendre ce dénouement pour comprendre que cette interprétation des tags était la bonne : il suffisait de faire fonctionner sa raison et son bon sens quelques minutes. Deux choses étrangères à nombre de nos contemporains, semble-t-il. Le 27 novembre, un internaute3 laissait, à la suite de l’article révélant le dégonflement de l’affaire sur le site d’Égalité et Réconciliation, un commentaire qui exposait posément pourquoi ces tags ne pouvaient en aucun cas être des appels à la haine anti-juifs. Quelques lignes claires, dépassionnées, diamétralement opposées à la manipulation grotesque de ces graffiti par le CRIF et d’autres officines.

Je les reprends ci-dessous, car elles méritent d’être montrées en exemple à un moment où beaucoup de gens ne se sentent pas autorisés à penser par eux-mêmes, alors que c’est si facile et surtout si utile. Si c’est cela être adepte d’un “gourou antisémite d’extrême-droite”, je veux bien être un antisémite d’extrême-droite – dans un monde où toutes les valeurs sont inversées, ainsi que le sens des mots.

Pour ceux qui ne connaissent pas le monde des tagueurs de rue, il n’y avait aucune intention de nuire dans la motivation du tagueur qui se trouve être un juif.
Le mot “Juif ” qu’il dessine d’une manière qui se veut artistique correspond simplement à sa signature, comme d’autres écrivent “Rock” ou “Buzz”, c’est un pseudo en quelque sorte. Une insulte raciste écrite à la va-vite sur un mur ne sera jamais en couleurs avec de jolis effets.

Ceux qui ont voulu exploiter ces graffitis en leur inventant une connotation mensongère et diffamante, savaient probablement qu il s’agissait de cela.
Ce sont les mêmes qui ont propagé, malgré les preuves du contraire, la version délirante que la quenelle était un “salut nazi”4.
Ils ont attendu le moment opportun (le spectacle de Dieudonné à Marseille) pour lâcher leur mensonge qui était sans doute préparé à l’avance, et qui a été aussitôt relayé sans aucune vérification par les médias serviles mais aussi par le très soumis Mélenchon.

Mais, cette fois pas de chance pour eux, l’auteur de ces tags est juif.
Et malgré cela il n’avait semble-t-il pas l’intention de se laisser embrigader dans ce procédé malhonnête, probablement aussi parce que les autres personnes de son “crew” (qui taguent avec lui) auraient pu rapidement mettre fin au mensonge.
On peut tout de même le remercier de s’être présenté pour lever le doute, et de ce fait d’avoir mis une quenelle de 140 dans le fion des menteurs et autres affabulateurs pleurnichards.
Encore une fois on note que la vitesse de propagation et l’importance donnée dans les médias pour une fake news venant du CRIF sont inversement proportionnelles à la place qu’occupe le démenti de celle-ci dans la presse.
Les spectateurs de Dieudonné n’ont reçu aucune excuse de la part des auteurs de cette tentative de manipulation.

Il y a davantage de gens qui ont lu que les tags étaient antisémites, que de gens qui ont lu que leur auteur était juif.
Le mal est donc fait, et ce procédé malhonnête est lui aussi une signature…

Une telle analyse est à la portée de quiconque. Les inscriptions berlinoises mises en parallèle de façon grotesque – et même obscène – par le CRIF avec celles de Marseille avaient à l’évidence un caractère “utilitaire”, sous un régime ouvertement antisémite qui entendait marquer les juifs comme un éleveur marque le bétail. Dans la France de 2017, oser prétendre que les juifs seraient persécutés relève du délire paranoïaque profond ou du mensonge en bande organisée. Ces tags sont au contraire la preuve que, malgré les incessants efforts du CRIF, de ses satellites et de tous les esprits faibles qui relaient sans honte sa propagande, écrire ou prononcer le mot “juif” peut être fait sans arrière-pensée antisémite, éventuellement comme une simple revendication d’appartenance à une culture millénaire dont on se sent membre, et c’est tant mieux.

Le stakhanovisme hystérique visant à identifier “les juifs” avec l’entité sioniste ayant colonisé la Palestine sous la protection de l’impérialisme anglo-américain, et dont de grands intellectuels juifs ont condamné dès le début le caractère criminel, ne réussira pas à faire naître ici, ni un ressentiment anti-juif viscéral dont a tant besoin “l’État d’Israël” pour se justifier, mais qui est si contraire à l’esprit français, ni la peur chez les juifs d’afficher leurs origines.

Merci à ce tagueur anonyme de l’avoir démontré, et d’avoir par la même occasion administré une belle gifle au CRIF et à ses affidés.

  1. D’autres le font également très bien, comme Étienne Chouard ou François Asselineau.
  2. Ce qui a déjà eu lieu par le passé, avec de fausses agressions antisémites réalisées par les “victimes” elles-mêmes.
  3. de pseudonyme Nico
  4. Plus exactement : “salut nazi inversé signifiant la sodomisation des vicimes de la shoah”

9 commentaires sur “La raison surgira-t-elle
des entrailles de la “bête immonde” ?

  1. “… par exemple, je suis athée et pas du tout partisan du retour à une religion d’État catholique comme l’a parfois mentionné Alain Soral…”

    M. Roby, je vous invite à visionner cette conférence de l’abbé Billecocq sur “les effets profonds de la doctrine protestante sur la politique” : https://www.egaliteetreconciliation.fr/Les-effets-profonds-de-la-doctrine-protestante-sur-la-politique-48438.html

    Vous comprendrez alors que seul le retour de la religion catholique comme religion d’Etat peut sauver la France. Même Michel Houellebecq défend cette position : https://www.medias-presse.info/michel-houellebecq-envisage-que-le-catholicisme-redevienne-religion-detat-un-point-essentiel-du-programme-de-civitas/83867/

    1. Je vous ai livré là une opinion qui n’est pas le résultat d’une réflexion approfondie, et j’ignorais que Houellebecq avait la même position que Soral. Pour moi la religion d’État rappelle la monarchie de droit divin de l’Ancien Régime, et je ne pense pas qu’un retour en arrière soit souhaitable ni même possible sur ce point. Il y a d’ailleurs un parallèle à faire assez évident, je pense, entre Comprendre l’Empire et De l’esprit des lois, qui s’attaquent tous deux au pouvoir absolu de leur époque.

      Ce qui ne signifie pas que je sois satisfait de cette prétendue “république laïque” qui n’en est pas une : même si je suis athée, je suis particulièrement outré des attaques incessantes envers les religions (sauf une…) dont elle est coupable, et de l’impunité de ceux (ou celles…) qui commettent des actes de provocation et de vandalisme dans des lieux de culte. Je pense bien sûr en premier lieu aux hystériques Femen et à leur non moins hystérique admiratrice Caroline Fourest. Ce n’est pas ça, la laïcité !

      À vrai dire je ne sais pas exactement ce que signifierait, concrètement, le retour d’une religion d’État. Le seul exemple contemporain sur lequel j’ai eu une toute petite réflexion est l’Iran, après avoir vu le film Iranien de Mehran Tamadon, que je vous recommande. C’est un documentaire où le réalisateur, lui-même athée et “progressiste”, invite des mollahs et leur famille à passer un week-end dans sa maison et à débattre de leur conception de la société. Barbus et femmes voilées d’un côté, intellectuel glabre à lunettes de l’autre, formé “à l’occidentale” à Paris et marié à une Française… eh bien le moins qu’on puisse dire est que la cohérence des arguments et l’ouverture d’esprit n’est pas toujours là où on s’attend à les trouver ! Le réalisateur n’apparaît pas forcément à son avantage dans les débats, ce pour quoi il doit être remercié car cela dénote un certain courage et une grande franchise.

  2. Bonjour Monsieur Roby,

    Bref commentaire absolument pas constructif pour vous dire que je me suis régalé (si je peux m’exprimer ainsi) en visionnant en replay sur YouTube votre conférence sur le 11 septembre. Depuis, je butine un peu dans les pages de votre blog. Votre ligne éditoriale est top !

    Voir autant de nouvelles voix s’élever, c’est vraiment encourageant. Je commence à croire que l’effet boule de neige ne manquera de se faire sentir sur les langues qui risquent de se délier de plus en plus. En espérant bientôt une “démarginalisation” de ceux qui osent faire entendre notre propos.

    Bravo pour votre courage en tout cas ! Il en faut.

    1. Merci pour vos compliments ! Quant au courage, je ne sais pas vraiment si c’est le terme. Ma grand-mère, qui était de condition sociale très modeste (couple de métayers) disait parfois “je n’ai pas les moyens d’acheter de la camelote”. De même, j’estime que je n’ai pas les moyens psychiques de soutenir le mensonge et le crime éternellement, même par l’inaction. Si vous aviez demandé, sous l’Occupation, à ceux qui cachaient des juifs comment ils trouvaient le courage de le faire, je suis certain que beaucoup vous auraient répondu qu’ils n’avaient pas le choix !

  3. L’indignation est un non choix.
    Dénoncer les crimes dont nous sommes les témoins, un devoir…
    … Inscrit dans notre code civil.
    A ce titre, dénoncer LE crime fondateur de ce début de millénaire, ensanglanté par ceux qui ont pensés, puis exécutés, l’effroyable imposture du 11 Septembre… en vue d’un “remodelage” profitable à leur idéologie mortifère, … est un devoir!
    La sociologie partage avec la physique le principe de :
    ” Action sur le corpus social” = “Réaction du corpus social”

    Les spécialistes du comportement humain et de la manipulation des masses sous contrôle médiatique, étaient les maitres du genre …

    …mais tout change tout le temps… et les outils d’hier deviennent inopérants…

    Alors ne doutons pas que le mensonge et la fourberie, finiront par perdre “la guerre totale” dans laquelle les peuples du monde sont engagés pour restaurer nos souverainetés et obtenir, vérité, justice… réparation…et paix durable!

    Le triomphe de la tournée Dieudonné en est un signe incontestable!

    Une merveilleuse quenelle épaulée collective, infligée par le peuple de France à tout ceux qui prétendent ” penser à notre place”!

    Vivement demain, que les abstentionnistes, et les “extrêmes”, unissent leurs forces!

  4. J’ai lu le commentaire de Nico. Comme la grande masse des Français, je ne connais pas le monde des tagueurs de rue. Comme la grande masse des Français, j’aurais vu dans le tag un graffiti antisémite. Pas besoin d’être du CRIF pour ça. Juste un petit doute à propos du logo pacifiste sous le tag, dont j’aurais mis la présence sur le compte de la crétinerie du tagueur. Connaissant les faits, je pense que l’auteur du tag est effectivement un crétin. Il n’a pas pensé que son acte serait pris comme antisémite par les gens de bonne foi ? A l’effet sur la communauté juive ?

    1. Pourquoi l’inscription “juif” pourrait-elle être prise pour un graffiti antisémite, si elle n’est pas associée à des propos haineux ou des caricatures antisémites ? Et si en plus elle n’est pas systématiquement apposée sur des magasins ou des logements appartenant à des juifs, comme à Berlin ? Et si le graphisme lui-même se veut esthétique (qu’on aime ou pas, il est évident que l’auteur n’a pas voulu rendre ces tags laids ou menaçants) ?

      J’ai un peu du mal à comprendre votre logique… De plus l’auteur est vraisemblablement jeune, et les inscriptions “Jude” sur les magasins juifs dans l’Allemagne nazie lui sont peut-être aussi familières qu’à moi le nom des généraux de la bataille de Bouvines…

      Et vous dites qu’il n’est pas besoin d’être du CRIF pour percevoir ces tags comme antisémites… peut-être, surtout si l’on est imbibé de la propagande du même CRIF laissant croire que les juifs de France sont en permanence sous la menace de méchants antisémites. Par contre, il faut bien être du CRIF pour laisser l’article initial sans le moindre rectificatif, encore aujourd’hui, alors qu’on connaît leur auteur, qu’on sait qu’il est juif et qu’il n’avait pas la moindre mauvaise intention !

  5. M. Roby, comme la plupart des Français (dont moi-même il y a quelques années) vous nourrissez des préjugés vis-à-vis de la monarchie absolue de droit divin. Aussi je vous invite à lire ce (long) texte de François Bluche : https://www.viveleroy.fr/La-monarchie-absolue-de-droit-divin-par-Francois-BLUCHE

    Ce régime politique est le régime naturel de la France, contrairement à la république maçonnique ou non. En revanche, je soutiens le chavisme au Venezuela et ses initiatives de démocratie directe. Autre pays, autre régime politique.

    1. C’est possible, je ne suis pas historien et je ne prétends même pas m’être intéressé en simple amateur à l’Histoire de France au-delà de ma formation de base. Je sais que la présentation qui est faite de l’Ancien Régime dans les programmes officiels est tendancieuse, et vise à parer la Révolution de plus de qualités qu’elle n’en avait. J’ai récemment assisté à la conférence de Marion Sigaut à Escos et j’ai pu y apprendre à quel point des mécanismes de solidarité et d’entraide très efficaces existaient sous l’Ancien Régime, alors qu’on nous présente généralement la sécurité sociale comme “notre” conquête moderne qui renvoie les temps anciens à des époques où seule régnait la “loi de la jungle”… idem pour l’école gratuite et obligatoire.

      Cependant j’y ai aussi appris que cet Ancien Régime s’est lui-même condamné en introduisant – avec Turgot – les idées “libérales” (liberté de prix pour le blé, promotion du travail des femmes… et des enfants !) bien avant la Révolution, préparant ainsi les révoltes populaires qui le feront tomber.

      Je pense également, non que c’était toujours moins bien avant, mais qu’il est impossible en histoire de repasser par un état antérieur, l’évolution des sociétés étant irréversible. Je vous remercie cependant pour votre lien qui combat en effet quelques idées reçues sur la monarchie de droit divin (souvent assimilée à une sorte de dictature) et je vois avec plaisir que comme Montesquieu, vous êtes sensible à l’adéquation du régime politique et du lieu (climat, géographie, culture…) ! Si vous ne le connaissez pas encore, je vous recommande l’ouvrage d’Hervé Juvin dont j’ai parlé ici, qui démonte avec force et brio l’idéologie mondialiste.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *