Septembre 2001 aux États-Unis :
analyse physique des événements

Par François Roby et Christian Darlot

Le 12 août 2021

La version officielle de la destruction des tours de Manhattan, en septembre 2001, est incompatible avec les lois de la Physique. Mais les principes fondamentaux de la Physique permettent, par une analyse simple, d’identifier le procédé de destruction.

Quoiqu’il puisse paraître déjà ancien tant les catastrophes se sont enchaînées depuis, l’attentat du 11 septembre 2001 à Manhattan et au Pentagone reste l’un des plus importants événements récents, puisqu’il est à l’origine de 20 années de guerre au Proche-Orient. Comprendre les causes de cet attentat est donc capital pour anticiper l’évolution des relations internationales. Or le rapport officiel, publié par les pouvoirs publics étasuniens, présente tant de lacunes et d’impossibilités qu’il ne peut être considéré comme véridique1. Mais le choc d’un avion contre une tour, et l’effondrement d’une tour, sont déterminés par les lois de la Physique. Ces faits peuvent donc être étudiés selon une méthode sûre : l’analyse physique des observations. L’objectivité de principe d’une telle analyse n’empêche pas la compassion envers les victimes, mais au contraire peut permettre d’élucider les causes de leur mort, innocenter des innocents, identifier les coupables et les empêcher de récidiver.

Note du Saker Francophone

On publie 2 articles ce jour pour témoigner du 20ème anniversaire de ce tragique événement. On laisse aux 2 auteurs leurs choix éditoriaux. En l’absence de collaboration réelle de l’État américain, la réalité complète restera probablement dans l’ombre comme l’affaire Kennedy. On a aussi publié un livre sur le volet Pentagone avec des arguments différents qui ne s’excluent pas forcément.

En ces jours de débâcle en Afghanistan et d’effondrement du Système occidentaliste, ces travaux restent pertinents pour continuer à mettre la pression sur ceux qui ont organisé ce coup car tous ne sont pas encore morts comme Rumsfeld mais ce sont les conséquences de ce point de départ jusqu’à l’opération Covid qui restent notre principale préoccupation.

 

Sources :

Outre le rapport officiel aussi lacunaire que volumineux, une recherche sur Internet permet de trouver foison de documents, de photos et de vidéos des événements à New York. Au contraire, très peu de documents sont accessibles sur l’incident du Pentagone à Washington, et presque pas sur l’écrasement d’un avion en Pennsylvanie. Des associations d’architectes et d’ingénieurs, comme Architects and Engineers for 9/11 Truth, ou de pilotes d’avion comme Pilots for 9/11 Truth, ont publié des discussions techniques de ces événements.

Selon un principe fondamental des débats intellectuels, la charge de la preuve incombe à qui affirme. La première étape de la recherche de la vérité est donc d’examiner la compatibilité de la version officielle avec les conditions physiques des événements.

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Lettre ouverte à Jean Bricmont

Jean Bricmont

Cher Jean,

Comme tu le sais, je t’ai relancé plusieurs fois pour t’inciter à te pencher, en tant que physicien, sur les nombreuses incohérences de l’histoire officielle du 11-Septembre. Je ne parle pas d’incohérences dans les motivations attribuées aux acteurs supposés (Ben Laden, par exemple, ayant toujours clamé qu’il n’y était pour rien, ce qui témoigne d’une rare modestie pour un chef terroriste ayant réussi le coup du siècle), ou même d’incohérences grossières de logique comme le fait que plusieurs des pirates de l’air nommés par le FBI étaient toujours vivants après les attentats (même la BBC l’a reconnu) ; je parle uniquement d’incohérences relatives au domaine qui est le nôtre : la physique. Or à ce jour, sauf erreur de ma part – je ne suis pas de très près ton actualité, je n’ai ni compte facebook ni compte twitter – tu n’as toujours pas daigné t’intéresser à la chose, ce qui m’étonne car il y a matière à “s’amuser”.

Tu le sais aussi bien que moi, en physique on a des données expérimentales d’un côté, et des théories de l’autre (je schématise, toute donnée étant déjà une interprétation à l’intérieur d’un cadre de pensée, mais mon but n’est pas ici de faire de la philosophie des sciences). Les théories ont généralement des domaines de validité limités, et doivent être utilisées à l’intérieur de ces limites ; si la théorie ne parvient pas à rendre compte correctement des données, c’est soit qu’on l’a poussée trop loin, soit que les données expérimentales sont fausses, parfois à cause d’instruments inadaptés ou d’une interprétation erronée du résultat (artefact). Un exemple pédagogique très classique est la mécanique newtonienne, qui devient fausse lorsqu’on s’intéresse – par exemple – à des objets évoluant à des vitesses proches de celle de la lumière, ou à des échelles de taille tellement petites que les effets quantiques entrent en jeu. Mais dans la vie de tous les jours, ces limites sont rarement gênantes et tu m’accorderas, je pense, que cette branche de la physique suffit largement à décrire l’effondrement d’un gratte-ciel ou la collision entre un avion et un gratte-ciel.

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La strioscopie à la rescousse des mesures de protection

Impossible de ne pas savoir aujourd’hui qu’il est conseillé de tousser dans son coude… ou que des menteurs(-euses) professionnel(-le)s ont osé affirmer l’inutilité des masques chirurgicaux pour se protéger ou protéger les autres d’une contamination virale. Mais la physique n’a que faire de la propagande et se base toujours sur des données objectives, qu’elle permet parfois de révéler par des techniques ingénieuses, alors qu’elles restent invisibles au commun des mortels.

Un exemple concret aujourd’hui avec la strioscopie, une technique optique qui permet de visualiser des écoulements transparents (donc invisibles à l’œil nu) et qui est abondamment utilisée en mécanique des fluides pour étudier les écoulements d’air autour des objets. C’est une des nombreuses applications de l’optique de Fourier, que j’enseignais à mes étudiants jusqu’à la chasse aux sorcières engagée contre moi par le lobby sioniste et relayée par une administration universitaire complaisante.

L’université de Weimar en Allemagne a réalisé grâce à cette technique une petite vidéo très pédagogique qui compare différentes situations, allant de la respiration normale à l’action de tousser à travers un masque chirurgical. Le principe de la strioscopie consiste à rendre visibles les très légères variations d’indice de l’air liées aux différences de température ou de pression ; pour cette raison, sont rendus visibles dans les vidéos ci-dessous non seulement les mouvements d’air liés à la respiration ou à l’action de tousser, mais aussi les mouvements de convection1 dus à la chaleur de la personne (ce qui donne ces courants ascendants semblant s’échapper de la tête).

Il ne s’agit de rendre visibles que les mouvements d’air, pas les virus ou bactéries répandus par une personne infectée, mais bien évidemment la très petite taille de ces microbes fait qu’ils sont très efficacement transportés par ces mouvements d’air. À vous d’en déduire les conclusions qui s’imposent !

Visualisation par strioscopie de différents mouvements d’air autour d’une personne. De Bauhaus-Universität Weimar sur Vimeo.

De gauche à droite et de haut en bas :

  • respiration normale
  • action de tousser (sans protection)
  • action de tousser devant sa main
  • action de tousser dans son coude
  • action de tousser dans un masque à poussière
  • action de tousser dans un masque chirugical

Les curieux (et germanophones) pourront lire l’article accompagnant la vidéo sur le site de l’université de Weimar. Une version en langue anglaise est également disponible.

11 Septembre : quelques arguments de physique ordinaire
conférence à Lille samedi 28 septembre

[Note de l’organisateur de ce blog : simple page de publicité ; c’est demain donc prenez vos dispositions si vous voulez y assister. Il sera question, je le précise, d’abord et avant tout de physique, dans un but de pédagogie envers les récalcitrants à cette discipline, parfois martyrisés par des professeurs de lycée peu doués (j’ai eu la chance, au contraire, de tomber sur un bon voire excellent) ou trompés par l’image de discipline inaccessible et hyper-calculatoire qu’en donnent souvent les media.

Ceux qui souhaitent “préparer” la conférence pourront au préalable lire les articles suivants :

et pourront également visionner ma conférence à Escos (et à succès) de février 2017.]


(Cliquer sur l’affiche pour dorénavant accéder à la vidéo de la conférence)

Notre-Dame de Paris : quelques rappels
de chimie, physique et géométrie

Dans le cours sur l’énergie que j’ai donné depuis de nombreuses années à l’université, j’insiste lourdement pour que mes étudiants comprennent une caractéristique importante de nos sociétés dites “évoluées” : elles ne sont pas seulement dépendantes à l’énergie mais aussi dépendantes à la puissance, ce qui, en physique, désigne l’énergie consommée par unité de temps. Autrement dit, non seulement nous avons besoin de beaucoup d’énergie pour le transport, le chauffage, la production industrielle…, mais nombre de ces usages requièrent l’utilisation de beaucoup d’énergie en peu de temps, ce que nous mesurons en watts (1 watt = 1 joule par seconde) ou ses multiples (kilowatts, mégawatts…).

Exemple : lorsque nous prenons l’avion, la consommation d’énergie par passager n’est pas, en soi, astronomique (elle correspond, pour de gros avions long-courrier bien remplis, à 3 ou 4 litres de kérosène aux 100 km) mais les moteurs de l’avion doivent être extrêmement puissants afin de lui permettre de voler vite et d’accélérer fort lors du décollage. Dans un des exercices que je donne à mes étudiants, on estime par exemple que, sur la totalité d’un vol à très longue distance, la puissance moyenne1 requise par passager est comprise entre 350 et 400 kW, alors qu’une automobile moyenne roulant à 130 km/h sur autoroute horizontale demande moins de 100 kW, et un cycliste roulant tranquille à 20 km/h sur le plat, de l’ordre de quelques centaines de watts2 seulement.

Cette simple considération permet de comprendre l’avantage stratégique de certaines énergies par rapport à d’autres, et notamment le pétrole. En effet, la plupart de l’énergie consommée dans le monde (environ 4/5) provient du charbon, du pétrole et du gaz, c’est-à-dire de matière qui brûle (le bois, bien sûr, est un autre exemple). Or la vitesse de libération d’énergie (c’est-à-dire la puissance) par cette matière en combustion dépend de plusieurs facteurs :

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Physique ordinaire de l’extraordinaire

Ou les étonnantes vertus explicatives du refroidissement de l’eau chaude.

Mise à jour du 9 mars 2019 : grâce à Heinz Pommer, auteur d’un gros travail sur le caractère nucléaire des destructions survenues à Ground Zero, la version allemande de cet article est maintenant en ligne sur Ken FM. Vielen Dank Heinz!

La « reine des sciences », cette inconnue

Nous vivons tous dans un environnement hyper-technique qui doit beaucoup aux avancées de la physique. Certains de ses développements sont déjà anciens (comme la thermodynamique, qui permit l’utilisation massive des machines à vapeur, puis des moteurs à combustion interne de nos automobiles), d’autres plus récents (la physique du solide, qui permit l’explosion de l’électronique puis de l’informatique). Chacun peut aujourd’hui utiliser le GPS de son smartphone avec une extrême simplicité, sans avoir la moindre idée des prouesses scientifiques et techniques qui se cachent derrière, les mesures de distance étant basées sur des temps de parcours d’ondes électromagnétiques voyageant à 300 000 km/s.

Mais ces exploits scientifico-techniques ont un revers : à force d’utiliser des objets « magiques », qui nous obéissent au doigt et à l’œil comme si nous étions Harry Potter au mieux de sa forme, nous finissons par accepter une forme de « pensée magique ». Nous redevenons des enfants de moins de 7 ans (l’âge de raison) et sommes prêts à croire n’importe quoi. Il est temps de prendre conscience de ces dérives, et de rappeler que les physiciens et les ingénieurs ne sont pas des magiciens. Ce n’est pas la nature qui leur obéit, mais bien au contraire eux qui doivent obéir scrupuleusement aux lois de la nature qu’ils formalisent.

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Le 11-Septembre : une mine pour les physiciens

[Note de l’administrateur de ce blog : je relaie ici une vidéo publiée par Égalité et Réconciliation, mais c’est moi qui parle dedans. Je tiens à remercier cette association si injustement calomniée pour son action de véritable éducation populaire – et en particulier sa forte incitation à la lecture et à la réflexion. Y compris – et c’est un aspect que le lobby sioniste voudrait bien occulter – en faisant la promotion d’un grand nombre de penseurs et auteurs juifs1 de premier plan, et forcément à l’opposé des demi-intellectuels siono-compatibles mis en avant par des media aux ordres de ce lobby. Un grand merci également à Alexandre pour la prise de son et d’image ainsi que pour le montage ; le résultat final est d’autant plus remarquable que les conditions techniques de l’événement étaient peu “confortables”.]


Mise à jour du 6 juin 2018 : la chaîne YouTube d’Égalité & Réconciliation ayant été purement et simplement supprimée – ce qui valide au passage les analyses d’Alain Soral (et d’autres que lui) sur les nouvelles formes de dictature dont trop peu de nos contemporains sont conscients – je mets à disposition les planches (muettes…) de ma conférence au format PDF, et rends disponible la vidéo sur ma propre chaîne YouTube… en attendant mieux !

Mise à jour du 7 juin 2018 : bon, finalement la chaîne YouTube d’ERTV est de retour… jusqu’à quand on ne sait pas ! Je laisse donc la vidéo sur ma propre chaîne en espérant que faire de la physique ne va pas me faire dénoncer pour “incitation à la haine”…

Mise à jour du 7 juillet 2020 : ça y est, conformément aux souhaits de la dictature sioniste, la chaîne YouTube d’ERTV n’existe plus… profitons-en pour rigoler de ce coup dans l’eau (les alternatives sûres à YouTube existant, ce que les Pieds Nickelés de la censure n’ont pas l’air de savoir) et remettons à l’honneur cette conférence histoire de rappeler quelques fondamentaux de la physique… et des mensonges de notre époque.

Cliquer sur l’image du fichier pour le télécharger.

Le 11-Septembre : une mine pour les physiciens

Trois ans de réflexions sur la manipulation planétaire du 11-Septembre, sur ce blog :

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Pierre-Gilles de Gennes – « le Newton du XXe siècle » (France Inter)

Pierre-Gille de Gennes

Le Professeur Pierre-Gilles de Gennes pose avec son équipe dans son laboratoire de l’Institut Pierre et Marie Curie à Paris, quelques heures après s’être vu attribuer le prix Nobel de Physique, le 16 octobre 1991. © AFP / JOEL ROBINE

[Note de l’administrateur de ce blog : j’ai moi-même été plongé, lorsque j’étais étudiant, dans les idées de ce grand homme de science dont je lisais Scaling Concepts in Polymer Physics pour les besoins de mon doctorat, tandis que lui devait se coltiner mes rapports trimestriels d’avancement de thèse, laquelle était financée par Rhône-Poulenc.

Je ne pouvais donc manquer de signaler cet épisode de La tête au carré, où certes on affuble Pierre-Gilles de Gennes d’un surnom qu’il n’appréciait guère, mais où on laisse néanmoins des personnes l’ayant côtoyé parler de sa vision profonde de la science. Et notamment de sa conviction, appliquée avec succès tout au long de sa très féconde carrière, qu’il est nécessaire de simplifier drastiquement les problèmes complexes pour faire avancer leur solution. Il n’était certes pas le premier – le physicien italien Enrico Fermi était également célèbre pour ses estimations rapides et brutales – mais il sut manier avec brio le concept de loi d’échelle partout où il permettait “d’oublier” les détails sordides empêchant la résolution d’un problème.

Le lecteur audio de France Inter semblant refuser de se faire intégrer correctement sous WordPress, je vous convie à écouter l’émission directement sur le site de la radio.]


Si nous connaissons Pierre-Gilles de Gennes depuis le prix Nobel de physique qui lui fut décerné à l’automne 1991, c’est d’abord parce que ce chercheur hors normes a eu à cœur d’expliquer sa démarche et l’objet de ses travaux, visitant écoles, collèges et lycées et se prêtant volontiers au jeu des médias.

Qui est véritablement « le Newton du XXe siècle » ?

Une expression qu’il récusait mais qui n’a rien d’absurde si l’on songe à l’impressionnante étendue des domaines qu’il a abordés ? Comment s’est bâti son génie ? D’où vient l’élégance des théories qu’il a élaborées et son goût pour l’éclectisme scientifique, qui l’a conduit de la supraconductivité aux neurosciences en passant par les cristaux liquides ou la physique du sable ?

Derrière le scientifique, un homme curieux

L’homme lui-même n’était pas moins extraordinaire. Humour, sensibilité, opinions hétérodoxes, insatiable curiosité : il y eut un « style » de Gennes, un homme qui tenta toujours de créer des ponts entre laboratoire et industrie, comme entre science et grand public : Pierre-Gilles de Gennes avait le don de transmettre avec clarté des notions très complexes, et la volonté de rénover l’enseignement des sciences.

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Travaux dirigés, version sérieuse (corrigé)

integrale-rougeComme promis il y a une semaine, voici (un peu plus bas…) la correction de la feuille de travaux dirigés que j’avais donnée le premier novembre sur la statique et la dynamique des gratte-ciel. Je réitère encore une fois mes avertissements : il ne s’agit pas de “vulgarisation”, mais bien de physique telle qu’elle est enseignée à l’université – même si c’est ici à un niveau élémentaire, en première année.

Des non-scientifiques pourront être gênés par le formalisme mathématique, pourtant ici très simple pour des apprentis physiciens : je n’ai pas cherché à l’éviter, j’ai joué le jeu d’exercices “comme en vrai”. Mais ils ne devront pas croire que c’est ce formalisme qui garantit le sérieux de la démonstration : il s’agit simplement d’un langage “naturel” pour traiter des problèmes de physique, que tout étudiant en cette discipline doit donc maîtriser un minimum, de même qu’un musicien doit connaître les bases du solfège qui elles aussi rebutent les non-musiciens. Il y a d’ailleurs des liens évidents entre mathématiques et musique, mais c’est un autre sujet…

Non seulement le formalisme mathématique ne garantit pas la validité d’une démonstration, mais sa relative opacité permet à certains scientifiques peu honnêtes, ou encore honnêtes mais dominés par le formalisme alors qu’ils ont en principe pour mission de le dominer, de camoufler du non-sens scientifique derrière un luxe d’équations et de notations en alphabet grec. Dans le cas de l’effondrement des trois gratte-ciel du 11-Septembre, on peut dire que certains s’en sont donné à cœur joie, soit dans les mathématiques formelles, soit dans l’application informatique des lois de la physique par calcul numérique. Dans l’un ou l’autre cas, le danger est le même : tant qu’on ne refait pas chaque ligne de la démonstration, ou qu’on ne vérifie pas chaque ligne du code de calcul et les données numériques introduites, accepter un résultat au prétexte qu’il est publié dans une revue spécialisée relève de la croyance, pas de la connaissance rationnelle. D’où l’utilité de se limiter à des modèles très simples – mais justes malgré tout, dans les grandes lignes – pour débroussailler le maquis de mensonges, ce que je tente de faire ici.

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Travaux dirigés, version sérieuse

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Une intégrale, ça fait sérieux.
Mais on peut aussi raconter n’importe quoi
bien emballé dans des mathématiques luxueuses.

Le 11 septembre dernier, je proposais des travaux dirigés qui, bien que reposant uniquement sur des considérations de physique des plus sérieuses, étaient assez loin par leur fantaisie, mais également par la quantité de connaissances mises en œuvre pour les traiter, de ce qu’un enseignant d’université est en droit d’exiger de ses étudiants. Un “véritable” texte de travaux dirigés, en physique au moins, se doit de poser des questions relativement fermées portant sur quelques lois bien précises (celles vues en cours), et de faire appel à un minimum de compétences mathématiques en exigeant quelques calculs littéraux. Ce n’est certes pas au degré calculatoire que se mesure la bonne physique – il est possible d’en faire de très mauvaise en mobilisant des mathématiques luxueuses – mais il est certain que, depuis Newton, tout physicien doit maîtriser quelques notions de calcul infinitésimal.

Je vous propose donc aujourd’hui un “véritable” texte de travaux dirigés, tel qu’il peut être proposé à des étudiants de première année de physique dans le cadre d’un cours de mécanique du point. Cette discipline est la première à être enseignée dans le cursus de physique à l’université, en parallèle avec d’autres comme la thermodynamique ou l’optique géométrique. Elle constitue la base de nombreux autres champs de la mécanique, comme la mécanique des fluides ou la résistance des matériaux.

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