Lettre ouverte à Jean Bricmont

Jean Bricmont

Cher Jean,

Comme tu le sais, je t’ai relancé plusieurs fois pour t’inciter à te pencher, en tant que physicien, sur les nombreuses incohérences de l’histoire officielle du 11-Septembre. Je ne parle pas d’incohérences dans les motivations attribuées aux acteurs supposés (Ben Laden, par exemple, ayant toujours clamé qu’il n’y était pour rien, ce qui témoigne d’une rare modestie pour un chef terroriste ayant réussi le coup du siècle), ou même d’incohérences grossières de logique comme le fait que plusieurs des pirates de l’air nommés par le FBI étaient toujours vivants après les attentats (même la BBC l’a reconnu) ; je parle uniquement d’incohérences relatives au domaine qui est le nôtre : la physique. Or à ce jour, sauf erreur de ma part – je ne suis pas de très près ton actualité, je n’ai ni compte facebook ni compte twitter – tu n’as toujours pas daigné t’intéresser à la chose, ce qui m’étonne car il y a matière à “s’amuser”.

Tu le sais aussi bien que moi, en physique on a des données expérimentales d’un côté, et des théories de l’autre (je schématise, toute donnée étant déjà une interprétation à l’intérieur d’un cadre de pensée, mais mon but n’est pas ici de faire de la philosophie des sciences). Les théories ont généralement des domaines de validité limités, et doivent être utilisées à l’intérieur de ces limites ; si la théorie ne parvient pas à rendre compte correctement des données, c’est soit qu’on l’a poussée trop loin, soit que les données expérimentales sont fausses, parfois à cause d’instruments inadaptés ou d’une interprétation erronée du résultat (artefact). Un exemple pédagogique très classique est la mécanique newtonienne, qui devient fausse lorsqu’on s’intéresse – par exemple – à des objets évoluant à des vitesses proches de celle de la lumière, ou à des échelles de taille tellement petites que les effets quantiques entrent en jeu. Mais dans la vie de tous les jours, ces limites sont rarement gênantes et tu m’accorderas, je pense, que cette branche de la physique suffit largement à décrire l’effondrement d’un gratte-ciel ou la collision entre un avion et un gratte-ciel.

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Terrorisme : l’avertissement de Jean Jaurès (E&R)

Jaurès 1913 Pré Saint Gervais

Jaurès haranguant la foule
le 25 mai 1913 au Pré-Saint-Gervais

Depuis les attentats sous faux drapeau de mars 1892, perpétrés par des anarchistes contrôlés en profondeur par les pouvoirs républicains (voir le cas du Préfet de police de Paris, Louis Andrieux  [1]), les perquisitions se sont multipliées chez certains militants révolutionnaires. La police trouve d’ailleurs, au cours des fouilles menées aux domiciles des individus liés aux attentats anarchistes de l’année 1893, des documents compromettants pour certaines personnalités liées à la haute banque et au pouvoir.
Mais l’opacité règne. Les lois scélérates, elles, viennent cadenasser l’opinion publique et les groupes de critique sociale radicale.

Jaurès, après de multiples refus du président du Conseil, obtient enfin l’opportunité de questionner le gouvernement sur les zones d’ombre entourant ces « attentats », au cours de deux prises de parole, les 8 mars et 30 avril 1894  [2]. Hormis sa suspicion excessive à l’endroit de l’Église, ce texte prémonitoire demeure éclairant, a fortiori à la lueur du développement terroriste actuel.

Le parallèle entre les attentats anarchistes et islamistes est en effet frappant : des individus fragiles, porteurs d’une idéologie et d’une culture souvent rudimentaires ; des liens évidents avec les services de renseignement ; des violences opportunes, commises dans le cadre d’un contexte social tendu (grèves ouvrières de Carmaux, 1892-1895 ; loi Travail, 2015) ; la mise en place d’un puissant système de surveillance (censure de la presse ; loi relative au Renseignement de 2015) ; une République aux abois, discréditée et corrompue.

Nous avons sélectionné les passages les plus pertinents de ces discours de Jaurès et les avons surlignés lorsqu’ils sont décisifs. Quelques analogies avec la situation présente figurent çà et là à la suite des passages concernés.

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Nice : elle a vu un homme «armé» sortir du camion (Panamza)

[Note de l’administrateur de ce blog : Panamza, du véritable journalisme d’investigation qui prend des risques. Pas vraiment la même catégorie que les investigateurs sur commande de mediapart.]

Voir également, sur Panamza :

Et bien d’autres articles…

Je suis Helric Fredou

je-suis-helric-fredouLes 7, 8 et 9 janvier 2015, avaient lieu ce qu’il est convenu d’appeler les “attentats de janvier 2015 en France” , ou encore “attentats de Charlie Hebdo”, même si ce journal moribond (attaqué le 7 janvier) ne fut pas la seule cible, puisqu’une supérette cacher (entre autres) fut également victime de terroristes le 9 janvier. Ces attentats sont attribués, dès la première ligne par Wikipédia (qui n’en est pas à un mensonge près), à des “terroristes islamistes”. Or nous savons maintenant ce que nous apprend la physique des événements du 11 septembre 2001 à New York : il n’y eut aucun pirate de l’air “islamiste” fonçant sur deux tours (et en détruisant trois), pour la bonne raison qu’il n’y eut aucun avion se précipitant dans ces tours.

Raison de plus pour ne pas avaler, surtout un an après, la narration officielle de ce qui pourrait bien être le premier attentat sous faux drapeau tournant en eau de boudin dès les jours suivant sa réalisation, et ayant déclenché un mouvement mondial de contestation à la hauteur de la propagande mondiale vendue avec. Pensons plutôt aux victimes, et notamment à l’une d’entre elles officiellement “suicidée” le 8 janvier, mais dans des conditions tellement troubles que l’assassinat de Robert Boulin pourrait, par comparaison, tout à fait passer pour un accident de natation.

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