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de chimie, physique et géométrie

Notre-Dame de Paris : quelques rappels
de chimie, physique et géométrie

Dans le cours sur l’énergie que j’ai donné depuis de nombreuses années à l’université, j’insiste lourdement pour que mes étudiants comprennent une caractéristique importante de nos sociétés dites “évoluées” : elles ne sont pas seulement dépendantes à l’énergie mais aussi dépendantes à la puissance, ce qui, en physique, désigne l’énergie consommée par unité de temps. Autrement dit, non seulement nous avons besoin de beaucoup d’énergie pour le transport, le chauffage, la production industrielle…, mais nombre de ces usages requièrent l’utilisation de beaucoup d’énergie en peu de temps, ce que nous mesurons en watts (1 watt = 1 joule par seconde) ou ses multiples (kilowatts, mégawatts…).

Exemple : lorsque nous prenons l’avion, la consommation d’énergie par passager n’est pas, en soi, astronomique (elle correspond, pour de gros avions long-courrier bien remplis, à 3 ou 4 litres de kérosène aux 100 km) mais les moteurs de l’avion doivent être extrêmement puissants afin de lui permettre de voler vite et d’accélérer fort lors du décollage. Dans un des exercices que je donne à mes étudiants, on estime par exemple que, sur la totalité d’un vol à très longue distance, la puissance moyenne1 requise par passager est comprise entre 350 et 400 kW, alors qu’une automobile moyenne roulant à 130 km/h sur autoroute horizontale demande moins de 100 kW, et un cycliste roulant tranquille à 20 km/h sur le plat, de l’ordre de quelques centaines de watts2 seulement.

Cette simple considération permet de comprendre l’avantage stratégique de certaines énergies par rapport à d’autres, et notamment le pétrole. En effet, la plupart de l’énergie consommée dans le monde (environ 4/5) provient du charbon, du pétrole et du gaz, c’est-à-dire de matière qui brûle (le bois, bien sûr, est un autre exemple). Or la vitesse de libération d’énergie (c’est-à-dire la puissance) par cette matière en combustion dépend de plusieurs facteurs :

  • la concentration en dioxygène dans l’air (à peu près constante à l’air libre, mais qui peut baisser rapidement dans les endroits confinés, “asphyxiant” le feu) ;
  • la nature chimique de cette matière (mais c’est un effet assez faible, toutes les réactions chimiques libérant des énergies du même ordre de grandeur) ;
  • et surtout, le caractère plus ou moins divisé de cette matière, qui conditionne son rapport surface/volume : il s’agit d’un effet purement géométrique.

Chacun sait que pour allumer un feu de bois, on ne se contente pas de jeter une allumette sur une grosse bûche : cela ne fonctionne pas. Il faut d’abord utiliser du “petit bois”  – voire du papier – qui, en se consumant rapidement (en dégageant localement une grande puissance thermique) permet d’élever suffisamment la température d’une zone de la bûche pour qu’elle daigne prendre feu.

La concentration en dioxygène dans l’air libre étant quasi constante, et les combustibles se valant à peu près en quantité d’énergie par unité de masse ou de volume3, c’est la facilité pour un combustible à présenter un rapport surface/volume important qui va conditionner son aptitude à dégager une grande puissance thermique en produisant une combustion rapide.

C’est bien évidemment à l’état gazeux que le combustible est le plus finement divisé : chaque molécule de combustible peut alors instantanément se combiner avec une molécule de dioxygène et dégager de l’énergie très rapidement. D’où les dangers des fuites de gaz, surtout en présence d’allumettes ou d’étincelles qui créent localement la température très élevée nécessaire pour amorcer la réaction… Inversement, dans un bloc solide massif, seule la surface du combustible est en contact avec le dioxygène de l’air, tout ce qui se trouve à l’intérieur attendant sagement que le front de combustion progresse pour se retrouver à son tour à l’air libre. D’où une puissance beaucoup plus faible, celle d’un feu de cheminée où se consument lentement de grosses bûches, par exemple. Dit en termes géométriques : la surface d’un solide varie comme le carré de sa dimension, son volume varie comme le cube, donc le rapport surface/volume est inversement proportionnel à la dimension (pour une forme donnée) : plus c’est petit, plus le rapport surface/volume est grand et plus la réaction de combustion est rapide, donc la puissance thermique dégagée grande.

L’état liquide est, pour cette raison, la forme idéale du combustible dans beaucoup de domaines consommant de l’énergie, et en particulier le transport : facile à transporter et à stocker (contrairement au gaz), avec à peu près le même contenu en énergie par unité de masse ou de volume que le solide, il est contrairement à lui très facile à diviser finement au moyen d’injecteurs à haute pression qui en font de microscopiques gouttelettes, dans les moteurs d’avion ou ceux de nos voitures. De là vient l’intérêt stratégique pour le pétrole… et toutes les guerres qui vont avec.

Pourtant, le charbon continue d’être une des principales énergies utilisées dans le monde – juste derrière le pétrole – et en particulier pour la production d’électricité, où il constitue de loin la ressource principale, voire quasi-exclusive dans certains pays. Ainsi en Chine c’est 70% de l’électricité qui provient du charbon et en Pologne 80%. Comment est-ce donc possible, sachant que les centrales électriques produisent des puissances qui se chiffrent en centaines de mégawatts voire gigawatts (milliards de watts) ? Là encore, pas de miracle : pour obtenir une puissance thermique importante avec du charbon, on le réduit en poussière, et le brûle avec la technique dite du lit fluidisé.

Bref, à moins de croire aux miracles, il est totalement déraisonnable de penser que de grosses poutres en chêne puissent s’enflammer accidentellement à cause d’un mégot ou d’une étincelle électrique, et se consumer à grande vitesse. Autrement dit, l’incendie de Notre-Dame ne peut pas avoir été accidentel, malgré les premières affirmations des autorités, qui sont au choix totalement incompétentes ou… pire. D’ailleurs, avec une forme de prudence qui s’apparente à de la politesse, l’ancien architecte en chef des monuments historiques Benjamin Mouton, en charge de la cathédrale jusqu’en 2013, s’est dit “stupéfait” de cet incendie, en ajoutant qu’ “il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant.

De plus, il est particulièrement optimiste (ou naïf) de croire que le lieu était aussi bien gardé que le bunker de Macron. La preuve en images (à ne pas regarder pour les personnes sujettes au vertige) :

Reste donc à trouver les criminels. Et à ne pas se tromper comme on l’a déjà fait dans le passé, et continue à le faire pour une grande majorité de personnes, sur des événements encore plus médiatisés.

On ne le dira jamais assez : la chimie, la physique et la géométrie ne servent pas qu’à passer des examens et des concours. Un peuple ignorant est un peuple docile car crédule.

  1. calculée sur la base de l’énergie de combustion du carburant
  2. calculée dans ce cas sur le contenu énergétique de la nourriture qui alimente le cycliste, et non sur le travail musculaire fourni !
  3. Il y a bien sûr des différences : le bois par exemple dégage moins d’énergie par unité de masse ou de volume que le pétrole, mais ce n’est pas déterminant.

94 commentaires sur “Notre-Dame de Paris : quelques rappels
de chimie, physique et géométrie

  1. Qui a intérêt à détruire toute la tradition chrétienne de l’Occident et singulièrement de la France? Est-ce les mêmes qui travaillent sur la confusion du langage, la confusion des genres, la stérilisation de l’Occident par la promotion de l’homosexualité?

    1. Je ne sais pas qui a intérêt, mais je dirais qu’il faut sans doute chercher les coupables du côté de ceux qui vénèrent l’Argent et la Réussite plutôt que l’Humain et le Partage. Macron, Merkel, May n’ont pas d’enfants… cela peut changer la perception de l’avenir et des responsabilités que l’on a pour transmettre certaines valeurs.

      Ceux qui travaillent sur les confusions en tout genre (et qui sont pour le coup de véritables “confusionnistes”), en particulier l’inversion ou la perversion du sens des mots dans le langage (un discours de paix devient ainsi un “discours de haine”, la “quenelle” devient… je n’ose même pas répéter quoi) sont certainement du même bord idéologique : voir à ce sujet l’excellent livre d’Hervé Juvin “La grande séparation“. Quant à la promotion de l’homosexualité, je ne pense pas que son but soit de “stériliser l’Occident” comme vous le dites (même si évidemment un couple d’homosexuel(le)s est par nature stérile), mais plutôt de rajouter à la confusion.

      Sur ce dernier point, je pense que bon nombre de nos contemporains n’ont pas encore compris que si la tolérance envers les homosexuels (en lieu et place de leur persécution) peut être considérée comme un progrès de civilisation, la promotion officielle éhontée de l’homosexualité est par contre une régression, car le progrès consiste à ce que l’État ne s’immisce pas dans la sexualité des individus, qui est du domaine privé. Ou pour reprendre une expression-choc de Soral que je trouve à la fois drôle et juste : “Qu’il soit réactionnaire de persécuter les pédés n’implique pas qu’il soit progressiste de se faire enculer.

    1. La physique (comme la chimie, ou la géométrie…) ne traite pas de la notion de complot, puisqu’elle ne traite pas des intentions humaines ; la notion même de “théorie du complot” y est donc vide de sens. Elle se borne à dire ce qui est possible dans le cadre du savoir disponible, et ce qui ne l’est pas.

  2. Avant même que le moindre début d’enquête ne soit engagé, les autorités nous informaient du caractère accidentel de l’événement et écartaient arbitrairement la piste criminelle.

    Une méthodologie très fidèlement inspirée des celles du NIST pour ses investigations sur l’usage possible d’explosifs le 11 Septembre à Manhattan…
    Et parfaitement conforme aux stratégies de choc! Décrites par Naomie Klein…
    https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Strat%C3%A9gie_du_choc

    9/11, AZF, … Notre Dame , … à votre bonne mémoire… m’sieurs dames!

    1. Pour ceux qui aiment l’humour très noir, on pourrait parler de comique de répétition. Pour les optimistes, on peut espérer que ce sera le foutage de gueule de trop qui fera se réveiller les paresseux du bulbe.

    2. En parlant de 9/11, il est interessant de noter que l’echafaudage en acier galvanise qui surmontait le toit de Notre-Dame a subi l’assaut des flammes pendant plus de 4 heures et en sorti apparemment intact.
      Beaucoup plus solide que la structure en acier des Tours Jumelles, qui selon le NIST, ont ete “affaiblies” par le feu (invisible) en seulement 30 minutes.

      On devrait amenager les bureaux directement sur des echafaudage, au lieu de s’embeter a construire des gratte-ciels.
      https://img.aws.la-croix.com/2019/04/16/1201016097/cathedrale-Notre-Dame-Paris-gauche-etlincendie-detruit-fleche-charpente-ledifice-lundi-15-avril_0_729_419.jpg

      1. C’est en effet une constatation judicieuse qui aidera peut-être le peuple à se poser cette question simple : entre l’avis de la physique (donc de l’expérimentation) et l’avis médiatico-politique, lequel est le plus digne de confiance ?

      2. L’échaffaudage s’est affaissé à de nombreux endroits. Il suffisait de continué votre recherche d’image. Aussi, merci d’ignorer l’impact que 170 tonnes de Kérosène ont sur un incendie. Clairement les deux incendie sont comparables, si on a des œillères assez performantes.

        1. Aucun avion n’a percute la Tour Sud, cela est certain.
          Les films du soi-disant “crash” sont des videos editees. Aucun avion ne peut disparaitre entierement, sans apparemment faire aucune vague, dans une structure en acier, emportant dans son sillage un empennage indestructible.

          Ca viole non seulement les principes etablis de mettallurgie, mais aussi le plus simple bon sens.
          http://killtown.blogspot.com/2007/03/really-really-really-strong-wings-of.html

          Comparer un echafaudage a une structure en acier releve de l’humour (tres) noir pour un ingenieur; les tours s’ecroulant parce que “affaiblies par le feu” est une grotesque et pathetique histoire a dormir debout.

          1. Si tout le monde pouvait avoir le même bon sens que vous ! Remarquez, je ne peux pas faire le fier, j’ai mis 13 ans avant de me rendre compte de la supercherie, et encore, parce qu’on m’a un peu aidé.

          2. Douter du deuxième impact me parait absurde tant l’attention des citoyens et des forces de protection et de sécurité de la ville était rivée sur les tours. Pour le premier impact, il semblerait que le seul contre-argument soit un manque de matériaux, de débris ? Pourtant on en voit, notamment émerger sur les faces de sortie, à l’opposé du point d’impact. Il n’est pas impossible qu’un avion qui demeure au final très fragile ait vu virtuellement l’entièreté de sa masse jetée à vive allure pénétrer en profondeur les étages heurtés. Seules les poutres de soutien externe auraient présenté une résistance qui aurait cisaillé les ailes de l’appareil, ce qui semble être ce qui s’est bel et bien passé.
            Je ne demeure pas convaincu de la pertinence d’une théorie d’absence d’avion ou d’avions.

          3. Le commentaire s’adresse à Iris mais je réponds quand même : c’est ne pas douter du deuxième (comme du premier) impact qui est en réalité absurde, car cela revient à valider le viol (au moins temporaire) des lois de la physique.

            Votre argument ne tient pas la route et se retourne même très facilement : après la première explosion, tout le monde avait les yeux rivés sur la face nord de la tour nord. La seconde explosion s’est produite sur la face sud de la tour sud, soit à l’exact opposé et justement à un endroit où personne ne regardait en raison de la première explosion !

            Quant à la phrase suivante :

            Il n’est pas impossible qu’un avion qui demeure au final très fragile ait vu virtuellement l’entièreté de sa masse jetée à vive allure pénétrer en profondeur les étages heurtés. Seules les poutres de soutien externe auraient présenté une résistance qui aurait cisaillé les ailes de l’appareil, ce qui semble être ce qui s’est bel et bien passé.

            vous avez juste oublié un mot : Abracadabra !

      3. C’est en réalité une mauvaise approche. Le principal argument en date de la version officielle porte sur la déformation de l’acier des tours à cause de la chaleur, en supplément d’une fragilisation préalable de part les impacts des avions. L’échaffaudage autour de Notre Dame de Paris n’est pas sorti indemme de l’incendie, surtout dans sa partie centrale qui fut exposée au feu. En ce qui concerne le 9/11, si on s’en tenait juste aux observation acceptées par les études officielles, il serait beaucoup plus difficile d’avoir des doutes, puisque les causes de ces mêmes doutes se fondent en partie sur des éléments ignorés sciemment par les autorités, comme si souvent. Des éléments qui quelque fois ne prouvent rien directement mais livrent des indices sur la nature frauduleuse des explications officielles. Par exemple, l’acheminement hatif de l’acier des tours en Chine pour y être fondu avant toute analyse possible, contrevenant à toutes les procédures usuelles pour des évènements similaires qui se doivent d’être analysés en profondeur. De toute évidence, des éléments révélateurs propres à la structure déformée de l’acier auraient posé de graves problèmes aux autorités.
        Je vois le point de la chaleur qui est abordé. Pour le fait, des travaux furent effectués peu de temps avant les attentats, officiellement pour des histoires d’isolant et de mise aux normes. On pense aujourd’hui que les étages qui ont été traités, notamment en dehors de la présence de personnel travaillant à ces étages, mais il semble que les tours aient été sabotées sur toute leurs hauteurs, incluant leurs sous-bassements, cf. les explosions initiales en sous-sol ou encore ces expulsions de poussière à divers étages bien avant que la pression verticale n’ait pu avoir un quelconque effet de pressurisation. De tels travaux discrets auraient surtout permis d’apposer non seulement des charges coupantes de thermite, mais aussi de placer des éléments plus combustibles autour des piliers centraux.

  3. Evidemment qu’on ne saurait enflammer directement une très grosse poutre ! Il faut pour cela un énorme brasier, une énorme “charge calorifique”.

    La question n’est donc pas celle du mégot sur la poutre, mais celle de l’énorme brasier, qui, à l’évidence, ne peut avoir été fait de feu de mégot, de paille, de chiffons ou de boitier électrique…

    Tout le bois qui était au dessus des voûtes n’était pas constitué que de vieilles poutres, loin de là ; il y avait des planchers, des rambardes, des escaliers, des planches pour la couverture (sur lesquelles est plaqué le plomb), des petites poutres, des moyennes poutres, et des très grosses poutres, et beaucoup de poussières aussi, dit-on, bref beaucoup de petit bois, de bois moyen et de gros bois.

    Suffisamment de combustible pour constituer le brasier qui a enflammé les très grosses poutres ? Sans doute oui. En tout cas, une grosse poutre qui brûle, vu sa taille, c’est déjà un feu énorme, gigantesque, qui se propage alors naturellement et très vite de poutre en poutre – et ce d’autant plus avec l’effet du plomb fondu de la couverture qui devait ruisseler sur les poutres en dessous.

    Sachant de plus que le feu n’a pas pris dans la “forêt” (charpentes de la nef, du choeur et des transepts), mais au niveau de la flèche, où le combustible était bien plus disponible (poutres serrées, poutrelles et planches), et bien plus facile à enflammer que les grosses poutres de la “forêt”, ainsi que le montrent toutes les photos de la charpente de la flèche (en bas de la page dans le lien ci-après : http://www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/architecture/la-charpente/ )

    Reste la question du départ de feu au niveau de la flèche et du “petit bois” qui s’y trouvait. C’est là qu’il faudrait concentrer votre analyse et vos critiques. Un départ de feu accidentel aurait-il pu être possible sur un plancher ? A partir d’un “nid d’oiseau” ? De poussières agglomérées ? Et comment ? Ou bien faut-il envisager la seule hypothèse d’un “apport calorifique extérieur” ?

    1. Je ne me suis jamais rendu personnellement dans la flèche de la cathédrale mais il me semble abusif de parler de “petites poutres” pour sa charpente – même si elles étaient “moins énormes” que d’autres – surtout à sa base là où le feu semble avoir pris. Par ailleurs un dispositif de protection incendie prend évidemment en compte ces spécificités et sera plus vigilant sur les parties sensibles. Je ne vois, hélas, que l’hypothèse d’un acte malveillant comme solution raisonnable, et à plus forte raison lorsqu’on me fait remonter, via des connaissances, des propos d’officiels qui semblent prêts à réviser les lois de la physique et de la chimie pour faire passer en force “l’explication” accidentelle !

  4. Bonjour Monsieur,
    n’avons-nous pas affaire à un cas de combustion spontanée(donc accidentelle)? En physique, depuis le 11 sept 2001, tout semble possible à nos gouvernements. Sérieusement, si c’était un miracle? Le surnaturel
    Merci en tous cas de continuer à faire l’éloge de la raison dure, malgré les ennuis qu’on vous fait.
    Amicalement,
    François.
    Connaissez vous Daniel Harran? Doctorat en thermodynamique, maître de conférences. Il habite vers Pau, je pense.

    1. Bonjour,
      Je connais très bien Daniel, qui est un ancien collègue aujourd’hui retraité. Je ne partage pas l’ensemble de ses vues (et à vrai dire n’ai pas pris le temps de m’y intéresser sérieusement), mais c’est un homme de charmante compagnie.

  5. Je dois ajouter un autre petit détail : ces poutres datent de l’optimum médiéval, ce qui influe sur la structure du cerne annuel du bois du fait de la durée plus longue et plus intense de la saison de végétation…
    Chez la plupart des arbres, le bois de printemps est moins dense que le bois d’automne, ce qui rendrait le bois plus inflammable que celui du XVIIe ou du XIXe siècle…

    Sauf que pour le chêne, c’est un cas particulier c’est exactement l’inverse : il produit une quantité déterminée de bois de printemps. Une fois fait, il produit un bois beaucoup plus dense jusqu’à la fin de la saison.
    Cela signifie que le bois d’il y a 800 ans est plus dense que le bois de chêne habituel, donc moins inflammable. Eh oui.
    A un moment, ça fait beaucoup de trucs, vous ne trouvez pas ?

    1. Merci pour ce commentaire de spécialiste ; je n’ai pas la compétence pour vérifier ! Mais je pense de toute façon qu’on est bien au-delà de ce genre de subtilité, vous l’aurez compris.

    2. Des artisans qui ont travaille au sommet de Notre-Dame en sont d’accord:

      Interroges par les journalistes du Parisien sur les causes potentielles de l’incendie, les artisans se montrent prudents, mais n’hesitent pas a faire part de leur etonnement face a la violence du sinistre.

      « Les sections de chêne sont énormes et il faut vraiment une source d’énergie hors norme pour les embraser. L’enquête dira ce qu’il en est. C’est vraiment surprenant »

      « Le bois des charpentes était dur comme de la pierre, vieux de plusieurs siècles. La poussière sur la peau des poutres a pu s’enflammer. Mais je n’arrive pas à m’expliquer comment des morceaux de 60 cm de large ont brûlé aussi vite »

      http://www.leparisien.fr/societe/ces-artisans-avaient-fixe-un-paratonnerre-sur-la-fleche-de-notre-dame-22-04-2019-8057886.php

  6. l ingénieur chargé de la sécurité incendie a répondu par avance aux objections les plus chargées en faveur d’un départ accidentel du feu auquel il ne croit évidemment pas !

        1. Merci à vous. J’avais vu cette déclaration de Benjamin Mouton mais je pensais vu les commentaires qu’il y en avait une autre de l’architecte actuellement en activité à son poste. Mais peut-être craint-il pour son poste, justement…

          1. Bonsoir Francois.
            Le responsable technique en charge de Notre-Dame doit en effet etre sous grande pression. Il a ete publiquement reporte par le procureur de la Republique (details a verifier dans les articles du Parisien) que la detection incendie s’etait mise en alarme a 18:20, mais avait indique une fausse location de depart de feu. Les agents de la Cathedrale n’ont donc rien trouve . Quand l’alarme a resonne de nouveau a 18:43, il etait trop tard, le feu etait bien trop important.

            La detection incendie doit etre composee de detecteurs adressables. L’ingenieur principal a la responsabilite de s’assurer de l’exactitude des adresses. Sinon, on risque non seulement la perte du batiment, mais aussi la vie des agents et pompiers lors d’une intervention.

            La declaration rapide faite quant a la nature accidentelle de l’incendie n’est pas aussi grossiere qu’il n’y parait: le feu a pris dans la zone sous renovation, interdite au public, apres le depart des ouvriers. Comme ils doivent signer le register HSE, il etait facile de verifier qu’ils etaient (en apparence) tous partis. Les autorites ont toutefois bien reconnu implicitement qu’on ne pouvait pas s’assurer a 100% des faits et gestes des ouvriers, en l’absence de cameras et de controle d’acces electronique.

            Un fait interessant (qui n’a pas ete beaucoup reporte) est que l’entreprise d’echafaudage s’est defendue de facon tres convaincante. Apparemment, il y avait une procedure en place pour interrompre l’alimentation electrique du chantier, et remettre les cles de verouillage /isolation au personnel de la Cathedrale avant de quitter les lieux. Cela rend l’hypothese du court-circuit de chantier impossible.

            https://www.boursorama.com/bourse/actualites/correction-officielle-les-echafaudeurs-de-notre-dame-livrent-leur-version-des-faits-233f8b14e5fc52aab73aa760f2297176

            C’est pour cela que les enqueteurs, apres avoir abandonne l’hypothse de la soudure, se sont rabattus sur celle d’un megot de cigarette comme source d’ignition.
            Ce serait une hypothese credible seulement si des produits inflammables avaient ete stockes a proximite, ce qui parait impossible dans un batiment ouvert a un tres large public.

            Bref, il est tres difficile de croire que c’etait un accident; il y a beaucoup trop d’evenements improbables combines. Sinceres salutations.

  7. Bonjour,
    J’aimerai beaucoup, si vous le permettez lire le pdf sur l’energie que vous proposez, mais le fichier n’est plus disponible sous le lien que vous proposez.
    Y aurait il un autre moyen d’obtenir ce document ? D’avance merci.
    Cedric

    1. Désolé, j’avais oublié de vérifier. Le lien est maintenant fonctionnel. Notez que quelques-uns des chiffres de ce cours datent de quelques années et demandent à être actualisés ; je le fais oralement mais là, évidemment, vous n’avez pas le son !

  8. Bonjour M. Rody
    D’abord merci pour votre travail et pas seulement cette analyse
    Maintenant que vous avez fait la preuve que ce n’est pas un mégot, une étincelle ou un chalumeau mal éteint qui seraient à l’origine de cet incendie, quelles sont à votre avis les causes possibles ?
    Cela rappelle les incendies qui ont ravagé certains quartiers résidentiels en Californie réduisant en cendres des maisons entières tout en épargnant les arbres qui étaient autour.
    Merci d’avance pour votre réponse et bon courage.

    1. Merci pour vos encouragements.

      Je n’en sais pas plus que ce que j’ai écrit. La science procède surtout par élimination, en disant davantage ce qui n’est pas possible que ce qui est possible…

  9. Depuis le début, ayant été moi-même confrontée à d’anciens planchers et charpentes, je me suis rendue compte que ces bois, ayant été trempés dans l’eau pour les rendre imputrescibles, sont devenus durs comme du métal, presque impossibles à découper.
    Avez-vous un jour essayé de faire du feu?
    Avec ce genre de poutre impossible, il faudrait un feu d’enfer pour les faire prendre!
    Donc , surtout quand j’ai vu les premières images du feu surgissant du toit, j’ai tout de suite pesé à une bombe incendiaire.
    Strictement impossible que cette charpente prenne à cause d’un court-circuit!

  10. Ma seule question : d’où viennent les fumées (très) jaunes qui s’échappent de Notre-Dame dès le début de l’incendie et longtemps au cours de l’incendie ?

    1. Couleur jaune : réaction chimique d’oxydation très particulière, rien à voir avec du feu. Cette couleur ayant été visible très tôt, l’idée que certains composants anciens comme, par exemple, des éléments de toiture en métal aient pu fondre et se mélanger au brasier semble radicalement improbable.

      La compagnie allemande de gestion des montées électromécaniques avait une page dédiée à ce chantier sur son site web mais l’a fait sauter rapidement en moins de 12 heures, probablement par suggestion des avocats et peut être aussi en ayant vu le traffic se concentrer sur cette partie de leur site web.

      Il faut aussi repenser aux horaires de fermeture. Je n’ai plus les heures exactes mais je sais qu’au détour d’un article qui ne devrait pas être difficile à retrouver, il avait été précisé que ce jour là, la fermeture avait été exceptionnellement avancée. C’est une information dont je suis certain et qui mérite d’être corroborée de manière définitive.
      Elle ne prouvera pas grand chose mais s’ajoutera au faisceau de coïncidences qui entourent ce dramatique évènement.

      En ce qui concerne les deux alertes incendie, il parait étrange qu’un feu ait peu démarrer quelques 23-25 minutes après la première alerte sans que les équipes de surveillance, montées pour aller vérifier la position du premier feu rapporté (fausse alerte) n’en aient pas profité, par mesure de sécurité, pour faire un rapide tour d’ensemble. Après ceci n’est qu’un avis et je ne connais pas les protocoles de sécurité anti-incendie retenus pour le chantier sur cet édifice, mais quand on reçoit une alerte aussi grave, on peut tout de même penser sans trop prendre de risques qu’une équipe sérieuse aurait effectué une ronde de vérification rapide pour s’assurer qu’il n’y ait pas un autre problème de feu, juste au cas où. Surtout, notez qu’entre le moment de la première alerte, puis le temps nécessaire pour monter au toit, puis d’aller au point d’alarme, puis de bien vérifier la zone et éventuellement de conclure la vérification locale par une vérification globale de routine, la différence de temps entre les deux alarmes est donc bien supérieure au temps qui a séparé le moment où l’équipe de vérification a quitté les lieux et la deuxième alarme.
      Sans parler de l’odeur qui est tout simplement impossible à manquer, surtout dans un environnement fermé.

      Ailleurs dans les commentaires on lit que la flèche était plus dense au vu de ses structures. On parle de plus petites poutres, moins d’espaces, des plateformes et des rambardes. Rassurez-vous, rien de toute cela n’aurait permit à un mégot ou une alumette de mettre le feu. Il faut un amas de fibres, un tas de petit bois lui-même ceintré de bois plus gros et ainsi de suite, ou encore d’une masse importante de poussière, pour qu’une petite source incandescente puisse donner lieu à un début de feu.

      On parle de mégot mais qui aurait encore pu être:
      1 – sur les lieux quelques minutes avant le départ du feu ?
      2 – imprudent au point de se permettre de fumer une cigarette dans cet environnement ?

      On peut d’emblée écarter les équipes de travail puisqu’on attendrait d’elles un professionalisme évident par rapport à la nature du chantier.

      Un détail qui mériterait notre attention porte sur la notion de système électronique de sécurité anti-feu et de systèmes d’alarme.
      Notez que pour beaucoup d’autres catastrophes qui ont eu lieu, les équipes de sécurité ont toujours eu affaire à des fausses alarmes, des signaux contradictoires et des appareils de détection ne faisant pas le travail escompté.
      Nous en avons eu quelques exemples notamment avec le virus Stuxnext employé contre les centrales électriques en Iran. Non pas qu’il s’agisse d’affirmer que ce virus eut été utilisé à Notre Dame, on peut tout de même noter des similitudes dans ces divers évènements.

      En d’autres termes, on peut envisager un effort combiné impliquant un sabotage du système de sécurité dans un premier temps, ainsi qu’un dispotif de départ de feu avec utilisation d’accélérateur chimique dans un deuxième temps.

    1. Tout incendie, quelle que soit son ampleur, peut être causé par un simple mégot de cigarette mal éteint (c’est le cauchemar des pompiers l’été dans les garrigues, par exemple). Mais tout mégot de cigarette mal éteint ne déclenche pas un grand incendie, et votre exemple ne fait que confirmer ma démonstration. Que peut-on lire dans votre article ?

      Le château de Hautefort, joyau du Périgord, était partiellement ravagé par un incendie provoqué par des mégots imprudemment jetés dans des bacs de sciure dans les combles. Le feu a couvé avant d’embraser la toiture, qui s’est effondrée vers 3 h 30 du matin.

      Qu’est-ce que la sciure ? Du bois finement divisé, donc capable de dégager une grande puissance thermique. Par ailleurs, croyez-vous que ce château de Dordogne, en 1968, était aussi bien muni en dispositifs de détection d’incendie que pouvait l’être un des joyaux les plus emblématiques des monuments historiques français ?

      1. Oui il ne semble pas qu’on ait dit quelque part que « tout mégot déclenche un grand incendie », simplement qu’un autre mégot a pu déclencher celui de ND. Personne n’a généralisé ici.

        Permettez moi en outre d’émettre une opinion divergente sur votre lecture de l’article concernant le château de Hautefort. En effet il apparaîtrait q’il s’agissait de « bacs de sciure ». C’est important comme détail car si, comme vous le suggérez, la puissance calorifique d’une substance est démultipliée quand elle est réduite en particules fines, il faut aussi que lesdites particules soient à une certaine distance les unes des autres (qui peut être faible mais non pas trop faible) et cela afin que toute la surface disponible soit exposée ou exposable à la flamme. Ce n’est pas nécessairement le cas dans un « bac » où la sciure est naturellement compactée et ainsi donc bénéficie bien moins de son pouvoir calorifique accru, voire pas du tout comme on le voit quand on essaie de brûler du papier passé au broyeur, ça brûle très lentement, ça couve, justement.
        Tout cela pour dire que l’exemple de Hautefort montre qu’un mégot peut détruire une vieille et grosse charpente sans apport calorifique particulier.
        Cependant je vous concède deux points mais qui ne permettent pas de conclure avec la certitude que vous montrez à la thèse criminelle. D’abord oui le système de détection est bien plus performant en théorie aujourd’hui cependant il a pu être déficient pour une raison quelconque. Et ensuite oui il semble que le cas du mégot de cigarette ne fonctionne que par une longue durée où le feu « couve ». Cependant une fois qu’il est parti tout peut aller très vite et, encore une fois, il peut avoir couvé longtemps si en effet le système de détection était déficient.

        J’ajoute que le très honorable et vieux château de Windsor a brûlé presqu’entièrement en 1992 du fait d’une lumière « spot » pressée contre un rideau ce qui n’est pas loin de la thèse du mégot et du chiffon d’ouvrier avancée dans le cas de ND.

        Pour finir j’ajoute que j’ai passé personnellement beaucoup de temps étant enfant dans la forêt de la cathédrale de ma propre ville je peux faire l’observation sans hésiter que ça ne manque pas de particules fines inflammables (poussière de bois, pigeons en décomposition, fiente d’oiseau, vieux journeaux laissés par des gens ou des sans-logis, nids d’oiseaux etc).

        J’ai peur de ne pouvoir me rendre à vos conclusions.

        Cordialement

        1. Sur un plan strictement technique, je vous invite à consulter cette étude (dont le lien a été donné par un des commentateurs du site E&R):

          https://hal-enpc.archives-ouvertes.fr/hal-01260389/document

          et à conclure par vous-même sachant que le chêne dont il est question dans l’étude est bien évidemment beaucoup plus jeune que celui de la cathédrale.

          Sur un plan plus “humain”, je vous invite surtout à essayer d’enlever le voile devant vos yeux qui vous empêche de voir notre oligarchie (et pas que la nôtre, hélas) comme ce qu’elle est : un club de criminels qui ne recule devant rien pour faire avancer ses projets les plus insensés.

          L’Île de la Cité est depuis longtemps déjà la cible de projets architecturaux et immobiliers les plus fous (Dominique Perrault, l’un des architectes qui trempe là-dedans, est l’auteur du ratage monumental de la BNF), qui entendent “moderniser” cet endroit et le rendre “attractif”… entendez par là en faire un Disneyland à la française. Une fois qu’on a compris ça, et qu’on a remarqué combien le mauvais comédien micron 1er peinait à masquer sa satisfaction lors de son allocution post-incendie, on a tout compris.

          PS : Je n’ai jamais pensé que pour vous « tout mégot déclenchait un grand incendie », c’était juste une précision de ma part.

          1. Certes, mais il me semble qu’il y a beaucoup d’autres intérêts derrière ce tragique incendie, certains d’ordre messianique-eschatologique, un peu comme lors du 11 septembre. Lorsque tant d’acteurs agissent dans l’ombre et que les média vous expliquent que 2+2=5, il est difficile d’appliquer le quid prodest, on peut seulement savoir que l’on nous raconte des bobards intenables, mais peut-être ne saurons-nous jamais ce qui s’est effectivement passé. En fait, les modernes sont mille fois plus ignorants que les hommes du passé, qui avaient, eux, une expérience concrète et sensible des choses de la vie courante, de l’alimentation à un feu de cheminée. Le premier anci-homme vous aurait ri au nez si vous lui affirmiez que vous aves réussi à enflammer une bûche de chêne avec des allumettes, mais par les temps super-scientifiques qui courent, les experts vous expliquent qu’un court-circuit peut provoquer un brasier digne de l’enfer dans une « forêt » de solives de chêne quasi-millénaire (constituées du coeur de l’arbre et donc sans aubier, et traitées à l’eau salée qui plus est) plus dures que l’acier et la consumer en quelques heures. Les complotistes et autres passéistes pourront se consoler en répétant jusqu’à la fin des temps que de mémoire de cheminée, on n’avait jamais imaginé que l’on pouvait voir la charpente de Notre-Dame de Paris disparaître plus vite qu’un feu de paille.

          2. Je suis, bien évidemment, entièrement de votre avis. Comme pour le 11-Septembre, il ne s’agit pas de prétendre que la destruction des tours jumelles avait pour seul but de régler le problème de leur désamiantage, mais que certains (gros) intérêts financiers allant dans le même sens que des intérêts d’ordre messianique-eschatologique, il n’a pas été difficile de fédérer ces intérêts pour arriver au résultat que l’on sait.

            Et je suis aussi d’accord avec vous sur l’incroyable bêtise de scientifiques contemporains (et je ne parle pas là de ceux qui sont complices, mais de ceux qui croient dur comme fer à la version médiatique dominante) qui aussi diplômés qu’ils soient ne voient pas où est le problème, aussi bien dans cet incendie “miraculeux” que dans l’effondrement “prodigieux” des 3 gratte-ciel le 11-Septembre, ou dans la pénétration tout aussi prodigieuse de deux avions dans 2 de ces gratte-ciel quelque temps auparavant.

          3. Je vous remercie de votre sollicitude pour moi « sur le plan » humain mais j’ai déjà une certaine familiarité avec la théorie du complot, telle qu’elle est véhiculée par ou telle qu’elle inspire un site comme ER. J’ai d’ailleurs des sympathies réelles pour celle-ci. Cependant il me semble que c’est la conclusion à laquelle on essaye de parvenir et donc on ne saurait s’en servir comme prémice d’un raisonnement logique argumenté à l’appui d’éléments scientifiques. Pour l’heure le bénéfice du doute en faveur de la thèse de l’accident est de mise. En effet le feu a bel et bien pu couver longtemps si le système de détection était défaillant ou mal réglé par exemple. Cela n’est-il vraiment pas possible ? Les cas de Hautefort et de Windsor montrent qu’un feu grave et de grande ampleur peut démarrer à partir de peu de choses.
            Quant aux sept mégots, il ne me semble pas que la presse dise qu’ils sont les coupables accidentels mais qu’ils constituent des pièces à conviction montrant le laisser-aller ambiant des équipes de rénovation et qu’un huitième mégot n’est pas improbable et que ce huitième ou plus a pu être la cause de l’incendie. Comme je l’ai dit plus haut, la forêt contient du matériel inflammable de toute sorte.

            Cordialement

            GAD

          4. Si vous croyez m’amadouer en écrivant que vous avez “des sympathies réelles pour la théorie du complot”, c’est peine perdue. Ceux qui emploient ce mot (en dehors d’un sens ironique, comme il m’arrive de le faire), que ce soit en bien ou en mal, sont ceux qui ont renoncé à penser, tout comme ceux qui parlent de “négationnisme”, de “confusionnisme” ou autres mots en “isme” totalement vides de sens. Je m’efforce ici de rétablir la hiérarchie correcte du raisonnement : un argument de physique sera toujours supérieur à un argument de psychologie, lequel peut avoir son intérêt mais à condition d’être compatible avec la physique.

            Vous vous raccrochez à des explications quasi-surnaturelles parce que vous n’arrivez pas à concevoir la perversion profonde d’une oligarchie prédatrice capable de tout pour survivre, exactement comme certains collègues docteurs en physique vous expliqueront que 3 gratte-ciel se sont effondrés à NYC à cause de la chaleur des incendies, même si un exercice de mécanique du point de niveau première année permet de démontrer le contraire.

            Vous prenez des exemples de châteaux dont les combles n’étaient certainement pas très dégagés et affirmez “la forêt contient (contenait ?) du matériel inflammable de toute sorte” alors que rien ne permet d’affirmer cela au sens d’un matériel facilement inflammable.

            Et bon courage pour expliquer la probabilité infinitésimale de ces événements :
            – le déclenchement d’un incendie à la mosquée al-Aqsa le même jour à la même heure,
            – la fermeture de la visite des beffrois exceptionnellement avancée d’une heure le jour de l’incendie
            – le président Trump annonçant l’incendie et sa cause “probable” (les travaux de rénovation…) avant même les autorités françaises

            Sans compter que le chef des pompiers qui mena l’opération à Notre-Dame a été formé par Tsahal.

            Si vous en restez à “le bénéfice du doute en faveur de la thèse de l’accident est de mise”, je ne peux plus rien pour vous…

  11. Rien ne prouve pour l’heure que cet incendie soit criminel. Les incendies de toiture se présentent toujours de cette manière, SEMBLANT s’embraser tout à coup. C’était le cas de ce grand bâtiment à Rennes, et aussi d’un lycée dans ma ville, un grand édifice dix-neuviémiste de style néo-je-ne-sais-quoi, qui est devenu une mer de feu très rapidement, mais dont la structure de pierre est restée (grâce au travail des pompiers) à peu près intacte ; d’ailleurs, il n’a pas fallu cinq ans pour retaper le bâtiment, et il n’y paraît plus du tout aujourd’hui. Il est exact bien sûr que les grosses poutres de chêne ne peuvent pas prendre feu avec une allumette, ni même avec un chalumeau ; mais le feu a probablement couvé pendant des heures dans les combles, SOUS la toiture, c’est-à-dire dans un espace confiné et de façon invisible, d’abord à partir de poussières, de petit bois, de minces lattes etc., avant de se communiquer finalement aux grosses poutres. La toiture après un certain temps a éclaté, le feu devenant alors visible, pendant que l’incendie continuait à se propager rapidement au reste de la charpente, créant l’illusion d’un feu soudain et foudroyant. Encore une fois : les feux de charpente se présentent toujours ainsi, y compris ceux non suspects de quelque malveillance. Quant aux silhouettes qui ont été aperçues sur le toit : qu’est-ce d’autre que des jeunes gens ayant escaladé les échafaudages pour faire les marioles ? Cela se produit sans doute chaque jour. Du reste, pour allumer le feu, ce n’est pas à l’extérieur qu’il faut agir, mais évidemment sous les combles, ni vu ni connu. Je vous en conjure, François Roby, ne vous opiniâtrez pas dans cette affaire, vous y jouez votre crédibilité.

    Quelques liens qui me paraissent intéressants :

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article11149

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article11147

    1. Si, tout le prouve, mais certains ont été chargés de l’après-vente médiatique à coup de communiqués définitifs – avant même que l’incendie soit maîtrisé – sur la nature accidentelle du sinistre, et des naïfs les croient encore…

      Votre exemple du feu “qui couve pendant des heures” suppose que Notre-Dame n’ait pas été équipée de dispositifs anti-incendie, ce qui n’est évidemment pas le cas. Et vos contre-exemples sont mal choisis car il n’y avait pas de bric-à-brac sous la toiture de Notre-Dame, ce n’était pas le grenier de grand-mère.

      Mais puisque vous me renvoyez vers des articles publiés par le Comité Valmy (en effet intéressants, mais à lire sans se départir de son esprit critique), permettez-moi de vous en suggérer un autre, que je viens de reprendre dans sa version originale :

      http://www.comite-valmy.org/spip.php?article11148

    2. Entièrement d’accord ! Hautefort, Windsor, le parlement de Bretagne à Rennes… ça fait beaucoup d’exemples qui tous montrent la plausibilité de l’accident. Oui le feu a pu couver longtemps, la détection incendie n’etait pas forcément efficace. On sait maintenant que le projet de prévention anti-sinistre de ND incluait la présence 24/7 de deux vigiles et qu’en réalité il n’y en avait qu’un de 8:00 à 22:00.

      Pour l’instant on ne peut pas vraiment conclure à l’acte criminel !

      1. Le cas des vigiles n’est qu’un exemple, évidemment, pas une preuve. Il montre simplement le laisser-aller et le relâchement qui entouraient la sécurité de ND et rendent plausible l’hypothèse d’une défaillance quelconque mais cruciale du système.
        Je me devais de faire cette précision
        Cordialement

      2. Pour l’instant on ne peut pas vraiment conclure à l’acte criminel !

        Surtout si les autorités ont décrété avant même l’enquête que l’incendie était accidentel et dû aux travaux de rénovation… Ça me rappelle le fameux “Harley guy” qui le 11 septembre 2001 expliquait au journaliste ce qui allait sortir de l’enquête du NIST bien plus tard…

        1. Cher François,

          êtes vous d’accord avec le fait qu’on ne pouvait pas brûler aussi rapidement les énormes poutres de vieux chêne de Notre-Dame sans utiliser un accélérateur d’incendie ?
          Ceci n’implique pas automatiquement un acte criminel mais le rend probable.

          Merci
          Bien à vous.

          1. Cela semble difficile en effet. Et ce qui semble carrément impossible c’est que ce feu de joie se déclenche accidentellement.

            Cela dit, je ne comprends pas bien votre logique : si on utilise un “accélérateur d’incendie”, c’est bien nécessairement qu’on veut mettre le feu, donc c’est un acte criminel, non ?

          2. Disons que je n’exclue pas totalement la présence accidentelle d’un accélérateur d’incendie, éventuellement sous forme naturelle. C’est peu probable mais tant qu’on n’aura pas plus d’éléments (si tant est que l’enquête soit fiable) on ne peut pas être sûr.

  12. De mieux en mieux. Le 11 septembre, nous avons eu droit au passeport providentiel, pour l’incendie criminel de Notre-Dame de Paris, nous avons droit aux Sept Mégots Coupables, qui ont comme par miracle échappé à l’infernal brasier. Bon, peut-être qu’une petite dose de citations, que j’ai déjà utilisées ailleurs, permettront de réveiller notre moche aux réseaux sociaux dormant pour son maquereau :
    « N’offre jamais à tes ennemis la possibilité de te comprendre » (Karl Schmitt)

    « — Réponds au fou selon sa folie, de peur qu’il ne s’imagine qu’il est sage. — Ne réponds pas à l’insensé selon sa folie, de peur de lui ressembler toi-même. » (Proverbes, 26)

    « Sourds, aveugles et muets, ils ne peuvent revenir de leur égarement » (Coran)

    « C’est pourquoi je leur parle en paraboles ; parce que voyant, ils ne voient point, et qu’écoutant, ils n’entendent ni ne comprennent » (Mathieu 13,13)

    « La caractéristique principale de l’homme moderne a été de pouvoir traverser un paysage les yeux collés sur son guide et de pouvoir effectivement nier dans le premier tout ce qu’il ne trouvait pas dans le second » (Chesterton)

    « Tout abaissement national est suivi d’une dégradation rigoureusement proportionnelle du langage » (Charles Nodier)

    « Le nom de tradition ne veut pas dire la transmission de n’importe quoi. C’est la transmission du Beau et du Vrai » (Auteur maudit-incorrect heureusement disparu)

    1. Merci pour ces citations. Une petite recherche avec un moteur du même nom permet rapidement de savoir que votre dernier auteur est Charles Maurras. Moi j’ajouterais bien aussi Georges Bernanos, que j’ai cité ici : “Être informé de tout et condamné ainsi à ne rien comprendre, tel est le sort des imbéciles.

      Et pour répondre par avance à ceux qui seraient horrifiés que je “cautionne” une citation de Maurras, je dirai que ça ne me gênerait même pas de personnellement citer Hitler ou Staline, si ce qu’ils disent est vrai. Nous vivons dans un monde étrange où savoir qui a dit ceci ou cela semble plus important que savoir si ce qu’il ou elle a dit est vrai… ou beau.

      1. Je pense exactement comme vous. Mais cette vielle canaille d’époque s’acharne à « nier ce qui est pour expliquer ce qui n’est pas » (Rousseau cité de mémoire). Un révolutionnaire – Amadéo Bordiga – justement révolté par cette obssetion des modernes consistant à se focaliser sur le nom de l’auteur et non à comprendre ce qu’il dit, a fortement dénoncé ce travers purement moderne et a poussé son zèle jusqu’à publier toute son oeuvre post-1945 anonymement.
        Sinon, pour donner du grain à moudre à nos contradicteurs qui jugent que les lois de la physique sont complotantes, je vais faire certaines considérations étranges et non-scientifiques. Tout le monde sait le rôle du chiffre 7 dans la kaballe et je vais montrer qu’il est omniprésent dans cette affaire.
        1) J’ai parlé hier des Sept Mégots Coupables.
        2) Un Rabin a qualifié l’incendie de Notre-Dame de juste punition divine de l’autodafé d’un certain nombre d’exemplaires du Talmud par les catholiques en place de grève en 1242, or 2019-1242=777, merdre ! un triple 7 !
        3) Le 15 avril 2019 est le 107 anniversaire du naufrage du Titanic et ce 107 est le numéro de l’artisan de la même opération advenue à l’église catholique (idem est Vatican II), apostolique et romaine, à savoir Jean XXIII (selon les prophéties dites de saint-Malachie), donc encore ce maléfique 7.
        4) 2019=3*673 ! Encore le 7, encadré par deux 3 dont la somme fait 6.
        Prière au lecteur d’excuser mes délires pseudo-pythagoriciens, mais puisque les média nous incitent à prendre des vessies pour des lanternes, je ne vois pas en quoi je serai blâmable.

        1. Personnellement je n’accorde aucun pouvoir magique aux chiffres mais, comme je le faisais remarquer dans cet article, ce n’est pas une raison pour croire que tout le monde fait de même ! Il n’est donc pas impossible que quelques illuminés se croient autorisés à commettre tel ou tel méfait sur la base de ce genre de délire.

          1. Mais il se trouve que ceux qui mènent la danse agissent selon ces théories illuministes-illuminées ; à ce propos je vous invite à lire René Guénon. Lorsque Notre-Dame de Paris flambe en même temps qu’Al-Aqsa, aucune théorie rationnelle ne peut expliquer ce fait quasi-impossible pour employer le langage des probabilités. Ceux qui ont tout cru, à commencer par les apôtres et défenseurs de ces affirmations comme quoi des avions à structure fragile peuvent disparaître comme par magie dans une structure d’acier-beurre et voler à des vitesses incroyables à basse altitude, peuvent tout aussi bien nous affirmer qu’en fait, deux plus deux font cinq et que c’est le gouvernement qui a raison et la physique des matériaux tort. Voyez, bonnes gens, avec le changement horaire, ne peut-on chercher midi à quatorze heures ? Le soleil a bel et bien tort et le gouvernement raison. C.Q.F.D.

  13. Le magazine Marianne-Notre-Dame-des-Cloches-Sauvages-et-Fêlées
    https://www.marianne.net/societe/notre-dame-des-cloches-sauvages-et-electrifiees-l-origine-de-l-incendie?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1556043998
    “Est-ce un appareil électrique de ces cloches, ou leurs fils d’alimentation, qui aurait pu, dans la poussière des combles, ou l’étroitesse de la flèche, dont la charpente était en pin, provoquer l’incendie ? C’est désormais une hypothèse sérieuse de l’enquête.”
    En pin? Pourquoi pas en allumettes?

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fl%C3%A8che_de_Notre-Dame_de_Paris

      1. Il est vrai que que les attaques contre les catholiques s’accumulent. Excusez-moi, je vais peut-être aller contre votre raison dure, mais pour la compréhension des événements, il ne faut pas exclure une origine surnaturelle, parce que la cathédrale Notre Dame est un des symboles de la chrétienté et que son incendie est un signe pour les croyants https://www.medias-presse.info/incendie-de-notre-dame-la-table-novus-ordo-ecrabouillee-lancien-autel-intact/107485/ Certaines personnes vouent leur âme au diable, il n’existe peut-être pas, mais le fait est. Je pense qu’il existe, parce que certaines personnes croient en son existence. Un égrégore.

        1. Si vous concevez le diable comme un égrégore, je peux vous rejoindre sur ce point : cela n’a rien de surnaturel mais traduit une simple communauté de pensée entre des individus. Me trompè-je ?

          1. Oui, c’est ça. Les égrégores sont des entités produites par de puissants courants
            de pensées collectives et cohérentes. La FM est très familière avec ce concept. Il parait que chaque loge en a un….. et que notre gouvernement est plein de francs macs.
            Très beau le Miserere mei Deus,
            Merci

    1. J’ai ete choquee, mais pas surprise, par le titre jubilatoire de l’article du “Point” sur le sujet des fuites organisees par le “Canard Enchaine” :
      “Notre-Dame : on fumait allègrement sur les toits !” (“Allegrement” ??? !!!)
      https://www.lepoint.fr/societe/notre-dame-on-fumait-allegrement-sur-les-toits-24-04-2019-2309250_23.php

      Franchement, c’est a vomir, quant on pense a la tragedie que represente la perte d’un tel symbole religieux et civilisationnel.
      A chacun son opinion; j’ai la mienne sur les obediences du “Canard Enchaine”, du “Point” et de “Marianne”. Le triomphalisme impudent avec lequel ces media tentent de diriger l’attention du public sur les pistes completement improbables (ignition causee par un megot ou par une cloche electrifiee) est un aveu de culpabilite. Je suis convaincue maintenant que l’incendie de Notre-Dame est d’origine criminelle et volontaire.

  14. M’accuser de ne pas savoir penser ou d’avoir arrêté de penser ne vous fait pas honneur. Allons cher Monsieur ayez la bonté de ne pas me chercher querelle parce que j’ai employé une expression que vous ne tenez pas en haute estime. Considérez que je tape sur un tout petit écran et que certaines formules sont expedientes. J’ai bel et bien une littérature fournie dans ma bibliothèque sur le sujet de la théorie du complot, je ne sais qualifier ce domaine autrement, je pourrais dire « la vérité » tout aussi bien. Cependant ce serait difficile, tout n’est pas encore prouvé. Il y a un monde entre Guyenot et Sauqerer. Vous en conviendrez, j’espère…
    Je suis en revanche heureux de lire que vous tenez la hiérarchie des arguments dans l’ordre qui convient. Je tiens juste à dire que je ne réagissais que sur le fond des arguments pyrotechniques qui me semblent insuffisants en eux-mêmes. Cependant je concède volontiers que depuis la rédaction de votre article bien des éléments ont fait surface, en particulier dans les commentaires de cette page, et ailleurs. La thèse criminelle me semble plus probable aujourd’hui. Enfin, ce n’est pas ce que je veux dire, la thèse criminelle m’a semblé probable assez rapidement du fait de ce que les « truthers » comme vous et moi savent des grands événements de ces deux ou trois derniers siècles, simplement elle n’apparaissait pas encore suffisamment crédible sur la base d’elements concrets ne faisant pas référence à tout ce qu’un truther sait en général. Pour moi il est important de s’en tenir au concret et au scientifique si on veut que la vérité progresse dans le cœur des gens.
    Comprenez moi, dans l’effort de convaincre je ne suis jamais très heureux d’inclure l’argument ad-hominem dans les hypothèses (« ils sont tous pourris, on le sait bien » comme type). C’est pourquoi je réagis toujours sur le concret. Le type même de ce qui est percutant c’est un peu comme Mr David Chandler professeur de physique de lycée aux US qui ne s’en tient jamais qu’aux éléments scientifiques, et Dieu sait s’il est convaincant.
    Cordialement

    1. Nous sommes tous prisonniers du langage ambiant, pardonnez-moi si je vous ai froissé. J’accepte volontiers que vous ayez employé “théorie du complot” par lassitude de devoir désamorcer à chaque fois ce terme vide.

      Je connais fort bien Laurent Guyénot évidemment (qui a toute mon estime) mais pas en revanche de “Sauqerer”… votre clavier aurait-il fourché ?

      Et je suis bien d’accord pour réagir sur le concret… ce qui me fait dire que David Chandler est très critiquable à mon sens, puisqu’il utilise fort bien les lois de Newton pour montrer l’absurdité de l’écroulement “spontané” des gratte-ciel par la faute des incendies, mais oublie très bizarrement d’utiliser ces mêmes lois pour démontrer la vaste imposture que constituent des avions découpant leur empreinte dans des façades d’acier, et s’engouffrant entièrement dans les bâtiments jusqu’au bout des ailes et de la queue… tout cela n’est pas très cohérent.

      1. Cher Mr Roby,
        si je comprends bien vous reprenez la thèse de l’hologramme et du “no plane”. Je l’avais examiné avec un collègue physicien: nous n’étions pas convaincus. Des gens ont vu et entendu le deuxième avion, Rodriguez dit avoir ressenti le choc du premier impact quand il était au sous-sol, le film des frères Naudet…
        Bref, il faudrait présenter des arguments très très solides..
        Par contre, je crois en des avions substitués, plus robustes et guidés par une balise placée dans les tours..
        Cela dit, je n’ai jamais compris pourquoi ils ont descendu le WTC 7 , sept heures après WTC 1 et 2, Avez vous une explication?
        Merci
        Bien à vous

        1. Absolument pas. Les hologrammes, j’en fais tous les ans avec mes étudiants, je sais ce que c’est… Il n’est pas question d’hologrammes (totalement irréalisables techniquement) mais de “réalité augmentée” via des incrustations vidéo diffusées en masse (et en faux direct) sur les chaînes d’info. Je suis en gros d’accord avec ce qui est dit dans “The Great American Psy-Opera” et dont Laurent Guyénot a traduit 3 épisodes :

          https://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-11-Septembre-une-grande-operation-psychologique-27764.html

          Les témoignages… restent des témoignages, c’est-à-dire hautement sujets à caution, sinon les apparitions de la Sainte Vierge seraient considérées comme des preuves scientifiques de son existence. Il y a eu, à l’évidence, des acteurs “achetés” pour l’occasion, et mauvais pour certains comme le fameux “Harley guy” qui vous résume en direct toute l’histoire en quelques secondes, conclusions du NIST comprises (qui viendront bien plus tard). Il y a aussi eu des témoins pour dire qu’il n’y avait pas d’avions mais seulement des explosions :

          https://www.youtube.com/watch?v=qH8SN_RnGEQ

          Quant aux “avions substitués”, ils posent davantage de problèmes qu’ils n’en résolvent… déjà parce qu’en tant qu’avions, ils doivent pouvoir voler ! Et “renforcer” un avion ne se fait pas comme on blinde un véhicule terrestre ou maritime, les contraintes ne sont pas les mêmes.

          Les arguments “très très solides” sont en vérité des plus faciles à trouver, à commencer par la vitesse impossible à laquelle les “avions” sont arrivés sur les tours, surtout le deuxième : les techniciens vidéo avaient oublié que la densité de l’air est 3 fois plus grande au niveau de la mer qu’à 10 000 m, et qu’une vitesse de croisière d’avion de ligne n’est absolument pas réalisable au niveau du sol. L’association américaine des pilotes pour la vérité a très bien expliqué ça :

          http://pilotsfor911truth.org/WTC2.html

          Je vous invite aussi à lire cet article en songeant à la possibilité de cette non-existence : Esprit critique, es-tu là ?

          Quant au WTC7, il me semble que la meilleure explication donnée à ce jour est celle de Dimitri Khalezov, qui dit que ce bâtiment était le centre de commandement de dispositifs de démolition contrôlée des gratte-ciel (lui compris), réalisée par des explosifs nucléaires acheminés à grande profondeur via des tunnels partant du WTC7. Il fallait donc effacer les traces après le crime. J’explique pourquoi sa version (qui suppose l’utilisation d’un dispositif conçu à l’origine dans un but civil et pacifique) est à mon avis la seule possible dans cet article : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02004696v3

          Bonne lecture et bonne réflexion.

          1. Merci pour votre réponse et les références que j’ai consultées avec intérêt.
            Effectivement, des avions de ligne civils ne pouvaient pas atteindre ces vitesses élevées au niveau de la mer et en plus faire des manoeuvres complexes… C’est pour cela que j’avais pensé à des Boeing militaires renforcés.
            Pour ce qui est de la <> , je reste un peu sceptique car c’était difficilement réalisable: il y avait beaucoup de médias vidéos et des vidéos amateurs après le premier crash.. D’un autre coté, garer un Boeing de 48 mètres de large à 900 km/h dans une tour de 60 mètres, même avec une balise, c’est un exploit.. Donc je ne sais pas..

            OK pour la destruction du WTC 7, mais pourquoi avoir attendu 7 heures pour
            le descendre ??

            Merci

            Bien à vous

          2. Qu’un Boeing soit “militaire” et “renforcé” ne l’exonère pas de se plier aux règles de l’aérodynamique et de la physique… il est difficile de faire voler une enclume !

            Quant aux vidéos “amateur”, renseignez-vous sur leurs auteurs… tous liés de près ou de loin aux media, y compris les frères Naudet bien entendu. À partir du moment où vous comprenez que les media n’ont pas seulement relaté l’événement mais y ont participé, tout le point de vue change.

            Je vous conseille d’étudier soigneusement les arguments avancés par Ace Baker dans “The Great American Psy-Opera”, et notamment l’ordre d’apparition des images en fonction de leur qualité ou “réalisme”, donc du temps de calcul nécessaire. Et aussi de penser qu’après le premier crash, dans la face nord de la tour nord, tout le monde avait les yeux rivé sur ce trou fumant et par conséquent peu de monde était susceptible de filmer une explosion (par nature non prévisible) dans la façade sud de la tour sud, à l’exact opposé…

  15. Merci François pour la référence “The Great American Psy-Opera”, que j’ai étudiée en détail.
    J’avoue que je suis troublé. . L’absence de turbulence de sillage impactant la fumée de l’explosion près du point d’impact contredit les lois de la physique… A moins que la présence de la façade de la Tour ne perturbe
    le phénomène de turbulence ? Qu’en pensez vous ?
    Sinon, le reste des trois vidéos est plausible.. D’autant plus qu’à l’avance on ne pouvait pas être sûr de pouvoir faire rentrer un Boeing militaire à 900 km/h au niveau de la mer dans une tour de 60 mètres de large… le risque d’échec était loin d’être négligeable.. et un échec aurait mis par terre l’opération..

  16. Pour Roch Sauquere, voir les émissions RDV avec Roch. Ça décoiffe mais il y a du bon et du très mauvais ! Cela dit on retiendra d’excellentes suggestions sur les proportions folles du faux dans le marché de l’art et son impact sur l’histoire officielle. Avec en filigrane bien sûr de savoir les faiseurs de l’histoire officielle sont les faiseurs du faux ou vice versa. Ses questions sur la structure de la Terre et le silence complet sur les réelles prises de vues de l’espace et de l’Antarctique laissent songeur. Mais aussi bcp de délire qui hélas décrédibilise le reste.
    Cordialement

  17. Bonjour M. ROBY,

    Les héros des temps modernes resteront dans l’ombre et vous en êtes un.

    La matrice dans laquelle nous vivons a atteint un tel niveau de mensonge et d’ignominie qu’il faut un courage énorme pour la dénoncer et la combattre. Je donnerais cher pour ne serait ce que vous serrer la main…

    La machine médiatique, les pseudos-experts scientifiques, les hommes politiques, les états majors militaires, ils ont tous validé les versions officielles d’événements allant à l’encontre des lois de la physique. Et c’est bien le socle de la science qui est aujourd’hui notre bouée de sauvetage intellectuel.

    Déjà en 1991, via le film JFK de O. STONE, la graine du doute et l’importance de la raison et du libre arbitre m’avaient éclaté au visage…J’avais 14 ans. Noyé dans la dissonance cognitive entre mes interrogations légitimes basées sur des faits officiels en contradiction et la narration officielle des événements (médias, pseudo-experts scientifiques ou expert pseudo-scientifiques), mon esprit avait été alors endormi.

    JFK n’est qu’un événement parmi d’autres ayant soulevé ma curiosité et/ou révélé mon incrédulité au fil de ma vie (Dans le désordre : Apollo, M. Luther King, Les frères Kennedy, Chavez, printemps arabes, Ukraine, “attentats” Paris, Nice, Londres, Madrid, Notre Dame, Syrie, Irak, Afghanistan…et le 11/9/2001..liste totalement incomplète).

    Il fallait un juge de paix irréfutable pour trancher définitivement ces sujets : la Science. De formation scientifique (ingénieur généraliste), la science est à mes yeux le juge ultime des faits officiels comme des théories du complot. Elle met fin à toute dissonance cognitive à partir du moment où la démonstration scientifique est rigoureusement établie. Je voudrais revenir sur un événement : le 9/11/2001.

    La preuve scientifique doit toucher le plus grand nombre pour éveiller les consciences. Cela est rendu presque impossible par trois points :
    1. L’appareil médiatico-scientifico-politique qui diffuse la version officielle du 9/11 et discrédite toute version annexe et toute contestation de « l’Histoire » (négationnisme, complotiste, fasciste, antisémite (hic))
    2. La corruption et la peur d’être exclu de la « société » et persécuté.
    3. La vulgarisation des preuves scientifiques.

    Le premier point est très complexe à contrer et c’est ce que vous, les défenseurs du réel, faites tous les jours par vos interventions et vos écrits.

    Le second point, vous êtes peu nombreux à l’avoir dépassé. C’est une bataille personnelle et aussi collective (les italiens ne sont pas frileux sur le sujet car ils ont une expérience nationale historique sur les fakes (opération Glaudio je crois). Ils sont un peu « vaccinés » et ne se laisseront pas duper facilement (d’ailleurs, pas d’attentats en Italie…???). C’est une bataille où l’on peut tout perdre mais aussi se retrouver.

    Le troisième point est intéressant, Mazzucco l’a très bien compris dans ses films (New Pearl Harbor et American Moon), car il rationalise les événements en les décomposant (y compris ceux des debunkers) et en les présentant au final comme des questions simples.

    Cependant, une autre expérience mériterait d’aboutir : Le 911 crashtest. Au départ, un américain exilé (étonnant) avait lancé cette idée  : rassembler 1 million de dollar pour réaliser une expérience de reconstitution à taille réelle des événements du 9/11. A savoir, un avion se crashant dans un immeuble de structure similaire (béton + acier) aux tours du WTC.

    Évidemment, les médias en ont fait la risée du net….La machine est diabolique (vous êtes bien placé pour le savoir).

    Question : avez vous connaissance de cette tentative ? Votre avis ?

    Plus récemment, un site a repris le flambeau : 911 crashtest (https://911crashtest.org).
    La volonté de reconstituer les crashs de façon rigoureuse doit permettre de vulgariser ce que la science démontre : les vidéos des avions du 9/11 sont toutes des fakes tout comme l’histoire officielle….
    Sous toute réserve, cette expérience devrait démontrer :
    • que l’avion explose en majoritairement au contact de l’immeuble (débris au sol)
    • que l’avion ne pénetre pas comme dans une motte de beurre dans l’immeuble
    • que les dégâts sur l’immeuble sont beaucoup plus faibles que ceux du 9/11
    • que l’immeuble ne s’effondre pas
    Bon, je sais, je me suis permis de précéder la science en annonçant le résultat souhaité…mais la théorie scientifique tend a valider ces points. Reste la pratique.

    Si l’absence d’avion est démontré (américan psy opéra) et vulgarisé par l’expérience citée précédemment, tout s’écroule comme une pile d’assiettes (dédicace à QUIRANT).

    Et alors là, cela impliquerait la responsabilité des médias, des gouvernements, de l’armée, des hommes politiques…Un raz de marée sans précédent.

    Courage à vous M. ROBY. N’éteignez pas votre lumière !!! Elles se font rare dans l’obscurantisme actuel.

  18. Bonjour François,
    les statues des 12 apotres situés sur le toit de Notre Dame avaient été découpées au chalumeau et retirées pour
    être emmenées en atelier de restauration. Est il envisageable qu’un ouvrier ait laissé, en partant, un chalumeau allumé et que ceci ait provoqué l’incendie ? Les autorités tairaient ce fait pour ne pas jeter l’opprobre sur cette entreprise ? Je rappelle qu’en 1972, la cathédrale de Nantes avait brulé car un ouvrier avait laissé un chalumeau allumé en partant.
    Bref si vous avez des arguments permettant de réfuter cette hypothèse, je suis preneur.
    Merci
    Bon courage à vous
    Alberic

    1. Bonjour Albéric,

      La première remarque que l’on peut faire concernant votre hypothèse est qu’elle ne colle pas à la réalité puisque, loin de vouloir innocenter une entreprise, les autorités ont avancé l’explication – farfelue – d’un mégot laissé par les ouvriers, ce qui au contraire accuse l’entreprise présente de négligence.

      Ensuite, concernant l’incendie de Nantes en 1972, ce n’est pas “un chalumeau allumé oublié en partant” qui en était la cause (ce qui serait une “négligence” à un niveau jamais vu !) mais une opération de soudure sur un chéneau (donc à l’extérieur) qui a embrasé la charpente via la grosse couche de poussières présente à l’intérieur et l’augmentation de température de celle-ci… on en revient précisément à l’argument central de mon article. Et ce fut d’ailleurs l’État qui dut payer les dégâts en raison de cette négligence, et non l’entreprise.

      Il n’y avait rien de tel à Notre-Dame de Paris, où la charpente était “propre” et surveillée.

      Par ailleurs, il faudrait vérifier quand exactement les 12 apôtres ont été enlevés (pardonnez-moi ne de pas savoir, mais je ne me suis pas penché en détail sur cet incendie tant le côté absurde des explications officielles m’a paru évident) ; mais dans le cas de Nantes, c’est au moment même de l’opération de soudage que l’incendie s’est déclaré, l’ouvrier s’en étant rendu compte et étant allé trouver son chef complètement paniqué.

      Merci pour vos encouragements.

  19. Merci François pour vos explications très convaincantes.. Le fait que vous ne puissiez pas enseigner est une perte sèche pour l’université, mais le but de nos élites dirigeantes n’est pas d’instruire la jeunesse.
    Sinon, quelle est votre conjecture à propos du mode opératoire du déclenchement de l’incendie ?
    Quels types d’accélérateurs ont été utilisés et comment ont ils été installés puis déclenchés ?

    1. Je ne sais pas quel a été le mode opératoire, je ne me suis pas penché sur la question, je me suis contenté de montrer l’invraisemblance du scénario officiel. Certains ont parlé d’un traitement récent des poutres de la charpente par un liquide – dont les bidons auraient pu être fournis à l’entreprise chargée de la pulvérisation, qui ne serait pas nécessairement impliquée dans un quelconque “complot” – c’est une possibilité pour accélérer le feu. Le déclenchement lui-même reste à élucider de toute façon.

  20. M. Roby,

    vous écrivez : “il est totalement déraisonnable de penser que de grosses poutres en chêne puissent (…) se consumer à grande vitesse.”

    Pour l’allumage, je veux bien. Mais du chêne séché pendant 1000 ans et sous des plaques de plomb, une fois parti, ça brûle très vite. J’ai été témoin du feu d’une réserve de bois de chêne (qui n’avait pas 1000 ans de séchage) empilée sous des tôles chez une voisine, en été, c’est parti à toute vitesse et le point de départ a été un feu allumé à une poignée de vieux papiers et de d’ordures ménagères. Les pompiers ont dû longtemps se battre. Le chêne brûle très bien et avec un très gros pouvoir calorifique.

    Le départ de feu à ND n’est sans doute pas accidentel, mais une fois parti, il n’y a rien à ajouter.

    Cordialement

    1. Quelle était la grosseur des morceaux de bois de la réserve de votre voisine ? Le chêne n’est pas la question (il brûle bien en effet, comme la plupart des bois…) mais le rapport surface/volume de ce qui brûle. Cela dit, je suis d’accord, c’est le départ du feu (avec un mégot… LOL comme disent les jeunes) qui est le plus abracadabrantesque.

  21. Je laisse ici un commentaire sans aucun intérêt technique et qui ne demande aucune réponse. À l’adresse de M. ROBY : un immense merci pour vos articles de qualité.

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