Qui a dit ceci :
“Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants.” ?
Qui a dit ceci :
“Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants.” ?
[Note de l’administrateur de ce blog : Dmitry Orlov rappelle fort à propos ici qu’à tout droit est en général associé un devoir et une responsabilité.
Ce que beaucoup semblent oublier, sans doute à force d’écouter la publicité.]
Beaucoup pensent que démonter la théorie du complot officielle du 11 Septembre nécessite de gros efforts intellectuels basés sur des connaissances – notamment scientifiques et techniques – de haute volée. C’est très exagéré : il suffit de savoir lire les journaux – même les “grands” journaux, oui, pas besoin d’aller fouiller dans les recoins1 obscurs de la “complosphère” – et d’avoir le sens de la dérision.
Exemple : le 27 avril 2013, on pouvait lire dans un article du Figaro qu’un morceau d’avion avait été retrouvé sur le site des attentats du 11 septembre (2001, car il y eut aussi un 11 septembre 1973, ne l’oublions pas). Voilà de quoi conforter la thèse complotiste officielle et clouer définitivement le bec aux doux dingues qui osent affirmer qu’il n’y eut point d’avions-suicides à New York City ce jour-là, me direz-vous.
Est-ce bien sûr ?
Qui a dit ceci :
“Si j’avais su qu’il était possible de sauver tous les enfants [juifs] d’Allemagne en les transportant en Angleterre, mais seulement la moitié en les transportant en Palestine, j’aurais choisi la seconde solution” ?
Un antisémite ? Un criminel de guerre ?
[Note de l’administrateur de ce blog : alors que le spectre “antirépublicain” du “fascisme” tente de masquer sa défaite en dansant sur du Jean-Jacques Goldman, faisant rétrospectivement soupirer de soulagement les deux tiers des Français ayant vaillamment fait barrage à la haine et aux zheureslesplussombresdelhistoire, le fascisme 2.0 rode tranquillement ses méthodes afin de mettre en place la dictature “soft”.
Pas au sens de “douce”, mais au sens de “software” : la dictature logicielle, celle qui a compris qu’il est plus efficace et moins coûteux de s’attaquer directement à ce qui commande vos actes et mouvements (la masse gélatineuse située entre vos deux oreilles) plutôt que de contrôler vos actes et mouvements eux-mêmes. Prévoyez de faire fréquemment des mises à jour d’antivirus si vous voulez lui échapper. Et merci à celui qui m’a signalé cet article.]
La campagne électorale présidentielle française s’est transformée en un exercice de propagande. Les électeurs sont bombardés de messages abscons qu’ils n’ont pas le temps d’analyser, mais qui les imprègnent.
À titre d’exemple, lors de son meeting d’Amiens, Emmanuel Macron a accusé Marine Le Pen de s’être réfugiée auprès des Prussiens lors du siège de Paris… en 1870, puis d’avoir partagé l’idéologie destructrice de l’Allemagne… en 1914. Sur ce, il s’est exclamé avec exaltation : « Pas ça !, Pas ça !, Pas ça ! ».
Bien sûr, vous n’avez pas écouté ce message, mais vous l’avez entendu : Marine Le Pen ne serait pas l’incarnation de la Nation qu’elle prétend être, mais de la Trahison. Vous devriez lui faire barrage et donc voter Macron.
Le sociologue Jean-Claude Paye nous explique pourquoi personne n’a réagi à ce délire soigneusement préparé et retransmis sans broncher par toutes les chaînes de télévision.
Par Bruno Guigue – 24 janvier 2017
Vous pourrez faire toutes les primaires que vous voudrez, votre gauche ne nous inspirera que du mépris. Charlatans au sourire enjôleur ou matamores au style mussolinien, vous êtes des progressistes de pacotille. Vous voulez un monde plus solidaire, paraît-il, mais vous n’avez cessé d’approuver l’ingérence occidentale dans les affaires des autres. Honte à vous, héritiers de Guy Mollet ! Votre humanisme se métamorphose toujours en arrogance néo-coloniale. La lutte contre la pauvreté, à vos yeux, c’est lorsque les pays riches commandent aux pays pauvres.
Socialistes, ou gauchistes, vous avez jeté Jaurès aux orties depuis belle lurette. La guerre, vous en redemandez ! Pour répandre la « démocratie », vous comptez sur les vertus pédagogiques des B 52. En guise de publicité pour les « droits de l’homme », vous exigez le bombardement de pays qui ne nous ont rien fait. Ignobles jusqu’au bout, vous réclamez l’embargo, cette arme des riches contre les pauvres. Que vaut votre compassion pour les réfugiés, quand vous privez les Syriens de médicaments pour les punir d’avoir soutenu leur gouvernement ?
Faux-derches de première, vous livrez des armes, en Syrie, à ces allumés de la charia que vous prétendez combattre en France. Affreux terroristes au Bataclan, rebelles modérés à Idleb, quel tour de passe-passe, vous êtes experts en transformation chimique ! Vous dites que vous détestez ces criminels, et pourtant vous les aimez chez les autres. Vous y tenez, à votre lune de miel avec les coupeurs de têtes ! Votre égérie n’est-elle pas Elisabeth Badinter, féministe milliardaire qui clame son islamophobie tout en assurant à la tête d’Havas la promotion publicitaire du royaume saoudien ?
Récemment, le gouvernement français a mis en ligne une page proposant aux internautes de les guider afin de leur éviter de tomber dans les pièges des fausses informations qui pullulent sur internet. En effet, n’importe qui pouvant mettre en ligne n’importe quoi sur la vaste toile mondiale, il est avéré – et logique – que l’on peut y trouver les pires âneries. Cette initiative s’accompagnant d’un schéma de type algorithmique intitulé “le détecteur de théorie du complot”, montrons sur un exemple très simple comment nous pouvons nous en servir.
Qui a dit ceci :
“Jusqu’où vont les racines juives de Hollywood ? Lorsque les directeurs des studios ont réservé une pleine page de publicité dans le Los Angeles Times il y a quelques semaines pour demander que la Screen Actors Guild [syndicat d’acteurs et figurants] règle le conflit, la lettre ouverte était signée par : le président de la News Corp. Peter Chernin (juif), le président de Paramount Pictures Brad Grey (juif), le directeur général de Walt Disney Robert Iger (juif), le président de Sony Pictures Michael Lynton (surprise, juif hollandais), le président de Warner Bros. Barry Meyer (juif), le directeur général de CBS Leslie Moonves (tellement juif que son grand-oncle était le premier Premier Ministre d’Israël), le président de la MGM Harry Sloan (juif) et le directeur général de NBC Universal Jeff Zucker (méga-juif). […] Les Juifs sont tellement dominants que j’ai dû ratisser tous les métiers pour parvenir à trouver six Gentils à des positions supérieures dans les entreprises de divertissement. Lorsque je les ai appelés pour leur parler de leur incroyable avancement, cinq d’entre eux ont refusé de me parler, apparemment de peur d’insulter les Juifs. Le sixième, le président d’AMC Charlie Collier, s’est finalement avéré juif.” ?
Alain Soral piégé par France 2 ? L’antisémite revendiqué Hervé Ryssen dans son livre La mafia juive ?
Dans notre monde de célébrations obligatoires et de superficialité collective tenant lieu de mémoire et de solidarité, nous marquons aujourd’hui la journée internationale des personnes handicapées. Il y a des journées mondiales pour tout : les câlins (21 janvier), les zones humides (2 février, rien à voir avec la précédente), les femmes (8 mars, idem), les Roms (8 avril), les travailleurs (premier mai, logique), l’océan (8 juin), la dignité des victimes de la traite d’êtres humains (30 juillet), la bière (premier vendredi d’août), la paix (21 septembre, en même temps que la journée mondiale pour la maladie d’Alzheimer, peut-être une raison de l’état actuel du monde), l’élimination de la pauvreté (17 octobre, qui démontre chaque année davantage son efficacité), la solidarité avec le peuple palestinien (29 novembre, le voilà donc rassuré, on pense à lui), l’orgasme (au solstice d’hiver de l’hémisphère nord, il faut bien compenser la froidure).
Qui a dit ceci :
“… la grande masse du peuple, dans la simplicité primitive de ses sentiments, sera plus facilement victime d’un grand mensonge que d’un petit. Elle ne commet elle-même, en général, que de petits mensonges, tandis qu’elle aurait trop de honte à en commettre de grands. Elle ne pourra pas concevoir une telle fausseté et elle ne pourra pas croire, même chez d’autres, à la possibilité de ces infâmes perversions, d’une impudence inouïe : même si on l’éclaire, elle doutera, hésitera longtemps et, tout au moins, elle admettra encore pour vraie une explication quelconque qui lui aura été proposée ; qu’il reste toujours quelque chose des plus impudents mensonges, c’est un fait que les plus grands artistes en tromperie et que les associations de menteurs ne connaissent que trop bien et qu’ils emploient dès lors bassement.” ?