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Les sionistes et les nazis ont semé ensemble les graines de l’antisémitisme en Allemagne (True Torah Jews)

jews-against-zionism[Note de l’administrateur de ce blog : je publie ici la traduction d’un article récent paru sur le site anglophone truetorahjews.org. Je ne suis ni expert en judaïsme ni expert en Torah, et me garderai donc bien de dire si ceux qui se présentent eux-mêmes comme les “Vrais Juifs de la Torah” sont plus juifs que les autres, ou plus proches des enseignements de la Torah : à mes lecteurs d’en juger. Mais leur existence est déjà riche d’enseignements, en particulier lorsqu’on la met en parallèle avec leur complète invisibilité médiatique.

Je vous laisse donc apprécier un texte que vous ne trouverez ni dans L’Immonde, ni dans L’Aberration, qui sera certainement qualifié de complotiste par certains, et qui n’est pourtant que de l’histoire récente, comme ses nombreuses références en attestent.

Et de toute façon, vu les nombreuses couleuvres que les Français sont priés d’avaler sur les attentats qu’ils subissent, il est certainement plus raisonnable d’être “complotiste”.]


(publié le 5 avril 2016)

Cette semaine, l’État d’Israël célèbre le triste jour de deuil Yom HaShoah, le jour du souvenir israélien de l’holocauste. Et il ne s’agit pas que de deuil ; c’est un jour où l’on revisite le prétendu statut de refuge qu’aurait Israël pour la communauté juive mondiale. Bien entendu, l’axiome “plus jamais !” sert de litanie sainte, d’engagement sacré pour la sécurité des Juifs.

Mais nous disons qu’en vérité, plus jamais la communauté juive ne sera dupée par les sionistes.

Est-ce que les sionistes contemporains oseraient admettre que leurs ancêtres ont abandonné les Juifs au pire moment ? Que les sionistes n’ont jamais inclus la sécurité des Juifs dans leur but ?

Oui, ce sont les sionistes qui ont soutenu le nazisme, collaboré avec le nazisme, se sont identifiés avec le nazisme – tout ceci à cause de l’idéologie du sionisme, qui était en réalité antisémite.

Une plate-forme commune

Aussi bien le sionisme que le nazisme croient en une déficience propre aux Juifs. La seule différence entre eux est dans la façon dont le problème devrait être réglé. Selon le nazisme, la réponse était d’abord l’émigration et ensuite l’extermination. Les sionistes prêchaient pour l’émigration des Juifs, et la préservation de leur sang en Palestine.

Chaim Weizmann, qui fut le chef de l’Organisation Sioniste Mondiale et ensuite le premier président d’Israël, déclarait son soutien à l’antisémitisme racial de la façon la plus enflammée qui soit.

“Nous aussi sommes d’accord avec les antisémites culturels, dans la mesure où nous pensons que les Allemands de foi israélite sont un phénomène indésirable et démoralisant.” (Lettres et papiers de Chaim Weitzmann v. VII)

En soutien à la discrimination instituée par les nazis envers les citoyens juifs, Weizmann déclara que “chaque pays peut absorber seulement un nombre limité de Juifs s’il ne veut pas avoir des troubles d’estomac. L’Allemagne a déjà trop de Juifs.” (Benjamin Matuvo, “Les désirs sionistes et les actes nazis”)

Pour les sionistes, les lois de Nuremberg étaient simplement une réaffirmation de leur caractère national. La Judische Rundschau [Revue juive, NdT], l’organe officiel sioniste en Allemagne, publia impudemment une citation de A. J. Brandt, le chef de l’association de presse nazie, selon qui l’instauration de ces lois était au bénéfice des Juifs. “L’Allemagne aide le judaïsme à renforcer son caractère national et progresse dans le sens d’une amélioration des relations entre les deux peuples.” (Margaret Edelheim-Muehsam, Réaction de la presse juive au défi nazi, rapport annuel de l’Institut Leo Baeck, vol. V (1960), p. 324)

Pour les sionistes, faire des ouvertures en direction de leurs collègues nationalistes n’était pas un acte irréfléchi mais une tactique politique coordonnée. Dans un article, Joachim Prinz, un sioniste éminent, dévoila le fond de la pensée sioniste : “Tout le monde en Allemagne savait que seuls les sionistes pouvaient valablement représenter les Juifs face au gouvernement nazi. La solution de la question juive ? C’était notre rêve sioniste ! Nous n’avons jamais nié l’existence de la question juive ! La dissimilation [NdT : processus inverse de l’assimilation, terme habituellement utilisé en phonétique] ? C’était notre propre initiative !” (Young Zionist / Londres, novembre 1937, p.18)

Les sionistes : les préférés des nazis

À travers le sionisme, les nazis ont pu avancer des raisons valables de défaire les Juifs de leurs droits. Leur idéologie commune et l’assistance des sionistes conduisit à un favoritisme de la part des dirigeants nazis.

Reinhard Heydrich, chef du bureau central de la sécurité du Reich et innovateur de la Solution Finale, en savait suffisamment pour différencier les sionistes des Juifs, deux entités séparées en vérité. “Nous devons séparer la juiverie en deux catégories… les sionistes et ceux qui favorisent l’assimilation.” Il était submergé par l’émotion lorsqu’il disait au revoir [NdT : on pourrait aussi traduire par “souhaitait bonne chance” dans ce cas] aux sionistes : “Le temps n’est pas loin où la Palestine pourra à nouveau accueillir ses fils qu’elle avait perdus depuis plus de mille ans. Nos meilleurs vœux les accompagnent officiellement.” (Höhne, L’Ordre à de la Tête de Mort – l’histoire des SS, p.333 et Karl Schleunes, La route tortueuse vers Auschwitz)

Adolf Eichmann ne cachait pas son soutien sans réserve au sionisme : “J’ai souvent dit à des Juifs avec qui j’avais affaire que, si j’étais juif, je serais un sioniste fanatique. Je ne pourrais pas imaginer être autre chose. En réalité, je serais le sioniste le plus ardent qu’on puisse imaginer… À vrai dire, il y avait une très grande similitude entre notre façon d’être à la SS et la vision de ces dirigeants sionistes immensément idéalistes.” (Life Magazine, 28 novembre 1960)

Après l’instauration des lois de Nuremberg, le préjugé nazi en faveur des sionistes n’aurait pas pu être plus déterminant. Les deux seuls drapeaux autorisés à être hissés en Allemagne étaient la svastika nazie et l’étoile de David sioniste. Alors que tous les journaux juifs étaient interdits, la seule exception notable était la Judische Rundschau sioniste.

La Gestapo traitait les sionistes avec la déférence due aux sympathisants nazis. La Gestapo de Bavière ordonna que “les membres de l’organisation sioniste ne doivent pas, en raison de leurs activités en faveur de l’émigration vers la Palestine, être traités aussi strictement qu’il est nécessaire de le faire avec les membres des organisations juives allemandes.” (Kurt Grossman, “Sionistes et non-sionistes sous la juridiction nazie dans les années 1930”, cahiers de Herzl vol. VI, p. 340)

Qui est antisémite ?

En mars 1942, Chaim Greenberg, l’éditeur de la Frontière Juive sioniste, admit qu’il fut “un temps où il était bien vu pour les orateurs sionistes de déclarer sur l’estrade que pour être un bon sioniste on doit être d’une certaine façon antisémite.” (Chaim Greenberg, Le mythe du parasitisme juif, Frontière Juive, mars 1942, p. 20).
Cette analyse ne saurait être plus juste. Et la réciproque est vraie également : pour être pro-juif, on doit être d’une façon ou d’une autre antisioniste.

La question qui se pose à nous aujourd’hui n’est pas ce qu’était le nazisme, mais plutôt, ce que le sionisme et ses soutiens continuent à être.

 

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