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Vers la féminisation ?

Le genre : sociologie punk

“La seule pensée qui vive est celle qui se maintient à la température de sa propre destruction.”

Cette citation d’Edgar Morin convient à merveille pour illustrer la pensée sans concession d’Alain Soral, sorte d’encyclopédiste punk toujours en avance d’un concept, “brutalement honnête” comme dirait son ami Gilad Atzmon, et aussi froid dans ses analyses écrites qu’il semble hypersensible dans ses improvisations vidéo.

Ce livre, publié en 1999, est une des raisons qui poussent bien des “prescripteurs d’opinion” (ces agents de la circulation des idées veillant à canaliser les flux d’information dans les circuits autorisés) à le traiter de “sexiste” et de “misogyne”. Ce sont les mêmes qui généralement le traiteront d’ “idéologue antisémite d’extrême-droite”, alors qu’il met dans cet ouvrage Rosa Luxemburg sur un piédestal… comprenne qui pourra.

L’écriture d’Alain Soral étant elle-même d’une concision extrême, et l’ensemble du livre aussi difficile à éclairer par parties qu’il est risqué d’enlever un rouage au mécanisme d’une montre suisse sans la faire s’arrêter, je me garderai bien ici d’en faire un résumé ou d’en éclairer un passage particulier. Je me contenterai d’en citer le sous-titre (qui n’apparaît pas sur la couverture, mais seulement dans les pages intérieures) :

“Démontage d’un complot antidémocratique”

 

Il s’agit donc, comme toujours chez Soral, de sociologie du pouvoir. Et on comprend que le pouvoir ne l’aime pas, car il est dorénavant à nu.

Guy Béart la vérité

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