[Note de l’administrateur de ce blog : il semble que le premier sinistre de l’aFrance ait décidé de hâter la transition vers un monde nouveau.
D’une certaine façon, on peut lui dire merci, comme on peut dire merci à Manuel Valls d’avoir promu le visionnaire Alain Soral et le génial humoriste (tout aussi visionnaire) Dieudonné M’bala M’bala.
On pourra améliorer la compréhension de la situation en lisant l’excellent livre de Jean-François Gayraud, Le nouveau capitalisme criminel.]
Réseau Voltaire, 20 octobre 2020
Le modèle occidental, basé sur le capitalisme et la démocratie, ne parvient plus ni à défendre l’intérêt général, ni à garantir la souveraineté populaire. En accumulant ces deux échecs, il réunit les deux ingrédients d’une révolution généralisée.
La crise du capitalisme
Historiquement, la crise de l’Occident a débuté avec la crise du capitalisme américain, en 1929. À l’époque, les livres et journaux affirmaient majoritairement que la concentration du capital stérilisait l’économie en empêchant la concurrence dans de nombreux domaines. Alors que la famine sévissait aux USA, trois modèles politiques étaient proposés par la presse de l’époque pour sortir de cette impasse économique :
le léninisme avec la nationalisation de tous les biens de production au risque d’anéantir toute initiative individuelle ;
le fascisme de l’ancien représentant de Lénine en Italie, Benito Mussolini, qui prévoyait non pas de lutter contre la concentration du capital, mais de l’organiser au sein de corporations, au risque de faire perdre aux salariés toute possibilité de résister à des employeurs abusifs ;
le progressisme de Franklin Roosevelt pour qui la technologie devait relancer l’économie et apporter la solution pour autant que l’on rétablirait la concurrence en démantelant les grandes sociétés (selon la doctrine de Simon Patten).