Le “référent Covid” dans les entreprises sera-t-il armé ? (E&R)

[Note de l’administrateur de ce blog : aucun totalitarisme n’avance en se présentant comme tel ; c’est toujours “pour le bien” et “parce que c’est nécessaire” que les mesures les plus violentes et attentatoires aux libertés sont prises.]


Un jour, à La Rédaction, on s’est moqué du chief happiness officer, le responsable dans l’entreprise du bonheur général. Le CHO n’était pas obligatoire, c’était juste une tendance à la con comme il y en a beaucoup dans le monde du nouveau management. Mais là, l’oligarchie vient de nous pondre une nouveauté intrigante, un œuf d’autruche qui sortirait d’un cul de poule bien malade…

Le référent Covid, c’est le fayot qui va être désigné dans chaque entreprise pour faire respecter la répression sanitaire du gouvernement vendu aux grands intérêts pharmaceutiques.

« Les entreprises, obligées d’organiser des mesures sanitaires dans les locaux, attendent de savoir si elles seront obligées de désigner un “référent Covid”. C’est la mesure qui reste en suspens dans le nouveau protocole destiné à déconfiner les usines et les bureaux. Mais certaines entreprises ont déjà pris les devants. Noémie Gillon a ainsi été désignée pour traquer le non respect des règles sanitaires sur les chantiers d’une entreprise. Port du masque, distanciation sociale, elle à l’œil sur tout. » (France Info)

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Décryptage du système économique global [6/7] : Géopolitique de l’entreprise capitalistique – 2/2 (le saker francophone)

dallozPar Valérie Bugault – le 21 février 2016

Nous verrons, dans cette seconde partie, les changements juridiques à apporter à l’entreprise capitalistique pour transformer celle-ci en facteur d’organisation et de paix sociale.

Seconde sous-partie – Le renouveau du modèle d’entreprise capitalistique : un instrument de politique économique au service des peuples

L’entreprise de type capitalistique est aujourd’hui l’acteur juridique qui détient le rôle prééminent sur la scène mondiale.

Afin de remettre l’entreprise à sa bonne place, les États doivent reprendre le contrôle juridique de l’entreprise de type capitalistique. Pour ce faire, il est absolument indispensable de rendre juridiquement impossible la constitution de conglomérats, véritables empires économiques. En effet, la constitution de groupes de sociétés serait utilisée comme moyen par les principaux propriétaires de capitaux pour échapper aux contraintes juridiques de la notion d’entreprise conçue comme étant au service du bien commun. La nouvelle définition de l’entreprise doit acter que la notion de groupe de sociétés est l’ennemie des États et rendre impossible la constitution de ces groupes.

Dans ces conditions, donner une définition juridique précise du concept d’entreprise permettrait de remettre cette dernière sous le contrôle politique des États. Cela aurait pour effet de réintégrer l’entreprise dans la fonction d’organisation sociale qu’elle aurait toujours dû avoir. Le fait économique reprendrait dès lors sa juste place au sein de la collectivité humaine : celle de faciliter les échanges et de participer à la recherche d’un mieux-être collectif. Le fait économique redeviendrait soumis au fait politique.

Nous exposerons ci-dessous les conditions nécessaires, non suffisantes mais indispensables, qui permettraient au concept d’entreprise d’intégrer sa juste place dans l’organisation sociale et politique.

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