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Le piège médiatique

Ce n’est pas un hasard si dans le “nuage de mots” qu’on peut trouver à droite sur cette page, “mediamensonges” est le plus important. C’est en effet par la prise de conscience de la multiplicité des mensonges qui nous entourent qu’est née la motivation d’écrire ce blog, car comme le disait Eric Arthur Blair alias George Orwell, “à une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire1.

D’autres ont eu cette envie avant moi, et à l’occasion de divers événements, comme Étienne Chouard qui a compris la nature illusoire de notre “démocratie” au moment du référendum sur la constitution européenne de 2005, et qui selon le très dérangé Francis Kalifat appartient à “l’extrême-droite” – mais le régime sioniste suprémaciste qu’il soutient ne saurait, bien sûr, être classé dans la même catégorie ! Ou encore Vincent Lapierre, docteur en économie et grand connaisseur du chavisme devenu journaliste par réaction aux mensonges des media occidentaux sur l’homme qu’il admire et dont il a traduit les discours.

Vincent m’a interrogé le 13 septembre dernier à Paris, au sujet des persécutions lancées contre moi par le lobby sioniste, et permis de remuer ainsi quelques consciences alors que la discrétion est de mise lorsqu’il s’agit de faire taire par les moyens les plus arbitraires – comme la loi Gayssot, véritable couteau suisse de la répression politique – les antisionistes ou tous ceux qui rappellent des évidences gênantes : par exemple, que la science est allergique aux dogmes, et que l’imposition par la menace d’un dogme historique revient à rayer l’histoire de la liste des sciences. Je suis donc très reconnaissant à Vincent d’avoir diffusé cette vidéo, que vous pouvez voir ci-dessous et totalisant à ce jour plus de 54 000 vues :

Mais qui aime bien châtie bien, et j’ai tout de même quelques reproches à lui faire quant aux choix qu’il a faits pour le montage. Le titre apparaissant à l’écran n’est pas critiquable ni même exagéré : en effet, selon le CRIF je suis un “savant fou”, un “militant d’extrême-droite halluciné” dont le cas “ressort de la psychiatrie”. Par contre la présentation des griefs retenus officiellement contre moi par mon université (de 29 à 35 secondes dans la vidéo) est fausse, ou au moins trompeuse : bien entendu, aucun texte ne permet de me condamner pour exprimer “ma sympathie pour Christophe Oberlin” ou même (pour l’instant) pour mes tentatives de vulgarisation sur la physique harrypotterrienne de la théorie du complot officielle sur le 11 Septembre.

La censure doit donc s’exercer par des moyens détournés, comme une prétendue “lutte contre le racisme et l’antisémitisme”2 ou encore la chasse aux “négationnistes”, un terme vide de sens au plan épistémologique, puisqu’on peut l’appliquer même aux “vedettes” de l’histoire de la Shoah dont les œuvres sont massivement diffusées dans toutes les bibliothèques, et dont les propos3 ont servi de base à l’introduction de l’article “Les sixmillions” .

Il est certes commode de faire s’indigner les spectateurs d’une vidéo par des actes d’accusation révoltants, mais il est plus salutaire à mon sens de leur faire comprendre comment s’opère un lent glissement vers la dictature, comment le diable prend peu à peu le contrôle des consciences au nom du Bien et comment, aujourd’hui comme en 1940, les collabos se mettent à son service avec la certitude – plus ou moins molle suivant leur degré d’intelligence – d’être du bon côté. Et pour cela, mieux vaut décortiquer – ce qui demande certes plus de temps – les prétextes raisonnables d’une accusation pour montrer leur déraison, plutôt que d’asséner d’emblée de vraies raisons4 qui ne sont jamais officiellement avancées.

Récemment, Vincent Lapierre a fait un reportage lors d’une séance de dédicaces à la Nouvelle Librairie des ouvrages d’Éric Zemmour, ce journaliste victime de “censure promotionnelle”, protégé par d’importants moyens policiers et qui s’enrichit en diffusant massivement du sous-Soral avec du racisme anti-Arabe et de l’islamophobie en plus5. On note dans ce reportage, où Vincent apparaît à l’écran, une certaine complaisance avec le public d’Éric Zemmour qui tranche avec le générique du Média pour Tous, reprenant quelques actions “héroïques” des reportages passés de Vincent Lapierre et s’affirmant “le média authentique du peuple français”. Alain Soral en a fait une très intéressante analyse, que certains pourront trouver dure par moments – c’est du Soral – mais qui est toujours argumentée et rationnelle. Le fin sociologue – ou sociologue punk, diront certains – qu’est Alain Soral montre très bien le danger de la médiatisation lorsqu’elle aboutit à la recherche de la popularité au détriment de la profondeur de réflexion, à “capitaliser” sur des actions courageuses passées pour se “fondre dans le moule” d’une pseudo-contestation soigneusement encadrée par le pouvoir.

Orwell disait encore : “Parler de liberté n’a de sens qu’à condition que ce soit la liberté de dire aux gens ce qu’ils n’ont pas envie d’entendre.”6 Pour cette raison, et aussi pour montrer à ceux qui en doutent encore qu’Alain Soral n’est pas un “facho” mais un vrai penseur, je diffuse ci-dessous le commentaire par Alain Soral de la vidéo de Vincent. En espérant qu’il en tirera des leçons !

  1. In a time of deceit telling the truth is a revolutionary act.
  2. Dont les acteurs sont d’inconditionnels défenseurs du régime d’apartheid israélien, qui ont eu le culot de reprocher à France 2 la diffusion d’un documentaire sur Gaza et d’en redouter les “conséquences dramatiques sur les français juifs” alors qu’ils en sont les premiers responsables, voulant imposer de force les équations Israël  = État juif et antisionisme = antisémitisme.
  3. que certains collègues, sans doute peu entraînés à la recherche bibliographique et croyant qu’ils venaient de moi, ont qualifiés de “gerbants”
  4. Il est en effet très mal vu par le pouvoir véritable de soutenir un antisioniste ayant défendu Dieudonné, ou de montrer l’effroyable imposture des attentats du 11 Septembre pour faire comprendre qu’ils ne relevaient en rien du terrorisme “islamiste”.
  5. Mais il paraît que c’est Soral le raciste…
  6. “If liberty means anything at all, it means the right to tell people what they do not want to hear.”

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