Home » Mediamensonges » Non classé » Travaux Pratiques » Paroles d’experts : vaccins Covid et grossesse

Paroles d’experts : vaccins Covid et grossesse

Nous avons déjà vu dans cet article qu’il était possible d’induire en erreur sans mentir frontalement : le cœur de métier des publicitaires a bien sûr été amplement mis à contribution par les laboratoires pharmaceutiques pour exagérer l’utilité des vaccins anti-COVID, que ce soit en entretenant la confusion entre les notions d’efficacité absolue et d’efficacité relative (définies ici), ou en passant sous silence – voire en niant, ce qui constitue là un bon gros mensonge – l’existence de traitements efficaces et sûrs contre cette maladie, obtenus en réutilisant des médicaments anciens, peu chers et aux effets secondaires bien connus, y compris à long terme.

Cependant, le but d’un laboratoire pharmaceutique étant de faire du profit et pas de soigner, il faudrait être naïf pour s’étonner et s’offusquer de telles pratiques, que tout le monde considère comme normales quand il s’agit de vendre de la purée ou des aspirateurs, et qui n’ont évidemment aucune raison de disparaître lorsque la marchandise vendue est bien plus profitable encore – et qu’on peut l’écouler par un système de vente forcée. Il vaut mieux concentrer son indignation sur ceux dont le métier devrait être de protéger la population d’une recherche de profit sans limite confinant à la prédation pure et simple : les représentants élus, dont l’incorruptibilité reste à établir, mais aussi les scientifiques auréolés de leur objectivité, dont chacun utilise les travaux comme s’ils ne pouvaient jamais être mis en doute.

Cette infaillibilité scientifique est un mythe qu’il faut abattre : d’une part, les scientifiques de profession ne sont pas des êtres purs consacrant toute leur vie et leur énergie à la recherche de la Vérité, mais des être sociaux soumis à des contraintes hiérarchiques, budgétaires et psychiques les rendant corruptibles comme les autres ; et d’autre part, même dans le cadre d’une recherche sincère de vérité il arrive qu’ils se trompent, et parfois dans les grandes largeurs, par le simple fait que leur hyper-spécialisation les rend parfois aveugles à des évidences criantes. La science ne fait pas que combattre l’obscurantisme, elle en produit aussi de nouveaux.

Le 21 avril 2021, le New England Journal of Medicine – l’une des publications médicales les plus respectées – sortait un article intitulé Preliminary Findings of mRNA Covid-19 Vaccine Safety in Pregnant Persons, c’est-à-dire Résultats préliminaires sur la sécurité des vaccins anti-Covid-19 à ARN messager chez les personnes enceintes. On notera le très inclusif “personnes”, comme si pouvaient être enceintes d’autres personnes que des femmes, mais on ne s’arrêtera pas à ce détail. La version PDF de l’article, paginée et à laquelle je me réfère pour la suite, se trouve ici.

Une lecture rapide – comme celle que fait tout chercheur, ou tout médecin, débordé par les tâches diverses – ne déclenche aucun signal d’alarme particulier : selon la conclusion du résumé, “les résultats préliminaires n’ont montré aucun problème de sécurité évident parmi les personnes enceintes qui ont reçu les vaccins anti-Covid-19 à ARN messager1. Mais une lecture plus attentive montre qu’il ne faut pas toujours prendre le résumé d’un article pour un reflet fidèle des données qu’il contient.

Le corps de l’article commence par quelques rappels chronologiques et de bon sens : les premiers vaccins à avoir reçu une autorisation d’utilisation d’urgence aux USA, en décembre 2020, sont deux vaccins à ARN messager, celui des laboratoires Pfizer / BioNTech (connu sous la dénomination BNT126b2) et celui du laboratoire Moderna (connu sous la dénomination mRNA-1273). Les femmes enceintes avaient été exclues des essais cliniques précédant cette autorisation ; cependant, celles-ci étant considérées comme plus à risque de complications sévères en cas d’infection par le SARS-Cov2, ces vaccins furent néanmoins proposés aux femmes enceintes qui le souhaitaient, suivant les recommandations des Centers for Disease Control (CDC) aux États-Unis.

L’article poursuit en indiquant qu’une surveillance des grossesses postérieure à l’autorisation d’urgence est par conséquent nécessaire afin d’évaluer la sûreté de ces vaccins, sur lesquels on ne dispose que de très peu de recul ; il est difficile de ne pas tomber d’accord avec les auteurs sur ce point.

S’ensuit, comme dans tout article scientifique, un exposé détaillé de la méthode employée que j’éviterai d’infliger à mes lecteurs. Les auteurs utilisent le système de surveillance V-safe mis en place par les CDC dans le cadre du programme de vaccination anti-Covid, ainsi que le système de vigilance VAERS, dont nous avons déjà parlé ici, pour identifier les personnes enceintes et vaccinées, âgées de 16 à 54 ans (quand même !). Ils comparent en outre cet échantillon à un autre similaire en âge, mais de femmes vaccinées non enceintes.

Page 3, section “résultats”, on apprend que les données utilisées pour l’étude provenaient de 35 691 personnes participant au programme V-safe, identifiées comme enceintes entre le 14 décembre 2020 et le 28 février 2021. Sur ce total, seulement 3 958 étaient inscrites sur le registre de grossesse V-safe (V-safe pregnancy registry) collectant les données précises sur l’issue de la grossesse, les autres permettant de documenter les divers effets secondaires dus à l’injection vaccinale pour le cas particulier des femmes enceintes. Sur les 3 958 femmes, 92 avaient reçu une première dose dans la période entourant la conception (de 30 jours avant les dernières règles jusqu’à 14 jours après), 1 132 au cours du premier trimestre de grossesse, 1 714 au cours du deuxième trimestre et 1 019 au cours du troisième trimestre (ce qui fait un total de 3 957, une donnée étant manquante), comme le résume le tableau 3 à la page 7.

La section “discussion”, page 5, est rassurante tout en restant prudente : “Bien qu’elles ne soient pas directement comparables, les proportions de complications néonatalogiques et de grossesse (par exemple, perte du fœtus, naissance prématurée, petite taille par rapport à l’âge gestationnel, anomalies congénitales et décès néonataux) parmi les participantes dont la grossesse a été menée à terme dans le registre des grossesses V-safe semblent être similaires aux incidences publiées pour les populations de femmes enceintes étudiées avant la pandémie de Covid-19.2 Bref, il y a bien sûr des problèmes, mais pas plus que d’habitude.

L’article devient, page 8, plus précis que son résumé en affirmant : “Les premières données du système de surveillance V-safe, du registre de grossesse V-safe et du VAERS n’indiquent aucun signal d’alarme évident en matière de sécurité concernant la grossesse ou la néonatalogie associées à la vaccination Covid-19 dans le troisième trimestre de grossesse.3 On comprend qu’un résumé est par nature plus succinct que l’article complet, mais on verra que cette précision temporelle absente de l’abstract change tout pour l’interprétation des données.

L’article enchaîne d’ailleurs – et termine – avec des propos de bon sens : “Une surveillance continue est nécessaire pour évaluer plus précisément les problèmes liés à la maternité, à la grossesse, à la néonatalogie et à l’enfance associés à la vaccination des mères contre la Covid-19, y compris aux stades précoces de la grossesse et pendant la période précédant la conception.4 Ce genre de précaution oratoire est d’une totale banalité dans les publication scientifiques où les auteurs, tout en prétendant naturellement apporter leur pierre à l’édifice du savoir, rappellent toujours que celui-ci est inachevé, ne serait-ce que pour justifier leur budget de recherche à venir.

Mais les auteurs ont-ils véritablement tiré toutes les conclusions des données à leur disposition ? À y regarder de plus près, il semble que non. Déjà, au bas de la page 6, quelques lignes pouvaient faire tiquer : “Nous n’avons pas été en mesure d’évaluer les effets indésirables qui pourraient être associés à une exposition en début de grossesse, tels que les anomalies congénitales, car aucune des femmes enceintes qui ont été vaccinées en début de grossesse n’a donné naissance à un enfant vivant répertorié dans le registre des grossesses V-safe à ce jour ; le suivi est en cours.5 Ah bon ? Comment est-il possible d’écrire qu’il n’y a “aucun signal d’alarme évident en matière de sécurité concernant la grossesse” alors qu’aucune grossesse n’a abouti à une issue heureuse pour les femmes vaccinées en début de grossesse ? Regardons d’un peu plus près le tableau 4 de l’article, à la page 8 (cliquer sur l’image pour une meilleure définition).

Les avortements spontanés (fausses couches) signalés dans le registre des grossesses V-safe sont au nombre de 104 sur 827, soit 12,6 %, une proportion tout à fait “dans la norme” si on la compare à ce qui est publié dans la littérature médicale (colonne “Published Incidence” indiquant une fourchette large de 10 à 26 %). Mais la légende du tableau nous apprend que 700 participantes sur 827 ont reçu leur première dose de vaccin au cours du troisième trimestre de grossesse. Autrement dit, seulement 127 l’ont reçue au cours des premier ou deuxième trimestres… or les avortements spontanés signalés ont eu lieu avant 20 semaines de gestation comme il est précisé dans le tableau.

Sachant qu’un trimestre fait 13 semaines, deux en font 26, et les fausses couches signalées concernent donc non pas 827 femmes, mais 127 6 : 104 sur 127 ont perdu leur bébé en étant vaccinées au cours des deux premiers trimestres, soit 82 %. Et plus précisément, comme l’indique encore la légende du tableau, 96 des 104 avortements, soit 92 %, ont eu lieu au cours du premier trimestre. Il serait intéressant de savoir combien des 104 femmes ont eu leur première injection au cours du premier trimestre, ce qui, sauf erreur de ma part, n’est pas précisé… Dans la phrase “aucune des femmes enceintes qui ont été vaccinées en début de grossesse n’a donné naissance à un enfant vivant répertorié dans le registre”, faut-il entendre “début de grossesse” par “premier trimestre” ? Il y a bien 1 132 femmes dans le registre qui ont eu leur première injection au premier trimestre, mais à la date de l’étude, leur suivi était loin d’être terminé.7

Avec des résultats aussi catastrophiques, même en tenant compte de la taille limitée de l’échantillon donc de sa puissance statistique relativement faible, est-il raisonnable de conclure que rien de particulier n’est à signaler ? À l’évidence, non : tout préliminaires qu’ils soient, ces résultats auraient dû conduire les auteurs à publier une mise en garde très claire – ce que d’autres ont fait – pour toutes les femmes qui auraient l’idée de se faire vacciner en cours de grossesse (et pour tous les médecins qui les suivent), tout particulièrement dans la période très sensible qu’est le premier trimestre.

Quand on pense que le moindre verre de vin pris par une femme enceinte fait passer celle-ci pour une écervelée irresponsable, que la plupart des médicaments (même les plus anodins) sont déconseillés pendant la grossesse, comment peut-on concevoir de recommander aux femmes enceintes de se faire injecter un traitement expérimental, même en l’absence totale de données sur ses effets négatifs ? Et que penser alors des scientifiques qui, en présence de signaux clairs et très alarmants, choisissent de les ignorer et d’en présenter un résumé extrêmement trompeur ?

Lorsque des psychopathes sans foi ni loi, guidés par la richesse matérielle et le pouvoir davantage que par le caractère sacré de la vie et de la justice, élaborent et réalisent une tromperie à l’échelle mondiale en exécutant de sang-froid des milliers de victimes innocentes, ils bénéficient sur l’immense majorité des Terriens d’un avantage compétitif : l’être humain normalement constitué ne peut concevoir qu’un tel crime soit possible, et refuse donc de l’analyser froidement afin de pouvoir en identifier les coupables et les mettre hors d’état de nuire.

Lorsque ces mêmes psychopathes – ou d’autres, ayons l’esprit large – pensent qu’ils peuvent traiter ce qui est le plus sacré pour l’immense majorité des Terriens : le miracle de la procréation, comme une variable sans importance, lorsqu’ils s’attaquent aux enfants (innocents parmi les innocents), qu’il faudrait vacciner contre une maladie qui ne les concerne pas8, ou dont les mères devraient être vaccinées avant leur naissance avec un produit dont les effets à long terme pourraient être pires encore que ceux à court terme9, ils commettent au contraire une erreur stratégique qui conduit, d’abord au dévoilement de leur véritable nature auprès du plus grand nombre, et ensuite inéluctablement à la révolte précédant leur chute.

Et peu importe de savoir si certains scientifiques sont complices par bêtise, par lâcheté ou par inconscience.

________________

Remarque finale ajoutée suite à un commentaire :

Pour rebondir sur la remarque de philouie qui suggère que la durée de l’étude pose problème (ce qui est vrai, car les femmes vaccinées en début de grossesse n’ont pu dans cette étude être suivies jusqu’à un terme normal), je précise que je ne reproche pas tant aux auteurs de mentir sur les données que de tirer des conclusions rassurantes à partir de données (nécessairement) incomplètes.

Par ailleurs il semble que les données sur la fréquence “normale” des avortements spontanés soient assez floues, puisqu’on dit ici sous la supervision d’un professeur de médecine qu’elle varie entre 4 et 8 % (c’est-à-dire très nettement moins que les 10 à 26 % de l’article), là qu’elle avoisine les 10 %, ou encore dans cette étude iranienne qui évalue l’influence de l’exposition aux solvants organiques sur la grossesse, qu’elle n’est que de 2,9 % chez les femmes non exposées aux solvants organiques mais de 10,7 % chez les femmes exposées à ces produits (dans une usine de produits pharmaceutiques de la banlieue de Téhéran). Et Wikipédia parle d’une fausse couche sur quatre cas de grossesse soit 25 %… tandis que sur ce manuel de santé en ligne de l’industriel Merck, Sharp & Dome, on écrit que “l’incidence des fausses couches spontanées va jusqu’à environ 20 % des grossesses confirmées”. Qui croire ? Il semble assez facile de trouver des sources qui arrangent la démonstration. Lesquelles sont les plus proches de la réalité ? Mystère (pour moi)…

Quant à la fréquence relative des avortements spontanés en fonction de l’avancement de la grossesse, ce cabinet de gynécologie américain affirme que 80 % d’entre eux ont lieu au cours du premier trimestre (avortements précoces). Si ce chiffre (certainement approximatif) est correct, alors, compte tenu du poids statistique des femmes vaccinées au premier trimestre dans l’échantillon de celles vaccinées en cours de grossesse (1 132 / 3 865 = 0,293), qui est légèrement inférieur à 1/3, la proportion de 92 % d’avortements spontanés (96 / 104) survenant au premier trimestre est bien inquiétante puisque la proportion attendue serait 80 % × (0,293 / 0,333) = 70 %. Ou, si l’on préfère, le chiffre brut de 92 % corrigé du poids statistique pour en déduire un pourcentage d’avortements spontanés précoces sur tout le cours de la grossesse aboutirait à… 92 % × (0,333 / 0,293) = 105 %, ce qui montre qu’il ne faut pas espérer des statistiques sur de petits nombres et des données imprécises plus que ce qu’elles ne peuvent offrir.

  1. “Preliminary findings did not show obvious safety signals among pregnant persons who received mRNA Covid-19 vaccines.”
  2. “Although not directly comparable, the proportions of adverse pregnancy and neonatal outcomes (e.g., fetal loss, preterm birth, small size for gestational age, congenital anomalies, and neonatal death) among participants with completed pregnancies from the v-safe pregnancy registry appear to be similar to the published incidences in pregnant populations studied before the Covid-19 pandemic.”
  3. “Early data from the v-safe surveillance system, the v-safe pregnancy registry, and the VAERS do not indicate any obvious safety signals with respect to pregnancy or neonatal outcomes associated with Covid-19 vaccination in the third trimester of pregnancy.”
  4. “Continued monitoring is needed to further assess maternal, pregnancy, neonatal, and childhood outcomes associated with maternal Covid-19 vaccination, including in earlier stages of pregnancy and during the preconception period.”
  5. “We were unable to evaluate adverse outcomes that might occur in association with exposures earlier in pregnancy, such as congenital anomalies, because no pregnant persons who were vaccinated early in pregnancy have had live births captured in the v-safe pregnancy registry to date; follow-up is ongoing.”
  6. En réalité, le total pourrait même être inférieur à 127 puisque des femmes ont pu être vaccinées entre 20 et 26 semaines ; il s’agit donc ici de l’hypothèse la plus optimiste.
  7. limited follow-up calls had been
    made at the time of this analysis”, p.4
  8. Les seuls cas graves ou décès parmi eux ont toujours touché des personnes présentant des comorbidités importantes.
  9. Avons-nous déjà oublié le scandale du Distilbène ?

5 commentaires sur “Paroles d’experts : vaccins Covid et grossesse

  1. Est ce que le problème n’est pas simplement un problème de durée de l’étude. Celle-ci se déroulant sur trois mois, ne peuvent être comptabilisé comme arrivant à termes que les femmes ayant donné naissance à un enfant sain vaccinées au troisième trimestre ou celle ayant avorté dans les trois mois suivant l’injection excluant de fait, les femmes vaccinés en début de grossesse mais n’ayant pas encore accouché . De sorte que les chiffres à comparer seraient les 1137 femmes vaccinés en début de grossesse et les 104 avortements précoces, ce qui serait, dans la norme.

    1. En effet, la durée de l’étude pose problème, puisque les grossesses durent généralement trois trimestres et que le recul manque, les données portant sur des femmes vaccinées au mieux fin décembre. Mais justement on peut reprocher aux auteurs, même si “le suivi est en cours” et que l’on ignore encore l’issue des grossesses pour la totalité des 1 132 femmes ayant reçu l’injection lors du premier trimestre, de conclure que “rien de spécial ne se passe” sachant que les 104 avortements spontanés constatés ont touché des femmes vaccinées au cours des deux premiers trimestres, et surtout du premier (96 sur 104).

      Même s’il n’était pas encore possible, vu la date d’autorisation (conditionnelle) du vaccin, de constater des fins de grossesse heureuses pour les femmes vaccinées en tout début de grossesse (si l’on considère que le 14 décembre, date la plus ancienne du registre, correspond à la fin du premier trimestre, il aurait fallu attendre mi-juin pour le terme normal de cette grossesse-là), la répartition des femmes vaccinées en fonction du trimestre de vaccination dans l’échantillon (respectivement 1132 / 1714 / 1019) ne devrait pas, statistiquement, conduire à une telle sur-représentation des avortements spontanés au cours du premier trimestre, même en tenant compte du caractère sensible de celui-ci dans la grossesse. Les femmes vaccinées au cours du premier trimestre représentent en effet 29 % du total, et celles au cours du deuxième 43 %, soit 51 % de plus. Or les avortements spontanés étaient au nombre de 8 au deuxième semestre, 12 fois moins qu’au premier.

      Pour répondre peut-être plus précisément à votre objection, la phrase “aucune des femmes enceintes qui ont été vaccinées en début de grossesse n’a donné naissance à un enfant vivant”, que je mets en évidence dans l’article, me fait sursauter non parce qu’elle indiquerait que toutes les femmes enceintes vaccinées en début de grossesse sont amenées à perdre leur enfant (il est impossible de le savoir à ce stade pour les raisons que vous évoquez), mais parce que les auteurs tirent d’une absence de données (ou de données très partielles) un message rassurant sans fondement.

      1. Effectivement. On peut dire que cette étude est une fraude dans la mesure où elle prétend étudier sur deux mois et demi, un processus de neufs mois. Tout en mélangeant des choux et des carottes.

        1. Une fraude, peut-être pas (justement parce que ses limitations sautent aux yeux) mais en tout cas le compte-rendu qui en est fait dans le résumé est fortement trompeur.

          En matière de fraude, on a maintenant l’étalon-or du Lancetgate (sur lequel Véreux s’est basé pour interdire l’hydroxychloroquine) qui sera difficile à dépasser !

  2. Le Covid a transformé les journalistes en infectiologues. Inversément, des infectiologues comme Didier Raoult en journaliste. Mieux vaut rire que pleurer.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *