Paroles d’experts : vaccins Covid et grossesse

Nous avons déjà vu dans cet article qu’il était possible d’induire en erreur sans mentir frontalement : le cœur de métier des publicitaires a bien sûr été amplement mis à contribution par les laboratoires pharmaceutiques pour exagérer l’utilité des vaccins anti-COVID, que ce soit en entretenant la confusion entre les notions d’efficacité absolue et d’efficacité relative (définies ici), ou en passant sous silence – voire en niant, ce qui constitue là un bon gros mensonge – l’existence de traitements efficaces et sûrs contre cette maladie, obtenus en réutilisant des médicaments anciens, peu chers et aux effets secondaires bien connus, y compris à long terme.

Cependant, le but d’un laboratoire pharmaceutique étant de faire du profit et pas de soigner, il faudrait être naïf pour s’étonner et s’offusquer de telles pratiques, que tout le monde considère comme normales quand il s’agit de vendre de la purée ou des aspirateurs, et qui n’ont évidemment aucune raison de disparaître lorsque la marchandise vendue est bien plus profitable encore – et qu’on peut l’écouler par un système de vente forcée. Il vaut mieux concentrer son indignation sur ceux dont le métier devrait être de protéger la population d’une recherche de profit sans limite confinant à la prédation pure et simple : les représentants élus, dont l’incorruptibilité reste à établir, mais aussi les scientifiques auréolés de leur objectivité, dont chacun utilise les travaux comme s’ils ne pouvaient jamais être mis en doute.

Cette infaillibilité scientifique est un mythe qu’il faut abattre : d’une part, les scientifiques de profession ne sont pas des êtres purs consacrant toute leur vie et leur énergie à la recherche de la Vérité, mais des être sociaux soumis à des contraintes hiérarchiques, budgétaires et psychiques les rendant corruptibles comme les autres ; et d’autre part, même dans le cadre d’une recherche sincère de vérité il arrive qu’ils se trompent, et parfois dans les grandes largeurs, par le simple fait que leur hyper-spécialisation les rend parfois aveugles à des évidences criantes. La science ne fait pas que combattre l’obscurantisme, elle en produit aussi de nouveaux.

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Covid-19 : le vaccin de Moderna existe depuis le 13 janvier et il a été mis au point en un week-end (La Dépêche)

[Note de l’administrateur de ce blog : pour ceux qui n’auraient pas encore compris la véritable nature de cette “p(l)andémie”. Mais qui ne croient pas aux miracles.]


Le vaccin du laboratoire américain Moderna, qui va être mis sur le marché, a été globalement imaginé dès le 13 janvier 2020. La technologie nouvelle qu’il utilise, l’ARN messager, a dû subir toute une phase de tests comme n’importe quel vaccin.

13 janvier 2020. Le coronavirus touche la Chine de plein fouet mais pas encore notre pays. La France ne sait pas encore que le Covid-19 va tuer 56 000 Françaises et Français à ce jour. Le premier confinement entrera en vigueur le 17 mars dans notre pays.

Le 13 janvier, c’est pourtant à cette date que l’équipe de recherche du laboratoire américain Moderna, associée aux instituts américains de recherche sur la santé (NIH), finalise la séquence de son vaccin contre le Covid-19, l’ARNm-1273. Deux jours plus tôt, le 11 janvier, les autorités chinoises avaient diffusé la séquence génétique des protéines du coronavirus.

“Le vaccin a été fait en deux jours, sur ordinateur, sans jamais avoir le virus, expliquait en mars dernier le PDG français de Moderna therapeutics Stéphane Bancel dans Libération. À titre de comparaison, il avait fallu vingt mois pour démarrer les essais cliniques du vaccin contre le Sras”.

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