Que savait la FDA des vaccins qu’elle vient d’autoriser ?

Le 23 août 2021, la Food and Drug Administration (FDA), autorité de santé fédérale des États-Unis, a approuvé officiellement pour les personnes de 16 ans et plus – à moins que l’histoire soit plus complexe qu’il n’y paraît, ce que Robert Malone semble nous suggérer – le vaccin Comirnaty de Pfizer / BioNTech, qui jusque là ne bénéficiait que d’une autorisation d’utilisation d’urgance. Cette autorisation ouvre notamment la voie à de possibles obligations de vaccination. Après une telle décision, deux réactions sont possibles :

  • celle des éternels confiants : “si la FDA autorise ce vaccin, c’est qu’il est sûr et efficace” ;
  • celle des indécrottables complotistes : “c’est bien la preuve que la FDA est corrompue”.

Laquelle est la plus réaliste ?

Le 22 octobre 2020, donc avant l’autorisation d’utilisation d’urgence émise précédemment, se tenait une réunion du Comité consultatif sur les vaccins et les produits biologiques connexes (Vaccines and Related Biological Products Advisory Committee). Lors de cette réunion une présentation fut faite par Steven Anderson, directeur du Bureau de biostatistiques et d’épidémiologie au Centre d’évaluation et de recherche sur les produits biologiques (Center for Biologics Evaluation and Research, CBER).

La vidéo de cette présentation peut être consultée ci-dessous :

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Paroles d’experts : vaccins Covid et grossesse

Nous avons déjà vu dans cet article qu’il était possible d’induire en erreur sans mentir frontalement : le cœur de métier des publicitaires a bien sûr été amplement mis à contribution par les laboratoires pharmaceutiques pour exagérer l’utilité des vaccins anti-COVID, que ce soit en entretenant la confusion entre les notions d’efficacité absolue et d’efficacité relative (définies ici), ou en passant sous silence – voire en niant, ce qui constitue là un bon gros mensonge – l’existence de traitements efficaces et sûrs contre cette maladie, obtenus en réutilisant des médicaments anciens, peu chers et aux effets secondaires bien connus, y compris à long terme.

Cependant, le but d’un laboratoire pharmaceutique étant de faire du profit et pas de soigner, il faudrait être naïf pour s’étonner et s’offusquer de telles pratiques, que tout le monde considère comme normales quand il s’agit de vendre de la purée ou des aspirateurs, et qui n’ont évidemment aucune raison de disparaître lorsque la marchandise vendue est bien plus profitable encore – et qu’on peut l’écouler par un système de vente forcée. Il vaut mieux concentrer son indignation sur ceux dont le métier devrait être de protéger la population d’une recherche de profit sans limite confinant à la prédation pure et simple : les représentants élus, dont l’incorruptibilité reste à établir, mais aussi les scientifiques auréolés de leur objectivité, dont chacun utilise les travaux comme s’ils ne pouvaient jamais être mis en doute.

Cette infaillibilité scientifique est un mythe qu’il faut abattre : d’une part, les scientifiques de profession ne sont pas des êtres purs consacrant toute leur vie et leur énergie à la recherche de la Vérité, mais des être sociaux soumis à des contraintes hiérarchiques, budgétaires et psychiques les rendant corruptibles comme les autres ; et d’autre part, même dans le cadre d’une recherche sincère de vérité il arrive qu’ils se trompent, et parfois dans les grandes largeurs, par le simple fait que leur hyper-spécialisation les rend parfois aveugles à des évidences criantes. La science ne fait pas que combattre l’obscurantisme, elle en produit aussi de nouveaux.

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Selon l’organisme officiel Public Health England, le taux de létalité du variant “delta” est 6 fois pire chez les vaccinés que chez les non-vaccinés.

Et les ChAdOx1 pompaient.

Que les chasseurs de complotistes daignent épargner ma modeste personne : je ne fais là que lire un tableau, p. 12 de ce document tout ce qu’il y a de plus officiel, en date du 18 juin 2021, et qui recense des personnes infectées par le désormais célèbre variant “delta” (encore appelé “indien” ou “anglais” [correction : si certaines personnes font la confusion en raison de l’importance accordée récemment à ce variant en Angleterre, le variant “anglais” est dénommé alpha et a été détecté pour la première fois en octobre 2020 en Angleterre.]) ayant consulté un service d’urgences médicales en Angleterre1.

Le document provient de Public Health England, qui s’appelle d’ailleurs en réalité UK Health Security Agency depuis le premier avril 2021, et qui est “une agence gouvernementale du Royaume-Uni, responsable de la protection de la santé publique et de la lutte contre les maladies infectieuses à l’échelle du Royaume-Uni” d’après Wikipedia.

Je reproduis ci-dessous le tableau en question (cliquer sur l’image pour une version plus lisible) :

Il y a eu, parmi les victimes du variant “delta” (encore appelé “indien”), 34 morts sur 35 521 personnes infectées et non vaccinées, soit 0,1 %, mais 26 morts sur 4087 personnes infectées et vaccinées à deux doses (à plus de 14 jours de la deuxième dose), soit 0,6 % (0,64 % si on garde 2 chiffres significatifs, et 0,10 % dans le premier cas).

Le taux de létalité (rapport décès / nombre de personnes infectées) est donc un peu plus de 6 fois supérieur dans le groupe totalement vacciné par rapport au groupe non vacciné.

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Un ancien responsable de Pfizer et un ancien directeur de la santé allemand demandent l’arrêt d’urgence des tests
cliniques de vaccination contre la COVID-19

Une des raisons de leur inquiétude : la possibilité que les vacciné(e)s deviennent stériles.

Le Dr Michael Yeadon est un ancien directeur scientifique du géant pharmaceutique Pfizer, où il était responsable de l’unité de recherche sur les maladies allergiques et respiratoires, dirigeant jusqu’à 200 personnes. Le Dr Wolfgang Wodarg est un ancien directeur du département de la santé (Gesundheitsamt) de la ville de Flensburg et un ancien président du Comité santé de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

Tous deux viennent de signer, le 1er décembre 2020, une requête en urgence auprès de l’Agence Européenne des Médicaments afin de demander la suspension immédiate des essais en phase III du vaccin contre la COVID-19 développé par BioNTech (une société spécialisée dans les traitements à base d’ARN messager, travaillant en partenariat avec Pfizer depuis septembre 2020), mais aussi de “tout autre essai clinique en cours visant à mettre fin à la transmission du virus de la personne vaccinée à d’autres personnes et/ou à prévenir la COVID-19 ou à en atténuer les symptômes, pour lesquels les résultats de tests PCR sont la première preuve de l’infection par le SARS-CoV-2.1.

Parmi les nombreux points soulevés justifiant cette requête, les auteurs soulignent – comme l’a fait le Dr Doshi dans un article du British Medical Journal – que, d’une part, aucun des principaux essais cliniques de vaccin contra la COVID-19 n’est conçu de manière à tester l’efficacité contre les formes graves de la maladie, conduisant à l’hospitalisation, voire aux soins intensifs ou au décès – d’ailleurs, il semble même que le rapport de Pfizer reconnaisse une contre-performance sur ce point précis ; et d’autre part, ils ne sont pas non plus conçus pour tester l’influence du vaccin sur la transmission du virus.

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