Selon l’organisme officiel Public Health England, le taux de létalité du variant “delta” est 6 fois pire chez les vaccinés que chez les non-vaccinés.

Et les ChAdOx1 pompaient.

Que les chasseurs de complotistes daignent épargner ma modeste personne : je ne fais là que lire un tableau, p. 12 de ce document tout ce qu’il y a de plus officiel, en date du 18 juin 2021, et qui recense des personnes infectées par le désormais célèbre variant “delta” (encore appelé “indien” ou “anglais” [correction : si certaines personnes font la confusion en raison de l’importance accordée récemment à ce variant en Angleterre, le variant “anglais” est dénommé alpha et a été détecté pour la première fois en octobre 2020 en Angleterre.]) ayant consulté un service d’urgences médicales en Angleterre1.

Le document provient de Public Health England, qui s’appelle d’ailleurs en réalité UK Health Security Agency depuis le premier avril 2021, et qui est “une agence gouvernementale du Royaume-Uni, responsable de la protection de la santé publique et de la lutte contre les maladies infectieuses à l’échelle du Royaume-Uni” d’après Wikipedia.

Je reproduis ci-dessous le tableau en question (cliquer sur l’image pour une version plus lisible) :

Il y a eu, parmi les victimes du variant “delta” (encore appelé “indien”), 34 morts sur 35 521 personnes infectées et non vaccinées, soit 0,1 %, mais 26 morts sur 4087 personnes infectées et vaccinées à deux doses (à plus de 14 jours de la deuxième dose), soit 0,6 % (0,64 % si on garde 2 chiffres significatifs, et 0,10 % dans le premier cas).

Le taux de létalité (rapport décès / nombre de personnes infectées) est donc un peu plus de 6 fois supérieur dans le groupe totalement vacciné par rapport au groupe non vacciné.

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