Bret Weinstein se définit comme un professeur de biologie “en exil”, suite aux déboires qu’il a eus avec son université, l’Evergreen State College, en 2017. Ce temple du mouvement woke n’avait en effet rien trouvé de mieux que d’imposer des mesures clairement discriminatoires envers les Blancs en guise d’antiracisme, ce qui n’a – logiquement – pas plu à Weinstein et lui a valu de nombreuses attaques de la part d’activistes “antiracistes” (notez les guillemets), attaques dont son université s’est bien gardée de le défendre.
Ce docteur en biologie de l’évolution a fini par démissionner de ce temple de l’ignorance, avec sa femme Heather Heying elle aussi biologiste, après un procès où ils ne parvinrent à obtenir que 500 000 dollars de dédommagement (somme faible, aux USA, pour deux professeurs d’université perdant leur poste, vu les salaires pratiqués).
Bret et Heather animent depuis le Dark Horse Podcast, sur YouTube puis sur Odysee, vu l’épidémie de censure qui touche la première plateforme pour tous les intellectuels véritables, ceux qui ne confondent pas les verbes savoir et répéter. Début juin 2021, Bret invitait dans son émission Robert Malone, l’inventeur de la technique de vaccination à ARN, et Steve Kirsch, ingénieur et entrepreneur auteur d’un article très remarqué sur les dangers des vaccins anti-COVID à ARN ou ADN.
L’entretien, de 3 heures et 17 minutes, intitulé modestement How to save the world in three easy steps, fait l’effet d’une bombe, et cumule 800 000 vues en une semaine… avant que YouTube ne le censure, bien évidemment. C’est que les trois intervenants sont difficilement critiquables, tout en annonçant une catastrophe sanitaire sans précédent – qui n’est pas l’épidémie covidienne maintes fois brandie telle une promesse d’apocalypse, mais bien la vaccination expérimentale et à grande échelle contre la maladie.
Certes, Steve Kirsch est “seulement” un entrepreneur à succès ayant fondé 7 entreprises (dont 2 ayant dépassé le milliard de dollars en valorisation), et actuellement CEO de M10, une entreprise développant des moyens de paiement numériques, après une vie bien rempli d’informaticien ; il n’est donc pas a priori le mieux placé pour parler de biologie ou de médecine. Mais Robert Malone peut difficilement être qualifié d’ignorant sur la vaccination à ARN, puisqu’il en est au minimum un des principaux inventeurs (il dit en être l’inventeur, ce que certains contestent, mais de telles querelles n’ont rien d’étonnant quand des brevets juteux sont en jeu) ; et bien évidemment le meneur du débat, Bret Weinstein, est très au-dessus de n’importe quel journaliste, même scientifique, sur le sujet.
De plus, et c’est bien là le plus dérangeant pour la doxa dominante, aussi bien Robert Malone que Steve Kirsch ont été vaccinés contre la COVID, le premier avec Moderna, le second avec Pfizer – femmes et (grands) enfants aussi – ce qui les rend absolument insoupçonnables d’être des “anti-vaccins” fanatiques et obscurantistes. En outre, Robert Malone avait lui-même déjà contracté la COVID-19 avant sa vaccination, et souffre de ce qu’on appelle la forme longue ou chronique, caractérisée par des séquelles persistantes et parfois très gênantes ; il connaît donc très bien les désagréments de cette maladie. Le témoignage des deux lanceurs d’alerte est donc d’une grande importance, tout en restant parfois – surtout quand c’est Malone qui parle – très technique, et pas du tout “complotiste” (Robert Malone parle d’imprudence et de précipitation, pas de volonté de nuire de la part des concepteurs des vaccins), même s’il est impitoyable envers les autorités de santé qui n’ont pas joué, et continuent de ne pas jouer, leur rôle de service public protecteur de la population.
Je vous propose aujourd’hui deux extraits sous-titrés en français de ce long entretien vidéo : le premier, assez court (qui va de 2:38:19 à 2:40:54 dans la vidéo originale) laisse aux intéressés le soin d’expliquer pourquoi ils avaient choisi de se faire vacciner ; le second, d’environ un quart d’heure, (qui va de 8:00 à 23:16 dans la vidéo originale) traite de la toxicité de la protéine S (ou “spike”) caractéristique à la fois du SARS-CoV-2 et des vaccins, puisqu’ils commandent à nos cellules de la fabriquer afin d’entraîner notre organisme à neutraliser le virus qui la porte.
Il semble que ce choix – que Robert et Steve considèrent comme initialement judicieux – n’a pas été entouré de toutes les précautions nécessaires avant son application à grande échelle sur l’espèce humaine, et Robert, Bret et Steve vous expliquent pourquoi, tout en livrant des témoignages parfois assez choquants. Bon visionnage, et si vous appréciez mon travail, n’hésitez pas à me soutenir en cliquant sur le petit cochon en haut à droite !
J’espère pouvoir vous offrir prochainement d’autres extraits sous-titrés en français de cet entretien mémorable (d’où le “1” dans le titre), mais vu la quantité de travail nécessaire, n’espérez pas disposer de l’intégralité avant fort longtemps.
Note : victime de son succès en ces temps de complotisme invétéré, la plateforme Odysee est parfois lente à la détente. Il faut être patient, vous n’êtes pas seul(e) à chercher des informations en dehors des autoroutes de la pensée unique youtubesque… c’est bon signe !
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