Fini la langue de bois sur les gilets jaunes,
les médias et la milice de Macron

[Note de l’administrateur de ce blog : voir également, pour ceux qui préfèrent la lecture, l’article sur le site Jim le Pariser dont parle la journaliste, Laetitia Monsacre, qui remonte très sérieusement le niveau de sa profession. Merci à elle !

Il semble par ailleurs que c’est la même personne qui a interpellé Christophe Castaner pendant la cérémonie d’hommage aux victimes de Charlie Hebdo le 7 janvier 2019, en lui demandant s’il était normal de se faire traiter de “sale pute” par un policier parce qu’elle lui demandait de ne pas viser la tête.

Eh oui, le courage n’est pas une affaire d’hormones, n’en déplaise aux misogynes, mais avant tout de droiture d’esprit ! Seuls les tordus des boyaux de la tête peuvent se permettre le luxe de rester cois face au mensonge et au crime.]


L’ambiance des meetings de Macron (Rewind)

[Note de l’administrateur de ce blog : une belle démonstration vidéo du vide total vendu à coup de marketing que constitue la candidature Macron, homme de paille par excellence, au service d’intérêts étrangers et étranger aux intérêts du peuple français. On notera le rôle essentiel du smartphone pour donner des ordres en direct aux “ambianceurs de salle” afin de donner l’illusion d’un engouement pour le candidat. Mais c’est avec ce même smartphone – ou d’autres appareils connectés – que les moins décérébrés partageront cette vidéo, retournant la propagande contre elle-même.

Ça, c’est un truc qu’Orwell n’avait pas prévu, à ma connaissance.]

À propos de l’imposture Macron, voir également sur ce blog : “En marche” ou “Esbroufe médiatique” ?

Emmanuel Macron : acteur, banquier et peut-être
Président… (Géopolintel)

[Note de l’administrateur de ce blog : j’ai déjà évoqué Macron et son mouvement politique “En marche”, pure baudruche médiatique, dans cet article. Il est néanmoins fascinant de voir comment ce très mauvais acteur (voir la vidéo hilarante de son discours dans l’article complet de Géopolintel), au-delà du ridicule, a néanmoins des chances non négligeables de devenir le prochain Président de la République, et donc de parfaire l’œuvre de destruction et de soumission de la nation française entreprise depuis bien longtemps, mais singulièrement accélérée sous Sarkozy puis Hollande.

Ces chances d’accéder à la tête de l’État sont évidemment fortement dépendantes du lynchage médiatique en cours de François Fillon, que Francis Cousin analyse comme un assassinat symbolique nécessaire à la promotion de Macron, présenté comme le “laboratoire le plus extrémiste du devenir du Capital pour casser les luttes de classes”. 

Et pour parfaire la noirceur du portrait de notre fausse démocratie française, qui n’est plus qu’un décor branlant, on pourra comparer l’essor fulgurant du “parti” de Macron (parti de rien il y a quelques mois… pour arriver à rien jusqu’à présent, puisque son programme demeure inconnu), propulsé par un battage médiatique inouï, avec la censure totale subie par l’Union Populaire Républicaine depuis maintenant dix ans, alors que ce parti de 15 000 adhérents (soit plus que n’en compte le MoDem de François Bayrou) propose un programme qui se révèle chaque jour un peu plus en accord avec les problèmes du moment, au premier rang desquels figure la perte de souveraineté due à l’Union Européenne.]


Pendant que les candidats à la présidentielle s’étripent, Emmanuel Macron est « En Marche » pour le Palais des Festivals de Cannes ou bien pour celui de l’Elysée. Mais n’est pas Ronald Reagan qui veut !

Emmanuel Macron a été surreprésenté dans la presse française, notamment celle de Patrick Drahi, ami de Bernard Mourad, Conseiller spécial chargé du financement de sa campagne du mouvement « En Marche ». Le rôle qui lui a été attribué n’efface pas son passé de banquier d’affaire. Pour des professionnels de la communication, c’est raté, et nous en avons pour preuve la caricaturale expression de rage de son discours de Paris. Si les américains ont élu un « acteur cowboy » en 1980, les français vont-ils voter pour un acteur peu convainquant dans le rôle du « révolutionnaire » ?

Pourquoi les hommes « derrière » Macron continuent-t-ils à persister dans cette stratégie grossière ?

Et bien l’enjeu est important, puisque la France, tout comme les Etats Unis, peut élire un Président qui échappe au « système ».

Le contexte, c’est l’imbroglio politique et financier de cette fin d’année 2016, avec l’abdication de François Hollande et sa soumission à la finance, son ennemie déclarée lors de sa campagne des présidentielles de 2012. Hollande a reçu dans le plus grand secret, selon le Wall Street Journal, le PDG de la JP Morgan lui faisant miroiter de rapatrier les emplois de la City de Londres à Paris en raison du « Brexit ». Le « deal » étant de casser les lois du Code du travail en France. A cela Hollande a exprimé l’assurance que ce serait fait, soit sous son mandat, soit avec le prochain gouvernement de 2017.

Macron sera-t-il celui qui, comme tout bon « révolutionnaire libéral », cassera les derniers remparts de notre pays face à la dérégulation des banquiers internationaux ?

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