[Note de l’administrateur de ce blog : une logique simpliste fait dire à certains “arrêtez de nous faire ch… avec le port obligatoire du masque, vous en demandiez avant alors maintenant mettez-le !”. Un raisonnement un peu moins primaire montre au contraire qu’avoir empêché et déconseillé le port du masque quand il était utile, et le rendre obligatoire lorsqu’il ne l’est plus (hors cas très spécifiques des soignants et personnes contagieuses) démontre au contraire la perversion profonde des “élites”. À chacun de savoir s’il fait confiance à des criminels pour des conseils en matière de santé.
Rappelons que Jean-Dominique Michel a lui-même fait l’expérience de la COVID-19, qu’il raconte dans cet article. Il donne ici également la parole au Dr Pascal Sacré, médecin anesthésiste-réanimateur belge spécialiste en soins intensifs. On pourra aussi lire avec intérêt ses explications sur les tests PCR, ou l’écouter donner son avis sur la COVID-19 dans cette vidéo du 2 août dernier.
Jean-Dominique Michel étant suisse et Pascal Sacré belge, je complète cet article par les courbes des morts par jour et par million d’habitants attribuées à la COVID-19 (avec une moyenne glissante de 7 jours), pour la France (en rose), la Belgique (en vert) et la Suisse (en bleu), telles qu’on peut les afficher sur le site du Financial Times (dernières données : 16 septembre). Cliquer sur l’image pour obtenir une version grand format.]
Je mesure certes le risque de passer pour un opposant systématique, trouvant à redire à chaque mesure (ou non-mesure) prise.
Comment pourtant faire autrement quand les décisions questionnables se succèdent apparemment sans fin, affirmées avec le même aplomb péremptoire, y compris en l’absence de données probantes. Il est dès lors non seulement naturel mais encore légitime et même nécessaire de les questionner, sans concession.
En mars-avril, quand l’épidémie en était une, il nous a fallu gober docilement que les masques étaient strictement inutiles et que s’ils n’étaient pas rendus disponibles, ce n’était (bien sûr) pas parce qu’on n’en avait pas, mais parce qu’en porter n’aurait servi à rien.
Cette affirmation était bien sûr un mensonge d’état, les procès-verbaux des groupes de travail de la Confédération en ont témoigné.
Nous nous sommes ensuite déconfinés sans masques et, comme tout le monde a pu le constater, sans problèmes ni dommages.
Des mois plus tard, alors que le nombre d’hospitalisations et de décès reste aussi bas qu’il est possible, voilà qu’on sonne à nouveau l’alarme et nous impose soudain un paquet de mesures auxquelles le bon sens nous avait fait échapper, au premier rang desquelles le port du masque.
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