6 juin 2021 :
un peu avant :
[Note de l’administrateur de ce blog : on notera la pudeur du Figaro qui ne donne aucun lien vers la “vidéo devenue virale”.
C’est pourquoi je l’intègre à cet article en préambule… tout comme le coup de gueule poussé sur CNEWS la veille (23 avril) par le Dr. Jérôme Marty, le président du syndicat des médecins libéraux.
Mise à jour de 11h30 : dans la cargaison dont il est question dans la première vidéo, il s’agit de chloroquine (phosphate de chloroquine, plus précisément), et non d’hydroxychloroquine — médicament préconisé par l’équipe de l’IHU Méditerranée-Infection en association avec l’azithromycine — c’est-à-dire d’un médicament plus toxique que l’hydroxychloroquine ou ses dérivés (phosphate, sulfate). Sans doute doit-on penser en haut lieu qu’un militaire, ça résiste à tout, et ça tolère par constitution d’avaler des remèdes de cheval.]
Le ministère des Armées a reconnu vendredi 24 avril avoir acheté de la chloroquine en Chine pour constituer un stock «par précaution», si jamais ce traitement, dont l’efficacité contre le coronavirus fait débat dans le monde, était finalement validé par les autorités sanitaires.
«Dans un contexte de fortes tensions des approvisionnements de matières premières à usage pharmaceutique, le ministère des Armées a réalisé un achat de précaution, si jamais la chloroquine se révélait validée par les autorités de santé comme étant utile pour lutter contre le Covid-19», a déclaré le ministère après la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo devenue virale montrant cette livraison à destination des armées.
L’infectiologue français Didier Raoult prône depuis le début de l’épidémie l’utilisation de l’hydroxychloroquine (dérivé de la chloroquine, un médicament contre le paludisme, NDLR) pour combattre le coronavirus.