Home » Actualité » Fondamentaux » Mediamensonges » Travaux Pratiques » Effets indésirables : “Nous constatons une augmentation absolue du risque avec la vaccination ARNm”

Effets indésirables : “Nous constatons une augmentation absolue du risque avec la vaccination ARNm”

Une assistante médicale d’entreprise prépare une dose de vaccin Biontech/Pfizer dans un centre de vaccination pour les employés de Robert Bosch GmbH.

Petit à petit, la dangerosité des vaccins “sûrs et efficaces” se traduit dans les chiffres, malgré une sous-déclaration énorme – qui n’a rien de spécifique aux vaccins Covid-19 — des effets secondaires graves, et les médecins ayant une conscience finissent par prendre la parole et demander des comptes aux autorités sanitaires.

Ce fut notamment le cas en Allemagne dans la Berliner Zeitung, le principal quotidien régional berlinois, le 9 septembre dernier dans un article réservé aux abonnés… mais auquel MSN nous donne quand même accès.

Je vous en propose ici la traduction. Afin de pouvoir clouer le bec à ceux qui prétendent encore que “le vaccin protège des formes graves”, en leur rappelant qu’être handicapé – ou mort – à cause d’un vaccin n’est pas un sort plus enviable que de l’être à cause d’un virus.

——— Début de la traduction ———

C’est une ré-analyse des études d’autorisation de Pfizer et de Moderna à laquelle se réfère l’épidémiologiste et spécialiste en santé publique Ulrich Keil. Cet homme de 81 ans est professeur émérite de l’université de Münster. Il a très tôt critiqué la gestion de la pandémie de Covid-19 en Allemagne et considère depuis longtemps les vaccins correspondants d’un œil critique.

Il attire maintenant l’attention sur une nouvelle étude publiée le 31 août dans la revue médicale Vaccine. Un groupe de chercheurs autour de l’auteur principal, le professeur Peter Doshi de l’université du Maryland, a réanalysé les études d’autorisation d’urgence des vaccins à ARNm et parvient à sa propre évaluation des effets secondaires graves chez les adultes.

Berliner Zeitung : Professeur Keil, qui a examiné quoi exactement dans cette étude et pourquoi ?

Ulrich Keil : Nous avons ici un groupe composé de cliniciens expérimentés, d’épidémiologistes et de statisticiens des États-Unis, d’Australie et d’Espagne, ainsi que d’un rédacteur en chef du British Medical Journal, l’une des revues médicales les plus renommées. Sander Greenland, un épidémiologiste de renommée mondiale et l’un des meilleurs méthodologistes dans notre domaine, en fait partie.

Qu’ont donc découvert ces scientifiques, si éminents selon vous ?

Ils ont procédé à une réanalyse des études d’autorisation de Pfizer et de Moderna sur les nouveaux vaccins à ARNm. Le plan de l’étude stipulait que Pfizer devait observer et comparer pendant deux ans un peu plus de 40.000 personnes, Moderna 30.000 personnes, réparties au hasard pour moitié dans le groupe du vaccin et pour moitié dans le groupe placebo. Après seulement deux mois d’observation en moyenne après la deuxième dose, les deux vaccins ont fait l’objet d’une demande d’autorisation d’urgence et au même moment s’est produite la levée de l’insu, c’est-à-dire que les participants des groupes placebo se sont vus proposer de se faire vacciner [et savaient donc à partir de là qu’ils avaient reçu le placebo, NdT]. Au moment de l’autorisation d’urgence, de nombreuses questions restaient cependant en suspens, notamment en ce qui concerne la sécurité des vaccins, comme l’ont constaté les autorités d’autorisation elles-mêmes. Les auteurs de la réanalyse n’ont donc utilisé que les données pour lesquelles la randomisation et le double insu [ou double aveugle, anglicisme, NdT] initiaux existaient encore pour une comparaison non biaisée des groupes vaccinés et placebo.

Et ils ont découvert quoi exactement ?

Ils ont étudié la survenue d’effets secondaires graves à l’aide de la liste standardisée de Brighton pour les essais de vaccins [ensemble de critères recommandé par l’OMS, et disponible ici, NdT]. Cette liste comprend un grand nombre de diagnostics cliniques qui peuvent avoir un lien de causalité avec une vaccination. Par rapport aux groupes placebo, les personnes vaccinées, dans les deux études combinées, présentaient un risque accru de 16 pour cent d’effets secondaires graves. Nous constatons donc une augmentation absolue du risque due à la vaccination ARNm-Covid-19.

L’Institut Paul-Ehrlich (PEI) a toujours parlé de 0,02 pour cent d’effets secondaires graves liés à la vaccination, ce qui serait une valeur négligeable ?

Il faut savoir que les données du PEI reposent sur des données de pharmacovigilance relatives aux doses de vaccin, il est donc difficile d’établir une comparaison directe avec les présents résultats de réanalyse. Il est bien connu que les systèmes de déclaration spontanée des effets indésirables présentent un taux de sous-déclaration élevé.

Après avoir lu cette étude, vous avez écrit à la Commission permanente pour les vaccinations (Stiko). Que demandez-vous ?

La Stiko doit prendre connaissance de cette étude d’une grande actualité et retirer sa recommandation concernant les vaccins ARNm ou en tenir compte dans les recommandations actuelles concernant les vaccins Omikron, qui reposent sur la même plate-forme ARNm.

Parce que les effets secondaires graves sont à ce point élevés ?

Oui, et surtout parce que le rapport bénéfice/risque dans les données randomisées au moment de l’autorisation d’urgence était négatif, c’est-à-dire que le risque d’effet secondaire grave était plus élevé que le bénéfice démontré.

Dans quelle mesure ?

Après ladite période d’observation de deux mois, le risque d’effet secondaire grave pour les deux vaccins ARNm dépassait le bénéfice, à savoir la réduction du risque d’hospitalisation en cas de test PCR positif, par rapport au groupe placebo. Dans l’étude Moderna, 15,1 participants vaccinés sur 10.000 ont subi un effet secondaire grave. En revanche, le risque d’une évolution grave n’a été réduit que de 6,4 pour 10.000 participants vaccinés par rapport au groupe placebo. Dans l’étude Pfizer/BioNTech, le risque d’effet indésirable grave était plus élevé (10,1 pour 10 000) que la réduction du risque d’hospitalisation due au Covid-19 par rapport au groupe placebo (2,3 pour 10 000 participants). Les deux études combinées font état d’une augmentation de 16 pour cent du risque d’effet secondaire grave après la vaccination par ARNm.

Cela semble être vraiment sérieux. Comment se fait-il que cette ré-analyse ne saisisse cela que maintenant, alors qu’elle travaille sur les mêmes données que Pfizer et Moderna eux-mêmes ?

La ré-analyse se base sur les données agrégées que Pfizer et Moderna ont présentées pour la demande d’autorisation d’urgence. Les analyses des scientifiques indépendants diffèrent de celles des fabricants et de l’autorité de réglementation en ce qui concerne les critères “complètement vacciné” et la période d’observation. La ré-analyse porte sur les participants à l’étude qui ont été vaccinés deux fois et qui ont contribué à au moins deux mois d’observation après la deuxième dose. Les fabricants et les autorités de réglementation ont également inclus les participants à l’étude qui n’avaient reçu qu’une dose et qui présentaient donc une période d’observation beaucoup plus courte. Le dénominateur ainsi élargi entraîne une réduction arithmétique du risque d’effets secondaires.

Néanmoins, je pose à nouveau la question : comment se fait-il qu’après presque deux ans de vaccination, on nous présente maintenant un risque dix fois plus élevé d’effets secondaires graves ? Qu’ont fait ces scientifiques de différent de ceux d’il y a deux ans ?

Dans ce contexte, le fait que l’insu ait été levé pour les études d’autorisation d’urgence après seulement deux mois est particulièrement grave, car nous ne pouvons pas évaluer ainsi les risques à long terme selon les règles de bonne pratique scientifique. Néanmoins, les données à deux mois sont suffisamment significatives pour que l’on fasse des recherches intensives à ce sujet. Pour cela, les fabricants doivent divulguer toutes les données des études randomisées, c’est-à-dire donner accès aux données individuelles des participants des groupes vaccinés et placebo. Ces données ne sont toujours pas accessibles, même après presque deux ans de vaccination.

Sur la base de ces données individuelles des participants, il serait alors possible d’examiner si les personnes concernées ont eu non pas un, mais peut-être deux ou trois effets secondaires et s’il existe certains sous-groupes dans lesquels le risque est particulièrement élevé. Il serait ainsi possible de calculer une estimation beaucoup plus précise du rapport bénéfice/risque pour les personnes appartenant à différents groupes d’âge et présentant un risque plus ou moins élevé d’évolution grave du Covid-19. Jusqu’à présent, ces calculs n’ont pas pu être effectués sur la base des macro-données agrégées. Il faut également savoir que les participants aux deux études randomisées étaient plutôt jeunes et en bonne santé et qu’ils présentaient un faible risque de développer une maladie grave ou de décéder de Covid-19 par rapport aux groupes vulnérables. C’est pourquoi le calcul du rapport bénéfices/risque avec les données individuelles est particulièrement pertinent.

Mais nous-mêmes, et entre-temps aussi de plus grands médias, avons souvent fait état de personnes souffrant d’effets secondaires graves dus à la vaccination, le sujet est tout de même apparu de manière fréquente quelques mois après les premières vaccinations.

Malheureusement, la façon dont on a traité des personnes ayant développé des effets secondaires graves après avoir été vaccinées a été plus qu’insatisfaisante jusqu’à présent. Souvent, elles ont été présentées comme des affabulateurs et le lien éventuel de leurs symptômes avec la vaccination n’a pas été étudié plus avant ou a été mal interprété en tant que Covid long. J’ai également eu dans mon entourage des personnes souffrant d’effets secondaires graves dus à la vaccination et je me demande depuis longtemps comment on peut ne pas voir le lien.

De votre point de vue, que faut-il faire pour aider les personnes souffrant d’effets secondaires graves dus à la vaccination ? Parmi elles, les jeunes femmes semblent être particulièrement nombreuses.

Il s’agit de changer l’attitude face aux éventuels dommages causés par les vaccins. Chaque cas individuel doit être examiné selon des critères scientifiques, voir pour cela les critères de Brighton. S’il est probable qu’il y ait un dommage dû à la vaccination, cela doit être reconnu et indemnisé.

Qui exactement devrait, selon vous, être vacciné contre la maladie, à part peut-être les groupes particulièrement vulnérables ?

C’est précisément le sujet de notre lettre à la Stiko, à laquelle nous demandons de revenir sur ses précédentes recommandations de vaccination concernant les vaccins ARNm-Covid-19 et d’intégrer les nouveaux résultats des études dans son évaluation.

Et qu’en est-il des hôpitaux surchargés ?

Compte tenu de la campagne massive de fermeture d’hôpitaux en Allemagne, qui a progressé au même rythme pendant la période Covid, je pense que ce sont plutôt des problèmes structurels d’approvisionnement qui sont responsables des goulots d’étranglement régionaux.

——–— Fin de la traduction —–——

On constatera sans surprise que la démolition programmée de l’hôpital n’est pas une exclusivité française, mais qu’elle suit un agenda commun à toutes les ploutocraties “occidentales” sous la coupe de la même oligarchie prédatrice.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *