Prostate : la grande erreur (Richard J. Ablin)

“Quand on n’a qu’un marteau, tout devient un clou” dit le proverbe. C’est un problème récurrent, et même de plus en plus fréquent, dans l’activité scientifique contemporaine : l’hyper-spécialisation des chercheurs fait d’eux des experts de pointe dans l’utilisation d’un appareillage complexe (et généralement très coûteux) ou dans la manipulation de concepts qui paraîtront tout à fait ésotériques même à d’autres membres de leur discipline. Cet investissement intellectuel et financier croissant les rend de plus en plus imperméables à des changements radicaux de paradigmes, pourtant souvent nécessaires dans les grandes percées de la science (un bref exemple avec Dirac ici).

Mais le problème s’aggrave encore lorsqu’à l’aspect purement humain s’ajoute la pression financière, qui oriente les recherches dans la direction qui génère le plus de profits pour certains, et non dans celle qui maximise le bien commun. C’est particulièrement vrai en médecine, où les laboratoires pharmaceutiques, qui sont des entreprises capitalistes comme d’autres et sont donc gouvernées par la recherche du profit, ont vite fait de présenter comme des progrès thérapeutiques ce qui n’est que l’asservissement de la pratique médicale au marteau universel de la médecine occidentale : l’analyse.

Je vous propose ci-dessous un cas particulièrement criant de “faux progrès”, le dépistage du cancer de la prostate par le dosage de PSA (antigène prostatique spécifique), via la traduction d’un article paru le 9 mars 2010 dans le New York Times, et dont l’auteur n’est autre que le découvreur de cet antigène prostatique spécifique, un chercheur américain. Le fait qu’il semble particulièrement bien placé pour en critiquer l’utilisation ne semble pas suffisant pour pousser les autorités médicales à prendre les mesures de santé publique qu’il recommande.

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Le fascisme nouveau est arrivé (E&R)

[Note de l’administrateur de ce blog : j’ai choisi de ne pas reprendre le titre originel de l’article (“Laurent Alexandre a-t-il besoin d’un cerveau artificiel ?”) afin de secouer un peu ceux qui traquent encore le fascisme dans un parti de Pieds Nickelés – dont la présidente est allée fêter sa défaite en chantant sur du Jean-Jacques Goldman – au lieu d’occuper leurs neurones à débusquer le vrai fascisme d’aujourd’hui. Lequel, parce qu’il est élaboré par des individus qui pour être des ordures ne sont pas forcément des cons, n’endosse évidemment pas les habits élimés et facilement reconnaissables du fascisme d’hier.

Quiconque ne perçoit pas, dans les propos de Laurent Alexandre, le même fanatisme, la même absence d’empathie, la même inhumanité et le même délire de toute-puissance qu’on nous demande de vomir du matin au soir et du soir au matin chez les adeptes du Reich de mille ans – mais en nous interdisant de trop nous poser de questions sur qui les avait poussés là – est, à mon avis, un cas désespéré pour la médecine.]


On peut penser ce qu’on veut de Laurent Alexandre, il n’est jamais décevant. En même temps un chirurgien urologue, diplômé de Science Po, d’HEC et de l’ENA, spécialisé dans les questions de transhumanisme et d’intelligence artificielle avec une mise en marché façon guerre hybride à mi-chemin entre Jancovici pour le côté rationnel implacable et Attali pour le côté prophète de l’Apocalypse, il faut avouer que ça en jette.

Comme Jancovici démonte les illusions sur l’éolien du dernier des gauchistes écolo pour te vendre du nucléaire AREVA en oubliant comme par magie d’évoquer les solutions du nucléaire propre, il semble que le bon docteur Alexandre a quelque chose à nous vendre lui aussi.

Alors que vend Laurent Alexandre, et surtout à qui le vend-il ? Pour essayer de comprendre, petit dialogue a posteriori et analyse du discours tenu par Mr. 2.0 lors de sa récente interview sur Radio Sputnik à propos de son dernier livre La guerre des intelligences. Accrochez-vous, c’est du costaud.

« L’Europe n’a ni la puissance technologique des États-Unis et de la Chine, ni la vision géopolitique qu’a Poutine en Russie, […] elle n’a pas compris que l’intelligence artificielle est une guerre, l’Europe est devenue très bisounours, elle pense qu’elle est en paix pour les 1 000 prochaines années. Or ce n’est pas le cas. […] Le monde de demain sera un monde dur, et l’Europe n’est pas toujours armée ni technologiquement, ni militairement, ni psychologiquement pour comprendre le monde qui vient. »

Certes. Ceci a au moins le mérite d’être lucide. Mais toute personne un tant soit peu sensée a tout de suite sur le bout des lèvres une question relativement simple : pourquoi ?

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Mise à jour 23 novembre : un autre exemple de délire scientiste ici.

Pourquoi il ne se passe rien (bis, Antipresse)

[Note de l’administrateur de ce blog : il serait difficile, ayant diffusé il y a une semaine “Pourquoi il ne se passe rien“, d’ignorer la suite qu’en donne aujourd’hui Slobodan Despot, sous forme d’un témoignage qui en outre corrobore de très près mon expérience personnelle (même si mon “éveil” est beaucoup plus tardif que le sien, et que je le dois à d’autres sujets), en particulier le dernier paragraphe. Je vous livre donc ici la suite (et fin) de l’histoire, et vous recommande une fois de plus la lecture du Drone, voire l’abonnement à cette petite revue si méritante qui, elle, ne reçoit aucune subvention.]


A la suite du documentaire d’Adam Curtis, Hypernormalisation (voir Antipresse 101), sur le remplacement de notre réalité contemporaine par un monde de synthèse, j’ai réinterprété certains événements cruciaux de ma propre vie, et qui ont déterminé mon destin.

Un témoignage personnel : Bosnie, 1992

«Nous les avons tous suivis, parce que la simplicité était rassurante.» (Hypernormalisation)

Quoique contestable sur bien des points, Hypernormalisation reste un remarquable exercice d’intelligence au sens premier : inter-lier des faits en apparence disparates. Il m’a aidé, entre autres choses, à comprendre ma propre trajectoire.

De manière significative, Curtis fait appel à des références littéraires (et non «scientifiques») pour une compréhension profonde des systèmes : le Pique-nique au bord du chemin des frères Strougatski pour l’URSS moribonde (roman qui servit de base au film Stalker de Tarkovski), et, pour l’Occident, la puissant univers romanesque de William Gibson qui forgea le concept de cyberspace. Cela ouvre une réflexion étourdissante sur le rapport entre la création littéraire et la compréhension concrète du monde où nous vivons. Mais revenons sur le cœur du sujet.

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1975-1991 : le sionisme a été officiellement un racisme
pendant 16 ans

12 août 2006, Toronto, manifestation antisioniste.
Sur la banderole : “Pas en notre nom /
des juifs s’opposent aux guerres d’Israël

Dans un monde où les “antifascistes” utilisent la terreur et la violence qu’on attribuait jadis aux fascistes, où les “antiracistes” se recrutent chez les racistes les plus extrêmes (des Blancs qui se croient membres d’une classe à part supérieure à celle des autres Blancs) et interdisent de critiquer le seul État encore ouvertement raciste sur la planète, où pour faire la “guerre au terrorisme” on crée de toutes pièces une armée de mercenaires fanatisés qu’on forme, finance et pourvoie en drogues diverses, il est bon de rappeler aux plus jeunes n’ayant pas connu l’époque de l’Union Soviétique qu’il n’en a pas toujours été ainsi, et que l’équilibre des superpuissances, s’il eut des conséquences fâcheuses en termes de course à l’armement, eut aussi des retombées politiques heureuses en permettant au sein de l’ONU d’appeler un chat un chat.

Ce qui reste encore possible, mais rarement sous forme d’une résolution adoptée en assemblée générale, bien trop de nations – dont la France – étant désormais gouvernées par des mafias sans foi ni loi, ne servant que leurs intérêts égoïstes et certainement pas un projet politique visant le bien commun.

Revenons donc un instant 42 ans en arrière. Le 10 novembre 1975, au cours de sa 2400ème séance plénière, l’Assemblée générale des Nations unies adopte la résolution 3379, intitulée “Elimination de toutes les formes de discrimination raciale” et dont le texte est le suivant :

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Pourquoi il ne se passe rien (Antipresse)

[Note de l’administrateur de ce blog : Antipresse tape encore dans le mille, mais cette fois le billet de Slobodan Despot se contente de relater le contenu d’un documentaire produit par la BBC, Hypernormalisation, ce qui prouve que même les mass media arrivent à produire des œuvres audiovisuelles lucides sur la société qui les nourrit.

La dystopie dont il est question ici n’a rien d’imaginaire : parmi les institutions en faillite qui nous guident avec constance dans la “gestion de la perception” ou “l’entretien du simulacre”, figure en bonne place l’université dont la tête fait exactement l’inverse de ce qui justifie son existence : la transmission des connaissances, la pédagogie du raisonnement et la défense de l’esprit critique.

Quand un individu sans la moindre légitimité, ni académique, ni morale, ni politique, et encore moins nationale – puisqu’il œuvre ouvertement aux intérêts d’une puissance étrangère – se permet d’attaquer au bazooka un de ses membres dans une lettre qui mériterait d’être reprise verbatim dans un sketch de Dieudonné tant elle est grotesque, l’université non seulement ne remet pas à sa place l’auteur de la dénonciation calomnieuse, mais tente d’enfoncer davantage la victime au cours d’une procédure disciplinaire où le mensonge – direct ou par omission – tient lieu d’argument, où l’ignorance tient lieu de savoir et où toute discussion de fond est soigneusement évitée.

Les articles d’Antipresse sont désormais accessibles via Le Drone, dont c’est aujourd’hui le numéro zéro. Un bulletin fort agréable à lire qu’il est même possible de recevoir chez soi sur du véritable papier, moyennant abonnement bien sûr. Cependant, même si la mise en page du Drone est bien supérieure à celle de ce blog, je choisis de reproduire ici en entier l’article suivant, ce qui permettra à d’éventuels lecteurs non francophones d’avoir une vague idée de son contenu via la traduction automatique disponible à la fin du texte.]


Nous nous sentons dépossédés comme citoyens, trompés comme électeurs, exploités comme consommateurs, empoisonnés comme patients. Notre environnement est tissé de faux-semblants. Malgré les catastrophes qui menacent et les révélations fracassantes sur la corruption du système, rien ne change, personne ne bouge. Pourquoi ? Sommes-nous tous paranos, ou notre monde se serait-il mis à marcher selon d’autres règles ?

Voici un an déjà, un film documentaire essayait de donner un sens à cette suspicion que chacun rumine sans oser l’exprimer ouvertement. Hypernormalisation d’Adam Curtis est produit par la BBC et cela constitue un utile sauf-conduit. S’il provenait d’une petite production «alternative», il eût vraisemblablement fini au purgatoire du conspirationnisme.

Curtis est un reporter audiovisuel original, connu et primé. Souvent taxé de gauchisme, lui-même se reconnaît plutôt des penchants conservateurs-libertariens. Son dernier opus témoigne d’une ambition vertigineuse de compréhension du monde actuel, tant par sa thèse que par sa longueur (2h45). Il dépeint une «grande rupture» qui serait survenue, selon lui, à l’orée des années 1970, lorsque la société industrielle est devenue trop complexe et menaçait d’échapper à tout contrôle.

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La Déclaration Balfour : étude de la duplicité britannique (Middle East Eye)

[Note de l’administrateur de ce blog : beaucoup de personnes croient encore au mensonge sioniste qui présente “l’État d’Israël” comme la réponse aux persécutions et crimes nazis envers les juifs, comme la “solution finale” (positive celle-là) qui empêcherait définitivement que se reproduise une nouvelle Shoah. Bien peu savent que sionistes et nazis ont marché longtemps main dans la main, poursuivant des buts complémentaires sur la base d’idéologies où la “pureté ethnique” est centrale : regroupement des juifs sur une mythique terre promise pour les uns, purification de la “race allemande” par l’expulsion des éléments étrangers indésirables pour les autres.

De même, trop peu de monde connaît l’existence de la Déclaration Balfour, dont nous célébrons aujourd’hui le centenaire, et qui constitue le véritable “acte de naissance” de l’État d’Israël, même si son existence officielle dut encore attendre 30 ans. C’est pourtant un acte politique capital du vingtième siècle (une “bourde stratégique colossale”, selon l’auteur de l’article ci-dessous) qui devrait être au premier plan dans tous les programmes d’histoire du lycée.

La logique aurait voulu que j’y consacre moi-même un article, tant cette déclaration est au cœur de problèmes gravissimes dont je parle sur ce blog, en particulier au Moyen-Orient mais aussi bien au-delà : en faisant d’une toute petite minorité au sein des juifs – considérée même initialement comme hérétique – une force politique dominante, les Britanniques, fidèles à leur réputation de perfidie, ont mis le feu non seulement aux restes de l’Empire ottoman mais également à tout l’Occident, aujourd’hui totalement sous la coupe du mensonge sioniste. Mais d’autres y ont bien sûr pensé, ce qui m’arrange bien… en raison d’un changement d’ordinateur urgent ces derniers jours pour cause d’inquiétants signes de vieillesse du précédent (10 ans, un âge respectable pour ces fragiles petites bêtes, il faut multiplier par 7 pour comparer avec nous paraît-il).

Bref, avec cette longue introduction, je vous invite à lire ci-dessous ce que pense de la Déclaration Balfour Avi Shlaim, professeur émérite de relations internationales à l’Université d’Oxford. Tout en y ajoutant ma petite touche personnelle, liée comme il se doit à la physique et plus particulièrement à la notion d’énergie.

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Les élites n’ont plus aucune crédibilité. Une interview du journaliste Chris Hedges (le saker francophone)

“Nous vivons dans une nation ou les médecins détruisent la vie, les avocats la justice, les universités la connaissance, la presse l’information, la religion la morale et les banques l’économie.”

[Note de l’administrateur de ce blog : ce n’est pas propre aux USA, je l’observe tous les jours. Dans cet article, parmi les intervenants involontairement comiques figurent de hauts responsables de l’université. Ils risquent d’avoir un jour leur heure de gloire, mais davantage façon goudron et plumes que façon habit vert.]


(Source : World Socialist Web Site)

David North : – Comment interprétez-vous cette fixation sur la Russie et toute  cette réinterprétation de l’élection présidentielle comme si elle avait été manipulée par Poutine ?

Chris Hedges : – C’est aussi ridicule que pour les armes de destruction massive de Saddam Hussein. C’est une accusation absolument non fondée utilisée pour instiller cette idée très effrayante : les critiques du capitalisme d’entreprise et de l’impérialisme sont des agents étrangers travaillant pour la Russie.

Je ne doute pas que les Russes investissent temps, énergie et argent pour tenter d’influer sur les événements ayant cours aux États-Unis de manière à servir leurs intérêts, comme nous l’avons fait et le faisons encore en Russie et dans bien d’autres pays du monde. Je ne dis donc pas qu’il n’y a pas eu d’influence ou tentative d’influence sur certains événements.

Mais l’idée que les Russes aient pu faire basculer les élections en faveur de Trump est absurde. Tout cela est fondé sur l’affirmation non prouvée que la Russie a fourni les courriels piratés de Podesta à WikiLeaks, et que leur publication a poussé des dizaines, voir des centaines de milliers de partisans de Clinton à voter Trump. Cela n’a aucun sens. Soit ça, soit, selon le directeur du renseignement national, que Russia Today America, où j’anime une émission, a manipulé tout le monde pour qu’ils votent pour le Green Party.

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Le 11-Septembre : une mine pour les physiciens

[Note de l’administrateur de ce blog : je relaie ici une vidéo publiée par Égalité et Réconciliation, mais c’est moi qui parle dedans. Je tiens à remercier cette association si injustement calomniée pour son action de véritable éducation populaire – et en particulier sa forte incitation à la lecture et à la réflexion. Y compris – et c’est un aspect que le lobby sioniste voudrait bien occulter – en faisant la promotion d’un grand nombre de penseurs et auteurs juifs1 de premier plan, et forcément à l’opposé des demi-intellectuels siono-compatibles mis en avant par des media aux ordres de ce lobby. Un grand merci également à Alexandre pour la prise de son et d’image ainsi que pour le montage ; le résultat final est d’autant plus remarquable que les conditions techniques de l’événement étaient peu “confortables”.]


Mise à jour du 6 juin 2018 : la chaîne YouTube d’Égalité & Réconciliation ayant été purement et simplement supprimée – ce qui valide au passage les analyses d’Alain Soral (et d’autres que lui) sur les nouvelles formes de dictature dont trop peu de nos contemporains sont conscients – je mets à disposition les planches (muettes…) de ma conférence au format PDF, et rends disponible la vidéo sur ma propre chaîne YouTube… en attendant mieux !

Mise à jour du 7 juin 2018 : bon, finalement la chaîne YouTube d’ERTV est de retour… jusqu’à quand on ne sait pas ! Je laisse donc la vidéo sur ma propre chaîne en espérant que faire de la physique ne va pas me faire dénoncer pour “incitation à la haine”…

Mise à jour du 7 juillet 2020 : ça y est, conformément aux souhaits de la dictature sioniste, la chaîne YouTube d’ERTV n’existe plus… profitons-en pour rigoler de ce coup dans l’eau (les alternatives sûres à YouTube existant, ce que les Pieds Nickelés de la censure n’ont pas l’air de savoir) et remettons à l’honneur cette conférence histoire de rappeler quelques fondamentaux de la physique… et des mensonges de notre époque.

Cliquer sur l’image du fichier pour le télécharger.

Le 11-Septembre : une mine pour les physiciens

Trois ans de réflexions sur la manipulation planétaire du 11-Septembre, sur ce blog :

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Coqueluche et vaccin : 5 faits très « gênants »
pour la Ministre (Santé Corps Esprit)

[Note de l’administrateur de ce blog : en pleine polémique sur les vaccins, je reproduis ici un article de la lettre d’information “Santé Corps Esprit” que je reçois. Je ne suis pas médecin, mais constate avec consternation le niveau intellectuel des arguments employés dans les media de grand chemin pour défendre la politique vaccinale autoritaire de notre ministre. Et je constate aussi avec un certain désespoir que parmi les collègues, ceux qui prétendent faire des raisonnements “scientifiques” pour démontrer qu’il est toujours préférable de se faire vacciner n’hésitent pas à mettre dans les prémisses de la démonstration la conclusion qu’ils souhaitent trouver au bout. Par exemple en faisant de savants calculs statistiques basés uniquement sur la prise en compte des effets positifs des vaccins. C’est sûr que quand on n’additionne que des nombres positifs, on a peu de chances de trouver un résultat négatif… dommage d’être arrivé à Bac+8 sans être capable de différencier un syllogisme d’un sophisme ! ]


La coqueluche revient !

Oui, après des années de « répit », le nombre de cas de coqueluche repart à la hausse, en France, aux États-Unis, un peu partout.

En Angleterre, en 2012, année d’un triste record, 10 enfants de moins d’un an sont morts de la coqueluche.

C’est le même phénomène que pour la rougeole, en pire.

Est-ce parce que l’on vaccine moins les enfants qu’avant ?

Pas du tout ! La couverture vaccinale contre la coqueluche n’a fait qu’augmenter en Europe et aux États-Unis !

Elle dépasse aujourd’hui les 95 % dans la plupart des pays occidentaux.

Alors où est le problème ?

C’est très simple : on assiste en ce moment aux effets pervers parfaitement prévisibles de la vaccination généralisée.

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L’aversion publique comme déification (Dmitry Orlov)

1984 – la minute de la haine

[Note de l’administrateur de ce blog : un bon exemple de la pensée implacablement logique et lucide de Dmitry Orlov, que certains qualifieront de froide et insensible, pour se rassurer et continuer à rêver en vain au lieu de progresser dans leur connaissance du monde.

On pourra voir ici un exemple de ce dont parle Dmitry. Mais quand la cible connaît les arts martiaux, l’énergie utilisée contre elle finit par lui être utile et utile à la paix.]


Avant de discuter des nombreuses façons dont les limitations de la linguistique, ses déficits et ses défauts mettent en danger notre capacité à penser et à communiquer nos pensées mais aussi obscurcit ce qui est tangible, expérimentalement réel, derrière un voile d’artifices et de bêtises, je veux me concentrer sur un phénomène qui est devenu particulièrement répandu ces derniers temps et qui a amené plusieurs d’entre nous à devenir par inadvertance des membres des Cultes de la haine politique.

Les cultes sont souvent des choses mauvaises qui subordonnent le libre arbitre de leurs adorateurs à toutes sortes de notions absurdes et scandaleuses. Ce sont les lieux de reproduction de l’extrémisme politique et religieux et de l’intolérance. Ils séparent les sociétés et retournent des parents, des amis et des voisins les uns contre les autres. Les gouvernements estiment périodiquement qu’il faut les supprimer, même en recourant à la violence – cela mène littéralement à la destruction par le feu, comme cela s’est passé avec les Davidians à Waco, au Texas, le 19 avril 1993. Les cultes qui combinent la politique avec la religion, comme le culte de l’État wahhabite en Arabie saoudite qui fait de l’élevage d’extrémistes dans le monde entier, sont particulièrement emblématiques.

Mais le type de culte dont je veux parler est tout à fait différent de ceux-ci.

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