Résumé de la situation en Ukraine

Si les media de grand chemin avaient pour rôle d’informer la population, ils pourraient, comme l’a fait François Asselineau dans cette vidéo de 46 minutes, exposer le contexte géographique et historique qui a conduit la Russie à attaquer l’Ukraine, après de longues années de provocations “occidentales”.

Mais pour ceux qui n’ont pas trois quarts d’heure à consacrer au problème – même si c’est peu par rapport à l’enjeu – de multiples sources “citoyennes” réalisent parfois d’excellents résumés sur les réseaux sociaux. Par exemple ici, en anglais, un certain Ricardo Alvarez Minera permet aux novices de comprendre en quelques lignes pourquoi nous en sommes là. Je traduis ci-dessous son commentaire.

1) Les forces ukrainiennes aux relents néo-nazis, d’origine putschiste, assassinent quotidiennement la population d’origine russe dans le Donbass depuis 2014 ; le monde occidental, l’ONU et les médias traditionnels n’en disent rien.

2) La Russie demande des garanties juridiques, zéro réponse.

3) L’OTAN, les USA et l’UE financent l’Ukraine en toute impunité, et l’ONU se tait.

4) La Russie demande à l’Ukraine de s’engager à respecter les protocoles de Minsk 1 et 2, et d’arrêter d’attaquer les Russes dans le Donbass ; l’Ukraine l’ignore et la France et l’Allemagne restent silencieuses.

5) La Russie demande que l’OTAN ne s’étende pas à ses frontières, et qu’elle ne s’étende ni à l’Ukraine ni à la Géorgie. L’Europe répond que ces pays ont tout à fait le droit de faire ce qu’ils veulent. Ils ne répondent pas aux garanties juridiques que la Russie a convenues avec les États-Unis au début des années 1990.

6) Les États-Unis, tout en envoyant plus de 300 tonnes d’armes à longue portée à l’Ukraine et des milliards de dollars aux forces armées ukrainiennes, menacent constamment la Russie de sanctions.

7) En 2020 et 2021, une résolution condamnant le nazisme, le néonazisme et le fascisme sous toutes ses formes a été adoptée à l’ONU. Les États-Unis et l’Ukraine ont voté contre. La quasi-totalité de l’Europe s’est abstenue. L’ONU est restée silencieuse.

En conclusion, ils ont fermé toutes les options diplomatiques à la Russie, ignoré toutes ses demandes légales et oublié les civils russophones du Donbass. Maintenant que Poutine prend les choses en main et les met devant le fait accompli, ils sont choqués. L’Occident a un biais russophobe.

 

C’était difficile à faire, de la part de journalistes dont c’est le métier de consulter des archives et de vérifier des informations ? Non. Si ce n’est pas fait, c’est que le but des media de grand chemin n’est pas d’informer, mais de relayer une propagande. Pour la crise “sanitaire” comme en temps de guerre. CQFD.

António Guterres : l’impact de la Covid-19
sur les droits civils & politiques (ONU)

[Note de l’administrateur de ce blog : en dénonçant moult dérives autoritaires de gouvernements ayant utilisé la COVID-19 comme une aubaine pour faire avancer leur agenda politique autoritaire, le secrétaire général de l’ONU rejoint donc la cohorte mal famée des complotistes.

Le couplet “féministe” et “inclusif” arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, mais ne boudons pas notre plaisir : il est quand même rassurant de voir que le rappel des évidences n’est pas réservé aux “dissidents”.]


1975-1991 : le sionisme a été officiellement un racisme
pendant 16 ans

12 août 2006, Toronto, manifestation antisioniste.
Sur la banderole : “Pas en notre nom /
des juifs s’opposent aux guerres d’Israël

Dans un monde où les “antifascistes” utilisent la terreur et la violence qu’on attribuait jadis aux fascistes, où les “antiracistes” se recrutent chez les racistes les plus extrêmes (des Blancs qui se croient membres d’une classe à part supérieure à celle des autres Blancs) et interdisent de critiquer le seul État encore ouvertement raciste sur la planète, où pour faire la “guerre au terrorisme” on crée de toutes pièces une armée de mercenaires fanatisés qu’on forme, finance et pourvoie en drogues diverses, il est bon de rappeler aux plus jeunes n’ayant pas connu l’époque de l’Union Soviétique qu’il n’en a pas toujours été ainsi, et que l’équilibre des superpuissances, s’il eut des conséquences fâcheuses en termes de course à l’armement, eut aussi des retombées politiques heureuses en permettant au sein de l’ONU d’appeler un chat un chat.

Ce qui reste encore possible, mais rarement sous forme d’une résolution adoptée en assemblée générale, bien trop de nations – dont la France – étant désormais gouvernées par des mafias sans foi ni loi, ne servant que leurs intérêts égoïstes et certainement pas un projet politique visant le bien commun.

Revenons donc un instant 42 ans en arrière. Le 10 novembre 1975, au cours de sa 2400ème séance plénière, l’Assemblée générale des Nations unies adopte la résolution 3379, intitulée “Elimination de toutes les formes de discrimination raciale” et dont le texte est le suivant :

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Ce qui se cache derrière le projet des “euro-nukes”
(Vincent Brousseau – UPR)

[Note de l’administrateur de ce blog : voilà un article de l’UPR qui rentre dans le dur du dur, à savoir les risques pour la France d’être définitivement rayée de la liste des puissances qui comptent dans le monde. Bien sûr, les mous du bulbe qui ont voté Macron en pensant printemps seront totalement incapables d’en saisir la portée, et sans doute incapables même de le lire, car il est long – on n’a rien sans rien, gober un spot de pub ou assimiler une information capitale correctement exposée et sourcée ne demandent pas le même temps de cerveau.

Je ne reprends pas ci-dessous la longue introduction de l’article que fait François Asselineau (“La tentation doublement suicidaire de la France”), non qu’elle soit inintéressante mais parce que mes lecteurs pourront de toute façon la lire sur le site de l’UPR, comme la fin de l’article.]


Qu’est-ce que le traité de Moscou ?

Voici quelques mois, une dépêche (de la mi-novembre 2016) de l’agence de presse Reuters rappelait incidemment qu’aucun traité de paix n’a été signé entre le Japon et la Russie à l’issue de la Deuxième guerre mondiale. Ces deux États sont donc, du point de vue juridique, toujours en guerre depuis 1945.

La principale pomme de discorde qui subsiste entre Tokyo et Moscou et qui empêche que ce traité de paix se concrétise reste la question des îles Kouriles du sud, autrefois japonaises, que Staline captura en 1945 et que l’URSS puis la Russie ont toujours refusé de restituer.

La nouvelle de la fin de l’an dernier, au ton optimiste, promettait cependant que des progrès étaient en cours en direction d’un tel traité de paix. Il va de soi que, d’un point de vue pratique, la paix règne depuis plusieurs décennies entre ces deux pays, mais c’est le cas de remarquer que la conclusion de tels traités peut se faire attendre longtemps.

Alliée du Japon pendant la Deuxième guerre mondiale, l’Allemagne a connu la même situation de 1945 à 1990. C’est un traité datant de 1990 qui a mis formellement fin aux hostilités, 45 ans après la capitulation du Reich. Ce traité, dont l’intitulé officiel est « Traité portant règlement définitif concernant l’Allemagne », est couramment appelé « Traité de Moscou ». Il est aussi appelé « Traité 4 +2″ ou « Traité 2 + 4 » car il fut signé et ratifié entre :

  • les représentants des deux Allemagnes de l’époque (Allemagne de l’Ouest dite « République fédérale d’Allemagne » ou RFA » et Allemagne de l’Est dite « République démocratique allemande » ou « RDA » ),
  • les représentants des quatre puissances alliées de la Seconde Guerre mondiale : la France, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’URSS.

La signature de ce traité, le 12 septembre 1990 à Moscou, ouvrit la voie de la réunification allemande.

Très court, ce traité, qui se compose d’un préambule et de dix articles, fixe avec précision le statut international de l’Allemagne unie au cœur de l’Europe, avec le consensus tacite de tous ses voisins. Le traité réglemente de nombreuses questions liées aux Affaires étrangères des deux États allemands, telles que le tracé des frontières extérieures, les appartenances aux alliances, et les forces militaires. Avec ce traité, l’Allemagne est censée avoir retrouvé sa souveraineté pleine et entière et être redevenue un État comme les autres.

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La Russie ne se laisse plus faire (Israël Adam Shamir)

(traduction par Maria Poumier de l’article original en anglais “Trolling Russia” paru sur le blog de Paul Craig Roberts ; né en Sibérie, citoyen israélien d’origine juive converti au christianisme, Israël Adam Shamir vit en Suède et a écrit notamment “La bataille du discours” )

La Russie ne se laisse plus faire

Israël Adam Shamir

Israël Adam Shamir

L’ordre mondial qui régnait depuis 1991 est en train de s’écrouler en ce moment sous nos yeux. La décision du président Poutine de se dispenser du pèlerinage à Auschwitz, juste après son absence remarquée au festival Charlie à Paris, c’est le point de non-retour. C’était très drôle de troller la Russie, tant qu’elle se laissait faire. Mais c’est fini, la Russie a déchiré la règle du jeu.

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Golan, fermes de Chebaa : Israël et Al-Qaïda s’allient contre le Hezbollah et tuent des casques bleus (Cercle des Volontaires)

escarmouche-au-golanMercredi 28 janvier 2015, un convoi militaire de l’armée israélienne a essuyé plusieurs tirs de roquettes alors qu’il manœuvrait dans le secteur contesté des fermes de Chebaa, près du village d’al Gajahar. L’attaque a été revendiquée par le groupe des martyrs de Quneitra, une faction du Hezbollah, qui a publié un communiqué confirmant l’origine de cette opération. Selon le site d’information Al Manar, proche du Hezbollah, le convoi attaqué circulait dans le cadre d’une mission de renforcement de la position israélienne de Rwaïset al Alam.

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