Extrait d’un entretien inédit avec Alain Soral sur les présidentielles (Alimuddin Usmani)

soral[Note de l’administrateur de ce blog : où l’on voit que plus le pouvoir – sans doute conscient d’être perçu comme illégitime à cause de lui – tente de faire passer Alain Soral pour un dangereux illuminé néo-nazi à tendance paranoïaque, plus il se grille et précipite sa chute. Alors que journalistes et instituts de sondage se ridiculisent avec une constance qui vire au stakhanovisme, prévoyant régulièrement le contraire des événements qui adviennent, Alain Soral montre une fois de plus sa lucidité en annonçant avant tout le monde les “surprises” qui font les grands titres des journaux.

En 1748, Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, publiait une œuvre majeure de philosophie politique qui deviendrait un grand classique internationalement connu : De l’esprit des lois. Il y livrait une analyse froide et logique des mécanismes du pouvoir et des différents types de gouvernement, permettant une critique du pouvoir absolu de l’époque, la monarchie de droit divin, par le simple exercice de la raison. Il y posait donc les bases des futures démocraties. Logiquement, il était mis à l’Index des livres interdits par l’Église trois ans plus tard, en 1751.

En 2011, Alain Bonnet, dit Alain Soral, publie Comprendre l’Empire, un essai qui renouvelle l’exercice de Montesquieu en l’appliquant au pouvoir absolu contemporain, qui n’est plus la monarchie de droit divin mais le binôme banque/media, ces derniers étant nécessaires pour maintenir l’illusion de la démocratie auprès des électeurs encore crédules. Logiquement, il subit une intense campagne de diffamation et de persécutions, version moderne de la mise à l’Index, avec une forte montée en puissance trois ans plus tard, en 2014 lors de l’affaire Dieudonné.

Les mêmes causes produisent les mêmes effets, comme en physique.]


Du 18 juin au 11 septembre 2015, j’ai eu le privilège d’effectuer de longs entretiens avec Alain Soral. Ils n’ont encore jamais été publiés et pourraient faire l’objet d’un ouvrage dans le futur. Compte tenu de la situation en France, les risques de poursuites judiciaires sont particulièrement élevés, ce qui rend une publication difficile pour l’instant. Les thèmes abordés vont, notamment, de l’emprise de certains lobbies sur la France, à la jeunesse de l’essayiste à Paris, en passant par les élections présidentielles de 2017. Voici justement deux extraits qui datent du 7 juillet 2015, où Alain Soral avait prédit le retrait de François Hollande ainsi que la déconfiture de Sarkozy :

Ce serait une première dans la 5ème République si François Hollande ne se représentait pas.

Oui, mais je pense qu’il ne se représentera pas. Il suffit de regarder les sondages qui disent que les gens de gauche veulent Valls à des proportions de 45 contre 14. Hollande c’est « one-shot », c’est le mec qui a été élu par défaut, parce que les gens voulaient virer Sarkozy et parce que Strauss-Kahn s’est pris les pieds dans sa bite. Les gens voulaient sanctionner Sarkozy, maintenant en France on ne vote plus pour, on vote contre. Hollande est donc un mollusque, il a un bilan catastrophique, je ne vois pas pourquoi il se représenterait.

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Donald Trump, milliardaire (parfois) plein de bon sens

donald-trump-9-11-investigation-reopened-561076Grâce à internet, il devient difficile aujourd’hui d’effacer la mémoire de l’histoire, même si certains s’y emploient très activement. C’est sans doute l’élément qui manquait à George Orwell pour faire de 1984 un roman d’anticipation totalement réaliste – pour le reste, il faut reconnaître son caractère visionnaire. Aujourd’hui, Donald Trump se prépare à devenir le quarante-cinquième président des États-unis d’Amérique. Ses ennemis n’ont pas hésité à puiser dans tous les recoins des archives médiatiques pour tenter de le rendre aussi antipathique que possible, en le présentant notamment comme un raciste, un misogyne, un type totalement vulgaire et, parfois seulement, un antisémite – c’était plus risqué, vu qu’il a un gendre juif.

Mais bizarrement, alors que l’accusation de complotisme semble être aujourd’hui, avec celle d’antisémitisme, au plus haut dans l’échelle de Richter de l’infamie (est-ce un hasard ? ou une méthode pour certains juifs, bien implantés dans les media et ayant trempé dans des complots inavouables, de consolider une forme d’impunité ?), et ceci malgré son absurdité toute particulière dans le cas du 11-Septembre, les détracteurs de Donald Trump ne semblent pas avoir voulu utiliser une de ses interviews sur Fox News datant du 11 septembre 2001, où le nabab de l’immobilier, qui sans être architecte ni ingénieur sait quand même à peu près à quoi ressemble un gratte-ciel, analyse l’événement avec le bon sens pratique de celui qui évite de croire aux miracles pour faire fortune.

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Vers un monde nouveau (Antipresse)

Slobodan Despot au salon du livre à Genève en 2006

Slobodan Despot, salon du livre,
Genève, 2006

[Note de l’administrateur de ce blog : une fois de plus, je reproduis avec grand plaisir la prose de Slobodan Despot parue dans Antipresse, n° 51. Mais j’y ajouterai cette fois deux bémols, car je pense que son analyse de la situation, bien qu’à des kilomètres au-dessus de celles de nos “journalistes”, n’est pas suffisamment radicale pour atteindre le désenfumage total qu’il appelle de ses vœux.

En premier lieu, je ne serai pas aussi optimiste que lui sur la nomination de Michael Flynn comme conseiller à la défense de Donald Trump : bien que dissident par rapport à l’administration Obama, l’homme ne paraît pas être un désenfumeur mais un enfumeur tout aussi nocif que les autres, utilisant seulement une fumée de couleur différente. J’y reviendrai.

En second lieu, lorsqu’il parle des “théoriciens du syndrome de Stockholm à l’égard de l’islam”, il ne semble pas avoir compris que l’islam est aujourd’hui – et plus particulièrement depuis le 11 septembre 2001 – la cible d’une opération de grande ampleur visant à le détruire en promouvant au-delà du crédible ses expressions terroristes les plus caricaturales, notamment par les moyens médiatiques les plus modernes. On notera d’ailleurs que dans les contrées où l’islam a des racines profondes et solides (Iran par exemple), au contraire de ceux où son vernis clinquant dissimule fort mal l’hérésie dopée aux pétrodollars, les “terroristes islamiques” sont unanimement condamnés et combattus par les armes.

Allez Slobodan, encore un peu de désenfumage, et tu vas te rendre compte que l’étendue de la tromperie médiatique est encore plus grande que ce que tu imagines. Et peut-être comprendras-tu alors que l’obsession anti-islam de Michael Flynn est aussi irrationnelle que la tienne.]

Nous ne mesurons pas encore les répercussions de l’élection américaine. Il nous faudra pour cela des années. L’événement politique est l’arbre qui masque une forêt où plus un seul buisson n’est ce qu’il paraissait jusqu’à ce jour.

Pour ce qui nous concerne en général…

Ce qui, pour nous en Europe et dans le reste du monde, compte en premier lieu, c’est l’abandon par Trump de la désastreuse mission de «croisade du Bien» globale assignée voici 99 ans aux États-Unis par Woodrow Wilson, qui a fini non seulement par mettre le monde à feu et à sang, mais encore par amener les Américains eux-mêmes au bord de la misère. C’est donc, dans l’immédiat, l’éloignement probable d’une escalade militaire qui nous menait tout droit à la guerre nucléaire (et la nomination du général dissident Mike Flynn, ancien responsable du renseignement militaire, comme conseiller à la Défense, nous conforte dans ce soulagement).

La deuxième conséquence est le discrédit sans reste de tout notre système d’information officiel qui ne s’est pas contenté de ne pas voir venir l’actuel président, mais qui, de plus, a tout fait pour nous persuader qu’un tel hurluberlu n’avait même pas une chance de se trouver un coiffeur.

On ne juge que les perdants. Le filet du cerveaulavage était si étendu, si dense, qu’on l’a décrit sans trop d’exagération comme la Matrix du film éponyme. Il impliquait toute la panoplie des services, allant du renseignement à l’humanitaire (voir à ce propos l’article d’Éric Werner sur Snowden dans ce même numéro). Plus il s’éloignait de la réalité vécue, plus il lui fallait resserrer les mailles, colmater les interstices, éliminer les dissonances. Tout ceci ne pouvait passer qu’à un prix: le succès. Aujourd’hui, la mécanique est mise à nu comme le dispositif d’un illusionniste foireux.

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L’empire de la bêtise (Antipresse)

Slobodan Despot au salon du livre à Genève en 2006

Slobodan Despot, salon du livre,
Genève, 2006

[Note de l’administrateur de ce blog : je reproduis ici un troisième article d’Antipresse, une lettre d’information dominicale que je vous invite à soutenir. Le premier est ici et le deuxième se trouve là.

Il était difficile de faire autrement à deux jours des élections américaines, tant cet article de Slobodan Despot sur la nation éclaireuse de l’humanité est brillant et – hélas – juste. Le courriel de Bill Ivey, éminence grise de Bill Clinton à la culture, vaut à lui seul son temps de cerveau disponible. Bien entendu, il se trouvera toujours des gens “raisonnables” pour dire que Despot est excessif et que l’Amérique, c’est tout de même la liberté. Le jour où ils se prendront une bombe sur la figure, ils comprendront. Ou pas, faute de temps.]

La claque

C’est la présidente croate, l’autre jour, qui a vendu la mèche: «Les Américains vont choisir notre prochain président» déclara-t-elle à la télé nationale, avant de se reprendre. Le lapsus, chez les politiques, tient lieu d’alcootest. Car elle disait le vrai, Kolinda. Ce qu’on pense ici ne présente plus aucun intérêt. Il n’est pas un enjeu de taille en Europe dont la clef ne soit à Washington, pas une donnée sensible dont la copie ne soit à Langley. L’Amérique dicte la composition de nos assiettes, le règlement de nos banques, la poussée de nos indignations. L’Amérique me fournit le système d’exploitation qui me permet d’écrire cet article et à des armées de journalistes alignés le logiciel de pensée qui leur permet d’écrire les leurs. Ainsi nos médias de grand chemin ont-ils fait de l’élection d’Hillary Clinton une cause sacrée.

C’est qu’entre les actes de l’Amérique progressiste et ceux du reste du monde, il existe le même abîme qu’entre le bien et le mal. Aux deux cent mille civils d’Alep-Est que les bombes russes martyrisent répond le million de civils de Mossoul que les bombes U.S. libèrent. Cette liberté-là n’a pas de prix! La précédente libération de l’Irak a tué un demi-million d’enfants? «Nous pensons que cela en valait la peine», estimait Mme Albright, la secrétaire d’État de M. Clinton. Si la démocrate Madeleine, sous le démocrate Bill, vous le certifie, c’est qu’on a vraiment minimisé les dégâts. Plus humain que les démocrates U.S., tu meurs!

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Médias : pourquoi 10 milliardaires contrôlent notre information ? (Osons Causer)

Pour des considérations tout aussi inconfortables et radicales sur le pouvoir médiatique, et sa capacité à influencer l’opinion à très grande échelle, voir également, sur ce blog :

Hollande et l’exorcisme démocratique (Éric Verhaeghe)

francois-hollande[Note de l’administrateur de ce blog : où l’on comprend que les concepts de populisme, de fachosphère ou de montée de l’extrême-droite agités par la caste politico-médiatique ne sont que de mauvaises excuses pour tenter de sauver ce qui pourrit tout seul sur pied, sans l’aide de personne.]

Hollande exorcise la démocratie et montre le vrai visage de la République: celui d’un régime politique cynique, fondamentalement aristocratique et manipulateur. Telle est la leçon à retenir du livre de confidences de Davet et Lhomme intitulé “Un Président ne devrait pas dire ça”, et dont le titre donne d’emblée la dimension du malaise qu’il suscite.

Hollande et ses courtisans, ou le bal des faux-culs

On s’amusera d’abord des réactions de vierges effarouchées prêtées à Bartolone (qui n’a pas “l’envergure” d’un Premier Ministre, selon Hollande) ou à Ayrault. Il paraît que ces vieux routards de la politique sont froissés, vexés par les propos que le Président a tenus à leur endroit auprès des journalistes qu’il recevait. Comme si Bartolone et Ayrault ne pratiquaient pas eux-mêmes le cynisme instrumentalisant de Hollande. Comme s’ils s’attendaient à autre chose de sa part.

Il suffisait pourtant, au lendemain de la victoire de Hollande à la primaire socialiste, d’entendre les commentaires dans les couloirs de la rue de Solferino pour savoir que tout ce petit monde connaissait tous les vices de Hollande (notamment l’incapacité à passer à l’acte) depuis longtemps.

En vérité, Barto et Ayrault sont fâchés de découvrir que Hollande était plus proche des journalistes que d’eux. Et ça, ça fait vraiment mal ! Nous, les hiérarques de la République, découvrir que le monarque parlait de nous à des manants ! voilà qui est inadmissible.

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Communiqué du cœur de la guerre contre la Syrie
(le saker francophone)

ortas

Mur à la mémoire des journalistes et techniciens qui ont payé de leur vie la couverture du conflit qui touche leur pays.

Note du Saker Francophone

Suite à notre publication du 8 octobre dernier intitulée «La lettre d’écrivains, d’artistes et de journalistes syriens dénonçant les politiques étasunienne et russe», une lectrice syrienne francophone nous a demandé de publier ce communiqué en réponse à ce texte.

Par un groupe d’intellectuels syriens vivant au pays – Le 10 octobre 2016 – Le Saker Francophone.

Nota : Ce communiqué  a été signé par des écrivains, des romanciers et des journalistes de sensibilités différentes et ayant une réputation dans la vie culturelle syrienne. Ils ont un point commun, la défense de l’État syrien.

Certains d’entre eux ont vu leur maison brûlée par les terroristes, leur voiture volée, leur bibliothèque détruite ; à Damas, Lattaquié et Idleb.

Mais comme ils vivent  au cœur de la guerre, sous les obus des bandes armées qui visent les civils dans la rue et dans les écoles, nous tairons leurs noms, de peur des représailles.

Vous devez comprendre que ceux qui affrontent le terrorisme au quotidien sont autrement plus exposés que ceux qui se pavanent dans les grands hôtels sous protection occidentalo-saoudo-qatarie.

Un jour, après la guerre, ces noms qui méritent le respect seront publiés.

Voici ce communiqué.

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L’UPR et les media : démonstration par l’absurde de la
dictature française

la-tromperie-comme-mode-de-gouvernement-rQuand le Parti “Socialiste” organise son université annuelle, personne ne s’étonne que tous les grands media en parlent. Quand un autre parti, certes comptant beaucoup moins d’élus – mais tout de même trois fois plus d’adhérents, au moins, qu’un mouvement bien médiatisé comme Europe Écologie Les Verts – accueille dans son université d’automne trois fois plus de participants que celle du P “S”, le service public local de l’audiovisuel se donne le droit non seulement de ne pas couvrir l’événement, mais de refuser de le couvrir lorsqu’il est sollicité par l’attaché de presse du mouvement politique, qui se voit sèchement refuser toute explication téléphonique.

Certains Français sont encore dans l’illusion de vivre dans une démocratie. Ils devraient faire l’effort d’utiliser leur raison, de partir des faits, et d’arriver à la seule conclusion possible : la caste politico-médiatique régnante est un tout, dont la fonction n’est pas de servir les intérêts des Français mais de les maintenir dans l’illusion de leur liberté pour se servir aux dépens d’eux. La presse et les media ne sont pas le “quatrième pouvoir”, ils sont le bras armé du pouvoir, pour les régimes politiques qui se prétendent démocratiques mais n’ont toujours été, depuis le début, que des oligarchies capitalistes déguisées en démocraties. Seule l’existence à un bas niveau de la hiérarchie – petites municipalités par exemple – d’une forme véritable de démocratie locale entretient encore l’illusion pour les plus naïfs, mais dès qu’il s’agit d’enjeux importants – référendum sur la Constitution Européenne par exemple – il est clair que le vote devient un simple loisir décoratif dont le véritable pouvoir ne tient aucun compte.

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Le CRIF et le Poisson qui pue

Jean-Frédéric Poisson

Jean-Frédéric Poisson

Voici un cas chimiquement pur de chantage à l’antisémitisme, tel que le CRIF le pratique avec constance et qui, bien entendu, a pour seul effet de faire monter le ressentiment envers la communauté juive, dont la grande majorité n’est pourtant pas du tout alignée sur cette véritable mafia au cœur de la république. Jean-Frédéric Poisson, candidat à la primaire de droite, ne vient en effet que de rappeler ce que tout le monde sait (ou devrait savoir) : que Hillary Clinton n’est qu’un pantin (parfois désarticulé) aux mains des lobbies américains les plus nocifs qui soient, les lobbies bancaire et militaro-industriel, lesquels se recoupent fortement avec le lobby sioniste, notamment l’AIPAC. Lobbies qui ont tous un intérêt à la guerre : peut-être serait-il judicieux de s’en rendre compte pour comprendre la montée des tensions internationales et les plaisanteries de très mauvais goût comme la génération spontanée de l’État “Islamique”.

Mais c’est trop pour le CRIF, qui s’adresse à notre cerveau reptilien en parlant de “propos nauséabonds” et demande une “sanction exemplaire” pour celui qui a osé dire une banalité.

Voir ici les détails de l’affaire sur francetvinfo.

Rafraîchissons donc la mémoire au CRIF et rappelons-lui les propos tenus par le journaliste juif américain Joël Stein en 2008 :

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Le silence des agneaux (William Engdahl)

le-silence-des-agneaux[Note de l’administrateur de ce blog : excellent article de William Engdahl, qui en connaît un rayon en matière de pétrole et de gaz, et qui nous montre ici que le chaos du Moyen-Orient, s’étendant à l’Europe en Ukraine d’abord, puis aujourd’hui dans tous les autres pays via la crise des migrants, n’a rien d’un hasard et fut programmé de longue date par des “stratèges” américains d’une cupidité sans borne. Que nos “dirigeants” (ou dirigés ?) n’en pipent mot ne les rend que plus criminels encore.]


Un rappel des causes de la situation syrienne et de la vague d’immigrants vers l’Union Européenne.

Par F. William Engdahl – Le 10 octobre 2016 – Source New Eastern Outlook

Un des phénomènes les plus bizarres, dans la situation très bizarre de ces dernières années, est le refus des politiciens de premier plan de l’Union européenne de discuter ouvertement de la réalité derrière la perturbation sociale catastrophique causée par l’afflux en Europe de plus d’un million de réfugiés de guerre, en provenance de Syrie et d’autres pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ravagés par la guerre. Le débat européen sur les réfugiés, à cause de ce silence, ou du refus de parler des causes réelles et des remèdes possibles, conduit à des déclarations complètement absurdes de la part d’anciens combattants politiques qui devraient beaucoup mieux s’y prendre.

Les réfugiés sont une conséquence de la guerre. La guerre est une conséquence de la décision prise par certains intérêts pétroliers et militaires de l’OTAN pour reprendre ou prendre le contrôle des nouveaux marchés mondiaux de l’énergie dans le pétrole et, maintenant, le gaz naturel. En outre, la guerre est une conséquence des réactions des autres nations, y compris la Chine, la Russie et l’Iran, à la tentative des États-Unis et d’autres pays occidentaux de contrôler les flux mondiaux de l’énergie. En outre et de manière connexe, il y a la réaction des éléments néo-nazis extrémistes en Ukraine, à la suite d’un coup d’État soutenu par les USA en 2014, à se joindre à cette guerre de l’énergie avec le soutien de l’UE, pour des raisons complètement montées de toutes pièces.

En conséquence du silence des dirigeants de l’UE, un drame tragique se déroule qui fait écho au roman de Thomas Harris, Le silence des agneaux.

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Voir aussi sur ce blog, de William Engdahl :

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