L’étrange épidémie et le choix de l’hécatombe
(Comité Valmy)

[Note de l’administrateur de ce blog : ne pas tirer de leçons de l’Histoire, c’est se condamner à voir se répéter les mêmes tragédies.]


par Jacques Maillard

L’étrange épidémie et les « opportunités »

En 1942 March Bloch écrivit son fameux livre « l’Étrange défaite ». Il y racontait la campagne de France du printemps 1940, et comment le haut État Major français de façon très surprenante, semblait accepter la défaite, voire la préparait…

Dans « le choix de la défaite », l’écrivain Annie Lacroix-Riz montre, archives à l’appui, que cette défaite de 1940 avait bien été acceptée, attendue, préparée par l’oligarchie, l’élite économique, administrative, militaire de la France, ou du moins la plus grande partie d’entre elles.

Nous sommes face à une très étrange épidémie : attendue depuis des mois, elle déferle sur notre pays après avoir mis à l’arrêt toute la Chine, alors que nous avions des témoins privilégiés sur place (le principal laboratoire d’étude des coronavirus, situé à Wuhan, épicentre de l’épidémie en Chine, avait été inauguré il y a quelques années par le mari de la ministre de la santé). L’état d’impréparation de notre pays est total : pas de matériel de protection de la population ni même des personnels soignants, pas de matériel de soin et de réanimation, pas de test de dépistage…

Nous apprenons qu’une « simulation » a été effectuée en octobre 2019, nommée « event 201 », à la quelle participaient des personnages sulfureux comme Bill Gates, des universitaires spécialisés en coronavirus (Université Hopkins), des organisations internationales (OMS), une compagnie privée travaillant en partenariat avec ce laboratoire de Wuhan, mais aussi avec l’armée des USA. Cette simulation portait sur une pandémie due à un « coronavirus ».

Cette épidémie déclenche une crise boursière monstrueuse, alors même que l’amplitude de la dette mondiale devait, selon de nombreux économistes, engendrer cette année probablement un krack boursier gigantesque, puisque cette situation d’endettement généralisé est nettement plus grave qu’en 2008. Une secrétaire d’État du gouvernement français a d’ailleurs déclaré que cette crise était une « opportunité » pour gagner de l’argent…

Continuer la lecture sur le site du Comité Valmy →

L’empire de la bêtise (Antipresse)

Slobodan Despot au salon du livre à Genève en 2006

Slobodan Despot, salon du livre,
Genève, 2006

[Note de l’administrateur de ce blog : je reproduis ici un troisième article d’Antipresse, une lettre d’information dominicale que je vous invite à soutenir. Le premier est ici et le deuxième se trouve là.

Il était difficile de faire autrement à deux jours des élections américaines, tant cet article de Slobodan Despot sur la nation éclaireuse de l’humanité est brillant et – hélas – juste. Le courriel de Bill Ivey, éminence grise de Bill Clinton à la culture, vaut à lui seul son temps de cerveau disponible. Bien entendu, il se trouvera toujours des gens “raisonnables” pour dire que Despot est excessif et que l’Amérique, c’est tout de même la liberté. Le jour où ils se prendront une bombe sur la figure, ils comprendront. Ou pas, faute de temps.]

La claque

C’est la présidente croate, l’autre jour, qui a vendu la mèche: «Les Américains vont choisir notre prochain président» déclara-t-elle à la télé nationale, avant de se reprendre. Le lapsus, chez les politiques, tient lieu d’alcootest. Car elle disait le vrai, Kolinda. Ce qu’on pense ici ne présente plus aucun intérêt. Il n’est pas un enjeu de taille en Europe dont la clef ne soit à Washington, pas une donnée sensible dont la copie ne soit à Langley. L’Amérique dicte la composition de nos assiettes, le règlement de nos banques, la poussée de nos indignations. L’Amérique me fournit le système d’exploitation qui me permet d’écrire cet article et à des armées de journalistes alignés le logiciel de pensée qui leur permet d’écrire les leurs. Ainsi nos médias de grand chemin ont-ils fait de l’élection d’Hillary Clinton une cause sacrée.

C’est qu’entre les actes de l’Amérique progressiste et ceux du reste du monde, il existe le même abîme qu’entre le bien et le mal. Aux deux cent mille civils d’Alep-Est que les bombes russes martyrisent répond le million de civils de Mossoul que les bombes U.S. libèrent. Cette liberté-là n’a pas de prix! La précédente libération de l’Irak a tué un demi-million d’enfants? «Nous pensons que cela en valait la peine», estimait Mme Albright, la secrétaire d’État de M. Clinton. Si la démocrate Madeleine, sous le démocrate Bill, vous le certifie, c’est qu’on a vraiment minimisé les dégâts. Plus humain que les démocrates U.S., tu meurs!

Continuer la lecture