La réécriture de l’Histoire en marche (UPR)

[Note de l’administrateur de ce blog : encore un article “complotiste”, diront certains : ce n’est pourtant pas ma faute si le Miniver qu’Orwell avait inventé dans 1984 est aujourd’hui devenu réalité, et si nombre de mes contemporains se refusent encore à l’admettre (d’où mon insistance à leur fournir des preuves).

Mais ici on fait encore mieux : ce sont les auteurs eux-mêmes qui exigent la censure de leurs écrits, datant de quatorze ans, et qui mettent en demeure ceux qui oseraient les citer de supprimer leur reproduction. Raison de plus pour faire le contraire, bien entendu.

On notera enfin, au bas de l’article de l’UPR, le lien entre cette censure comique et la candidature non moins comique de la baudruche Macron.]


LA RÉÉCRITURE DE L’HISTOIRE EN MARCHE : La direction du magazine HISTORIA censure son propre numéro 675 de mars 2003 sur le rôle de la CIA dans la construction européenne et met en demeure l’UPR d’en supprimer la reproduction

Par une mise en demeure du 17 mars 2017, l’avocat de Sophia Publications, la société éditrice du magazine Historia, a exigé que nous retirions du site Internet de l’UPR la reproduction de l’article « Quand la CIA finançait la construction européenne » de Rémi Kauffer, figurant dans le numéro 675 (mars 2003), que François Asselineau a montré en direct dans le journal de 20h de TF1 du 13 mars. La loi nous oblige à obtempérer.

Nous signalons que ce texte était vieux de 14 ans (édition de mars 2003) et qu’il figurait depuis plusieurs années sur le site Internet d’Historia, auquel notre article renvoyait.

Nous signalons que ce dossier de Rémi Kauffer n’est plus disponible sur le site d’Historia et cela prétendument « pour des raisons techniques ». Le lien est ici : https://www.historia.fr/parution/mensuel-675

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Sur le même thème, voir également, sur ce blog :

La réécriture de l’histoire du 11-Septembre, un travail à temps plein

Arrêtons d’armer des terroristes (le saker francophone)

Tulsi Gabbard

[Note de l’administrateur de ce blog : au moment où des “journalistes” font les vierges effarouchées lorsque François Asselineau évoque l’implication des USA dans le soutien au terrorisme “islamiste”, c’est aux États-Unis qu’une femme intègre, vétéran de guerre ayant servi en Irak et au Koweït, dépose un projet de loi visant à interdire que l’argent des contribuables américains serve à financer le terrorisme. Ce qui revient à dire qu’il l’a fait et le fait encore actuellement.]


Le projet de loi de la Représentante au Congrès Tulsi Gabbard arrive devant le Sénat des USA

Par Tulsi Gabbard– Le 10 Mars 2017 – Gabbard.house.gov via entelekheia.fr

Washington, DC— Le projet de loi « Arrêtons d’armer des terroristes » de la Représentante au Congrès Tulsi Gabbard a été présenté au Sénat par le Sénateur Rand Paul. La législation bipartisane (H.R.608 et S.532) interdirait à toutes les agences fédérales des USA d’utiliser l’argent des contribuables pour fournir des armes, des fonds, des renseignements ou tout autre soutien à al-Qaïda, Daech et autres groupes terroristes, et il interdira au gouvernement d’acheminer des fonds et des armes à travers des pays tiers qui soutiennent directement ou indirectement des terroristes.

Le projet de loi est actuellement coparrainé par les Représentants John Conyers (Dém-MI), Scott Perry (Rép-PA), Peter Welch (Dém-VT), Tom Garrett (Rép-VA), Thomas Massie (Rép-KY), Barbara Lee (Dém-CA), Walter Jones (Rép-NC), Ted Yoho (Rép-FL) et Paul Gosar (Rép-AZ), et soutenu par les Démocrates Progressistes d’Amérique (PDA), les Vétérans pour la Paix, et l’US Peace Council.

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Voir aussi, sur ce blog :

 

Le cercle des poètes réels (Antipresse)

Slobodan Despot au salon du livre à Genève en 2006

Slobodan Despot, salon du livre,
Genève, 2006

[Note de l’administrateur de ce blog : Slobodan Despot livre cette fois dans Antipresse non une réflexion sur la société contemporaine, mais un témoignage sur ses activités de jeunesse et ce qu’il considérait alors comme des “expédients” pour financer ses études. Mais un témoignage qui, bien sûr, se révèle précieux pour comprendre les transformations radicales de nos sociétés “occidentales”, l’omniprésence du mensonge institutionnel qui les caractérise – qui n’est donc pas l’apanage des régimes despotiques qui sévissaient alors de l’autre côté du Rideau de Fer – et l’importance de la littérature, dans son acception la plus exigeante, pour s’en défaire.]


Je suis entré aux éditions L’Age d’Homme en 1986, à peine âgé de dix-neuf ans. Je m’étais inscrit à l’université de Lausanne sans conviction et je voulais financer mes études tout seul. Mon professeur de français au lycée m’avait recommandé d’aller frapper à la porte de cette maison prestigieuse dont le siège était également à Lausanne. A l’époque, L’Age d’Homme jouissait d’une renommée mondiale pour ses grandes traductions du monde slave, en particulier les œuvres immenses de Vassili Grossman et d’Alexandre Zinoviev. En plus de leurs exceptionnelles qualités littéraires, les grands auteurs slaves publiés à L’Age d’Homme étaient porteurs de témoignages capitaux et irréfutables contre un empire qu’il était encore malséant et dangereux de critiquer: le régime soviétique. Grossman comme Zinoviev, du reste, avaient d’abord été imprimés à L’Age d’Homme en langue originale russe et réintroduits en URSS par des canaux clandestins.

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La République des censeurs

La république des censeursLe genre : démonstration par l’absurde

Peut-être est-ce dû à sa qualité de physicien, signe d’une tournure d’esprit proche de la mienne, mais je dois reconnaître que j’apprécie particulièrement Jean Bricmont, toujours précis, rationnel et essayant de tirer la réflexion vers le haut dans les débats “sociétaux” en faisant preuve d’une grande rigueur argumentaire, là où tant d’autres versent dans l’hystérie émotionnelle ou les attaques ad hominem. C’est aussi, comme moi, un homme “de gauche”, mais du temps où la gauche visait à fournir aux pauvres des conditions de vie et de travail décentes, condamnait l’impérialisme au lieu de le justifier, en Libye, en Syrie ou en Ukraine, défendait la liberté d’expression au lieu de la museler, et condamnait vigoureusement l’apartheid au lieu de diaboliser et menacer de poursuites ceux qui luttent contre le dernier régime politique de ce type sur la planète. D’un temps où la gauche était donc à l’opposé du troupeau de lâches et de traîtres arrivistes qu’elle est devenue aujourd’hui. Cette fiche de lecture ne peut donc être parfaitement impartiale, vu l’admiration que je porte à l’auteur.

Une admiration qui n’est toutefois pas sans bornes, car je reproche à Bricmont de faire la “grève de la physique” lorsqu’il s’agit d’analyser rationnellement les événements du 11-Septembre, en se contentant d’aligner des arguments très faibles de type sciences humaines et sociales, là où une science inhumaine et asociale telle que la physique permet de procéder de façon sûre par élimination des scénarios les plus farfelus, car contraires aux lois de la nature – par exemple celles du mouvement établies par Newton à la fin du dix-septième siècle, ou encore les premier et deuxième principes de la thermodynamique, établis au dix-neuvième siècle. Abandonner ses armes méthodologiques les plus sûres sur le champ de bataille, M. Bricmont, c’est tout à fait regrettable, et c’est même une faute professionnelle ! Le principe des actions réciproques ou la conservation de l’énergie ont quand même une autre puissance et une autre autorité que ces ratiocinations de sciences très molles, voire carrément non scientifiques. Mais ce n’est pas le sujet de l’ouvrage dont il est maintenant question.

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La délégation de Neturei Karta à Paris, le 15 janvier 2017 (Globalepresse)

[Note de l’administrateur de ce blog : cette vidéo est dédiée à M. Francis Kalifat, président du CRIF, qui dans une lettre du 6 février 2017 au président de mon université me qualifie de “militant d’extrême droite halluciné dont le cas ressort de la loi Gayssot, sinon de la psychiatrie”. Je reviendrai ultérieurement sur son contenu, évidemment mensonger et diffamatoire, mais néanmoins intéressant surtout lorsqu’il me fait dire des choses que je n’ai jamais écrites, révélant ainsi une partie de l’inconscient de M. Kalifat. Ou lorsqu’il exprime un refus de s’incliner devant les lois de la physique, qui s’appliquent pourtant à tout et à tous sans préférence idéologique.

Et puisque M. Kalifat prétend que mes propos sont des “délires racistes”, je lui conseille de lire attentivement l’article que j’ai consacré à la fausse lutte contre le racisme, souvent menée par des individus totalement prisonniers d’une logique raciste, de manière consciente ou non. Article que je fais momentanément remonter en première page du blog car il complète utilement la vidéo ci-dessous. Pour de véritables délires racistes haineux relevant de la psychiatrie, on pourra consulter l’une des deux lettres citées ici.]

L’ambiance des meetings de Macron (Rewind)

[Note de l’administrateur de ce blog : une belle démonstration vidéo du vide total vendu à coup de marketing que constitue la candidature Macron, homme de paille par excellence, au service d’intérêts étrangers et étranger aux intérêts du peuple français. On notera le rôle essentiel du smartphone pour donner des ordres en direct aux “ambianceurs de salle” afin de donner l’illusion d’un engouement pour le candidat. Mais c’est avec ce même smartphone – ou d’autres appareils connectés – que les moins décérébrés partageront cette vidéo, retournant la propagande contre elle-même.

Ça, c’est un truc qu’Orwell n’avait pas prévu, à ma connaissance.]

À propos de l’imposture Macron, voir également sur ce blog : “En marche” ou “Esbroufe médiatique” ?

Le cœur du Système (Antipresse)

Pour qui sont ces faisceaux
qui sifflent sur vos têtes ?

[Note de l’administrateur de ce blog : encore une livraison d’Antipresse, que je vous invite à suivre et à soutenir, la presse de courant dominant (“mainstream” en globish) ne remplissant plus son rôle, même quand c’est à la portée d’un enfant de huit ans.

Je complèterai juste cet article par une petite réserve : contrairement à Slobodan Despot, je n’écrirais pas que le Système “s’allie naturellement avec l’Islam”, mais au contraire qu’il tente de le détruire de l’intérieur par la création de toutes pièces d’hérésies totalitaires et sanguinaires. Et ceci particulièrement depuis une mise en scène spectaculaire à laquelle Slobodan Despot fait naturellement référence, puisqu’elle est la mère de toutes les manipulations du vingt-et-unième siècle jusqu’à aujourd’hui : le 11-Septembre, celui qui tend à faire oublier l’autre.]


«La propagande sert davantage à nous justifier nous-mêmes qu’à convaincre les autres; plus nous avons de raisons de nous sentir coupables, et plus fervente sera notre propagande.» (Eric Hoffer, The True Believer: Thoughts on the Nature of Mass Movements)

Dans Le Maître et Marguerite, le chef-d’œuvre de Mikhaïl Boulgakov, le Diable apparaît en personne sous la cape du magicien Woland. Le Diable est joueur: il s’amuse à tester la vanité et la crédulité des hommes. Et il sait qu’il n’est d’humains plus crédules que les incrédules de métier. C’est ainsi que son premier interlocuteur, Berlioz, vedette littéraire du Moscou soviétique et athée militant, finira décapité par un tramway, exactement comme le magicien le lui a prédit. Ah! S’il avait un seul instant pris au sérieux l’existence du Tentateur qui venait, justement, de lui offrir une cigarette…

Des blagues à ne pas faire en société

«Qu’est-ce que le Système?» me demandent sans cesse les idiots utiles du Système. (Tweet, 5.2.2017)

Nous sommes témoins d’une plaisanterie semblable lorsque nous parlons du «Système». Il m’arrive ainsi de lancer des aphorismes à ce sujet dont les échos sont connus d’avance: «Complotiste!», me répliquent aussitôt des sceptiques venus de divers horizons culturels et politiques, mais qui ont généralement en commun un binôme de caractéristiques paradoxal: d’un côté, la foi dans le rationalisme et le «fact-checking», et de l’autre des convictions morales et politiques d’une naïveté extrême. Ils s’attribuent à la fois une haute capacité de discernement, une mission de «vigilance citoyenne» et une position critique vis-à-vis du pouvoir. Dans le langage ras-du-sol des services, ce sont de parfaits idiots utiles.

L’idiot utile est celui qui croit qu’il ne croit pas ce qu’il croit, mais qu’il le sait. Que sa subjectivité n’y est pour rien. Que sa connaissance ne lui vient pas par un quelconque canal d’influence ou d’endoctrinement, mais de la vérité des choses elle-même. Sans filtre. Sans intermédiaire. Sans diable ni système.

Le Système, selon eux, n’existe pas. Ou, s’il existe, il n’a ni malice ni intention particulière. Il fait partie du paysage comme le climat ou la course des astres et obéit aux décrets des institutions comme la charrue au laboureur. Ce qui existe, pour cette catégorie d’esprits, c’est l’«Antisystème», à savoir tous ces milieux étranges et «sulfureux» qui, sous couvert de «résistance» contre un spectre de leur invention, complotent pour renverser la démocratie. Quelquefois, souvent même, ces innocents décrètent que le Système, c’est justement ça: l’Antisystème. Tout comme les étiquettes, les causes et les effets s’intervertissent facilement. Pour que l’«Antisystème» soit moralement condamnable, pour qu’on puisse le censurer et le liquider sans états d’âme, il est nécessaire que sa cause soit une illusion. Mais entre ces deux termes, lequel découle de l’autre? La nécessité de bâillonner l’opposition à cause de ses mensonges, ou la nécessité de prouver que ses vues sont des mensonges afin de la bâillonner?

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Emmanuel Macron : acteur, banquier et peut-être
Président… (Géopolintel)

[Note de l’administrateur de ce blog : j’ai déjà évoqué Macron et son mouvement politique “En marche”, pure baudruche médiatique, dans cet article. Il est néanmoins fascinant de voir comment ce très mauvais acteur (voir la vidéo hilarante de son discours dans l’article complet de Géopolintel), au-delà du ridicule, a néanmoins des chances non négligeables de devenir le prochain Président de la République, et donc de parfaire l’œuvre de destruction et de soumission de la nation française entreprise depuis bien longtemps, mais singulièrement accélérée sous Sarkozy puis Hollande.

Ces chances d’accéder à la tête de l’État sont évidemment fortement dépendantes du lynchage médiatique en cours de François Fillon, que Francis Cousin analyse comme un assassinat symbolique nécessaire à la promotion de Macron, présenté comme le “laboratoire le plus extrémiste du devenir du Capital pour casser les luttes de classes”. 

Et pour parfaire la noirceur du portrait de notre fausse démocratie française, qui n’est plus qu’un décor branlant, on pourra comparer l’essor fulgurant du “parti” de Macron (parti de rien il y a quelques mois… pour arriver à rien jusqu’à présent, puisque son programme demeure inconnu), propulsé par un battage médiatique inouï, avec la censure totale subie par l’Union Populaire Républicaine depuis maintenant dix ans, alors que ce parti de 15 000 adhérents (soit plus que n’en compte le MoDem de François Bayrou) propose un programme qui se révèle chaque jour un peu plus en accord avec les problèmes du moment, au premier rang desquels figure la perte de souveraineté due à l’Union Européenne.]


Pendant que les candidats à la présidentielle s’étripent, Emmanuel Macron est « En Marche » pour le Palais des Festivals de Cannes ou bien pour celui de l’Elysée. Mais n’est pas Ronald Reagan qui veut !

Emmanuel Macron a été surreprésenté dans la presse française, notamment celle de Patrick Drahi, ami de Bernard Mourad, Conseiller spécial chargé du financement de sa campagne du mouvement « En Marche ». Le rôle qui lui a été attribué n’efface pas son passé de banquier d’affaire. Pour des professionnels de la communication, c’est raté, et nous en avons pour preuve la caricaturale expression de rage de son discours de Paris. Si les américains ont élu un « acteur cowboy » en 1980, les français vont-ils voter pour un acteur peu convainquant dans le rôle du « révolutionnaire » ?

Pourquoi les hommes « derrière » Macron continuent-t-ils à persister dans cette stratégie grossière ?

Et bien l’enjeu est important, puisque la France, tout comme les Etats Unis, peut élire un Président qui échappe au « système ».

Le contexte, c’est l’imbroglio politique et financier de cette fin d’année 2016, avec l’abdication de François Hollande et sa soumission à la finance, son ennemie déclarée lors de sa campagne des présidentielles de 2012. Hollande a reçu dans le plus grand secret, selon le Wall Street Journal, le PDG de la JP Morgan lui faisant miroiter de rapatrier les emplois de la City de Londres à Paris en raison du « Brexit ». Le « deal » étant de casser les lois du Code du travail en France. A cela Hollande a exprimé l’assurance que ce serait fait, soit sous son mandat, soit avec le prochain gouvernement de 2017.

Macron sera-t-il celui qui, comme tout bon « révolutionnaire libéral », cassera les derniers remparts de notre pays face à la dérégulation des banquiers internationaux ?

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Pré-Vérité (le saker francophone)

[Note de l’administrateur de ce blog : je ne sais pas si le sens commun est une marque du divin comme le prétend l’auteur, mais je sais que le refus de la prise en compte du réel est la marque de la petite enfance ou de la folie.]


Par Juan Manuel de Prada – Le 21 novembre 2016 – Source carlismo.es via abc.es

Le progressisme mondialiste n’arrête pas de pleurnicher, incapable qu’il est de s’expliquer les dernières contrariétés que lui ont réservé les urnes. Et, pour décrire son étonnement et sa confusion, il a créé le néologisme de « post-truth » ou « post-vérité », qu’il prétend utiliser pour décrire des « circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont une influence moindre, sur la formation de l’opinion publique, que les appels à l’émotion et à la croyance personnelle ».

On voit, dans cette définition grotesque, comment le mondialisme confond les « faits objectifs » et sa particulière vision des choses, qu’il a réussi à imposer aux masses abruties moyennant le contrôle des moyens de communication et de la propagande systémique. Mais le fait que le mondialisme ait réussi à convaincre une telle multitude de crétins ne signifie pas que ses faux dogmes soient des « faits objectifs ». La vision mondialiste des choses n’est en réalité rien d’autre qu’une suite décrépie du « Non Serviam » primitif, dont l’objectif ultime est la négation de la nature humaine. Et pour y arriver, le mondialisme énonce différents « dogmes » qui se propagent tels un nuage, en obscurcissant la réalité des choses et en effaçant des consciences toute trace de sens commun (qui, en fin de compte, est une marque du divin). Pour atteindre encore mieux cet objectif, le mondialisme a établi la dictature du « politiquement correct » et, comme ultime recours dissuasif, il a aussi instauré des délits d’opinion dans des matières particulièrement sensibles (l’homo-sexualisme, les théories du genre, etc.) qui intimident le réfractaire éventuel. Et, à dire vrai, cette intimidation a fourni des résultats spectaculaires.

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Avec Décodex, Le Monde, journal en perdition, se prend pour la Haute Autorité de l’Internet (E&R)

[Note de l’administrateur de ce blog : on ne peut qu’être sidéré de voir avec quelle constance et quelle application les “journalistes” de feu Le Monde s’emploient à scier les dernières fibres de bois de la branche sur laquelle ils sont assis. Comme le note l’article ci-dessous, le parallèle avec une scène d’un film comique des Inconnus (Le Pari) est saisissant.

Mais peut-être est-ce finalement une aide déguisée à la réinformation ? Tout comme BHL, le philosophe-rentier dont on sait depuis longtemps que lorsqu’il dit blanc, il est sage de comprendre noir, le Décodex pourrait bien in fine orienter les lecteurs indécis d’internet vers les sources les plus intéressantes. Car une boussole qui indique systématiquement le sud est aussi utile et fiable qu’une qui indique le nord, une fois qu’on a compris sa spécificité.

Et ce serait logique : BHL est membre du Conseil de surveillance du Monde.]


La moitié du Net a cru a une blague, mais Le Monde n’a pas d’humour. Il l’a prouvé en 2003, lorsque Pierre Péan et Philippe Cohen ont sorti leur Face cachée du Monde chez le grand éditeur Fayard. Un livre-torpille qui fera voler en éclats l’indépendance du journal en révélant sa soumission au Marché, son parti pris oligarchique (américano-sioniste) permanent, son abandon du social au profit du libéral, entraînant une perte croissante d’influence. Seuls les journalistes télé, sous-informés, le prennent encore totalement au sérieux.

Le Monde fut un exemple, il est devenu un repoussoir pour les lecteurs intelligents.

Le développement de l’Internet, avec la naissance de l’information non-alignée et les échanges horizontaux, portera le second coup, impactant cette fois-ci le secteur financier du journal. Lourdement endetté depuis la présidence Colombani, il n’a plus sorti la tête de l’eau depuis. La perte de crédibilité associée à la concurrence de l’information libre, avec sa croissance exponentielle impossible à juguler, ont eu raison d’un journal qui ne tient plus que sur sa (vieille) réputation, qui n’a désormais plus rien à voir avec la réalité. L’injonction de suivre la ligne oligarchique au détriment de la vérité et de la popularité, ainsi que le nouvel actionnariat de la troïka BNP (Bergé-Niel-Pigasse), ont révélé la fonction réelle de ce titre partiellement subventionné par l’État : faire tenir, coûte que coûte, les versions officielles, quitte à somber dans les contradictions, à se ridiculiser et à devoir justifier des tissus de mensonges.

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Mise à jour 13 février 2017 : voir également le réjouissant article de l’OJIM sur la question, qui révèle que Google finance en partie cette burlesque initiative.

Mise à jour 17 février 2017 : de petits malins ont mis en ligne, et en clair, la base de données du Décodex, qu’il est instructif de parcourir par catégories. Sans aller jusqu’à dire – comme mon collègue Jacques Sapir – que le Décodex fonctionne “à l’envers”, on peut être à peu près certain que si c’est vert, c’est sans intérêt et très peu fiable, et que si c’est rouge, c’est éventuellement du grand n’importe quoi – ça arrive – mais plus souvent un site qui mérite le détour et combat le mensonge officiel avec talent et rigueur.

On s’amusera à pointer le nombre d’occurrences du terme “conspirationniste” dans la catégorie rouge, dont mes lecteurs savent déjà ce qu’il m’inspire.

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