Covid-19 : reportage censuré de la chaine publique italienne sur ce virus de laboratoire en 2015 (KALE X E X)

[Note de l’administrateur de ce blog : on peut rapprocher cette vidéo de 3 minutes des propos du directeur scientifique de l’Institut Pasteur, le professeur Olivier Schwartz, interrogé dans la seconde vidéo réalisée par France Culture et qui affirme (à 3:22) l’impossibilité pour les scientifiques de créer de nouveaux virus.]


Vidéo | Anatomie d’un désastre avec
Jean-Dominique Michel (phusis.ch)

[Note (longue…) de l’administrateur de ce blog : rien de tel que prendre un peu de recul, ou de hauteur, pour mieux cerner un problème. J’ai déjà repris sur ce blog quelques articles de l’anthropologue médical suisse Jean-Dominique Michel (ici, ici, ici ou encore ), particulièrement productif pendant cette crise sanitaire. Je suis très heureux aujourd’hui de pouvoir relayer cet entretien vidéo d’une grande profondeur — et d’une grande longueur : 1 heure et 9 minutes — qui montre qu’on peut encore faire du vrai journalisme… surtout quand on n’est pas journaliste professionnel.

Il est difficile de résumer en quelques mots cet entretien-coup de poing. Jean-Dominique Michel est à la fois très direct — il parle de “l’imbécillité technique” de nos sociétés prétendument avancées ; assène “ce qui était inenvisageable il y a 30 ans c’est que le fascisme est de retour, mais chez nous” — et très académique, en ce sens qu’il n’avance que des choses parfaitement démontrées, connues et publiées de longue date pour certaines, qui lui permettent d’éclairer la crise actuelle avec sa compétence d’anthropologue plutôt que de subir passivement une propagande ambiante délirante, culpabilisante et terrorisante. Par exemple, il rappelle qu’il y a 100 fois moins de morts par million d’habitants en Corée du Sud qu’en Espagne… alors qu’il n’y a pas eu dans le premier pays de confinement général de la population. Retenons quelques phrases :

“Le constat, c’est que la presse n’existe plus.”

“On sait depuis 15 ans que l’essentiel de la production scientifique dans le domaine médical est falsifié.”

“On chausse ses bottes de sept lieues dans l’ignorance.”

“Le confinement est le pire cas de figure pour faire flamber une épidémie.”

L’anthropologue est particulièrement horrifié par le sort réservé aux aînés dans les maisons de retraite :

“On est entré dans un isolement durable, et là c’est la pointe qui tue pour les EHPAD et les EMS : on sait depuis plus de 10 ans que la richesse des liens sociaux qu’a une personne a un impact majeur sur la santé. Et notamment parce que, quand on est en perte de lien social, il y a un état inflammatoire qui s’installe, avec un nombre élevé de cytokines circulant dans le sang. […] Là, on a isolé des centaines de milliers de personnes de manière durable. Être isolé une semaine, on y arrive tous. Être isolé un mois et demi, on devient tous atteints, profondément. Donc, vous atteignez ces personnes, elles ont des flambées de cytokines, et on sait aujourd’hui que les cytokines sont le réactif qui font du COVID-19 une maladie mortelle. […] Et là on est vraiment dans quelque chose qui est, sur le plan éthique, abominable, consternant, je ne sais pas, il n’y a pas de mots, c’est navrant puissance dix.”

 
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Coronavirus, l’erreur système (Antipresse)

[Note de l’administrateur de ce blog : voici un nouvel article de l’Antipresse, qui tombe à pic pour commencer à faire un bilan de la crise COVID-19 qui ne soit pas un simple et stupide décompte des morts. Et où l’on reparle de Prevotella, la bactérie suspecte

J’invite, bien entendu, tous mes lecteurs à s’abonner à l’Antipresse, cette presse qui fait face aux événements et montre ce que la “grande” devrait être si la déontologie faisait encore partie de son vocabulaire. Les radins ou les indécis ont même droit au “numéro ouvert” entièrement gratuit du 29 mars dernier !]


par Slobodan Despot, 26 avril 2020

La pandémie de ce printemps 2020 n’est pas qu’une affaire sanitaire. Elle est peut-être même davantage sociopolitique que médicale. Le virus se double d’une «erreur système» à l’échelle des pays développés qui a conduit à une gestion affolée de la crise défiant le sens commun. Dans un entretien sans masques ni gants, le Dr Jean-Pierre Spinosa livre une synthèse du problème sanitaire et esquisse une piste thérapeutique possible.

Faut-il énumérer ? La désorganisation des services de santé, la pénurie de masques et de désinfectant dans les pays par ailleurs les mieux équipés, la guerre livrée à ceux qui cherchent des traitements efficaces pour cette maladie à l’écart d’un hypothétique vaccin, l’oubli du renforcement de l’immunité individuelle dans pratiquement toute la communication officielle sur le sujet, et enfin l’incohérence et la stupidité criantes de certaines instances font qu’on ne peut plus séparer l’épidémie d’un contexte «civilisationnel» particulièrement délabré.

La mésaventure dont a été victime l’anthropologue de la santé Jean-Dominique Michel est l’une des meilleures illustrations de ce délabrement. Au moment même où il publiait un article devenu viral dédramatisant l’épidémie actuelle1, JDM était testé positif et entamait une thérapie sous la direction de son médecin traitant. La suite des événements, qu’il a détaillée dans son blog2, est sidérante. En deux mots : l’état du patient s’aggravant, son médecin lui a prescrit le traitement du Dr Raoult — qui s’est avéré indisponible, car réservé aux hôpitaux (où n’arrivent en général que des cas trop avancés pour cette thérapie). Michel a dû organiser, via son épouse, «une transaction illégale, au bord d’un parking» pour se procurer du Plaquenil (hydroxychloroquine) et entamer son traitement à domicile. Avec à la clé une remise sur pied au sixième jour.

Oui, nous sommes bien en 2020 en Suisse, l’un des pays les plus médicalisés au monde !

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Les armées ont acheté de la chloroquine «par précaution» (Le Figaro)

[Note de l’administrateur de ce blog : on notera la pudeur du Figaro qui ne donne aucun lien vers la “vidéo devenue virale”.

C’est pourquoi je l’intègre à cet article en préambule… tout comme le coup de gueule poussé sur CNEWS la veille (23 avril) par le Dr. Jérôme Marty, le président du syndicat des médecins libéraux.

Mise à jour de 11h30 : dans la cargaison dont il est question dans la première vidéo, il s’agit de chloroquine (phosphate de chloroquine, plus précisément), et non d’hydroxychloroquine — médicament préconisé par l’équipe de l’IHU Méditerranée-Infection en association avec l’azithromycine — c’est-à-dire d’un médicament plus toxique que l’hydroxychloroquine ou ses dérivés (phosphate, sulfate). Sans doute doit-on penser en haut lieu qu’un militaire, ça résiste à tout, et ça tolère par constitution d’avaler des remèdes de cheval.]


Le ministère des Armées a reconnu vendredi 24 avril avoir acheté de la chloroquine en Chine pour constituer un stock «par précaution», si jamais ce traitement, dont l’efficacité contre le coronavirus fait débat dans le monde, était finalement validé par les autorités sanitaires.

«Dans un contexte de fortes tensions des approvisionnements de matières premières à usage pharmaceutique, le ministère des Armées a réalisé un achat de précaution, si jamais la chloroquine se révélait validée par les autorités de santé comme étant utile pour lutter contre le Covid-19», a déclaré le ministère après la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo devenue virale montrant cette livraison à destination des armées.

L’infectiologue français Didier Raoult prône depuis le début de l’épidémie l’utilisation de l’hydroxychloroquine (dérivé de la chloroquine, un médicament contre le paludisme, NDLR) pour combattre le coronavirus.

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Le piratage COVID commis par Trump
(le saker francophone)

Est-ce que le nationalisme l’emportera sur le globalisme ?
(avec un jeu de mots sur Trump et le verbe to trump)

[Note de l’administrateur de ce blog : où l’on voit que la crise du coronavirus est bien plus qu’une crise sanitaire. De là à penser qu’elle a été provoquée… c’est une éventualité qu’il faudra étudier froidement avec les armes de la raison, mais ces mêmes armes montrent déjà que la résolution de la crise est sciemment freinée par des intérêts hostiles au bien commun. Aux USA comme en France, même si de façon différente.]


La redirection pratiquée par les États-Unis d’objets médicaux, tels des masques et d’autres fournitures anti-COVID de première importance, détournés de leurs destinataires originels et récupérés au profit des citoyens étasuniens n’est pas un acte de « piraterie » moderne comme on le présente souvent, mais un acte révolutionnaire de nationalisme économique, en défiance de la mondialisation. Ces actes révèlent la vraie nature néo-réaliste des relations internationales, et démontrent que le pouvoir géopolitique constitue le facteur ultime déterminant qui sera vainqueur une fois que le mensonge du système néolibéral soi-disant « fonctionnant selon des règles » aura été exposé au grand jour.

Nationalisme économique vs mondialisation

Trump est critiqué sans pitié par à peu près l’ensemble de la presse mondiale, après avoir doublé la mise sur sa politique « America first », exigeant que les compagnies étasuniennes établies à l’étranger accordent la priorité aux objets de santé, tels masques et autres équipements fondamentaux permettant la lutte contre le COVID, à destination des citoyens étasuniens plutôt qu’à leurs clients originels ailleurs dans le monde. Cela peut dans certains cas aller jusque saisir ces équipements dans des pays étrangers, pour s’assurer qu’ils parviennent au peuple étasunien quoi qu’il arrive. En parallèle avec cela, le président a également interdit aux sociétés médicales établies aux États-Unis de vendre certains de leurs produits à l’étranger, à des clients tels que le Canada, créant l’impression pour de nombreux observateurs dans les médias que les États-Unis « font des stocks » des équipements pouvant sauver des vies, aux dépens du reste de la population mondiale. Mais cette interprétation est extrêmement trompeuse, car elle rate le fait central : les politiques menées en ce moment par Trump constituent en réalité un acte révolutionnaire de nationalisme économique, en défiance de la mondialisation, et elles révèlent la vraie nature néo-réaliste des relations internationales, et prouvent que le pouvoir géopolitique constitue le facteur ultime déterminant qui l’emportera une fois que les mensonges du système néo-libéral « fondé sur des règles » auront été exposés au grand jour.

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Pour compléter la réflexion sur l’imposture mondialiste (ou globaliste), voir aussi :

Covid-19 : Et si l’orage de cytokines qui tue les victimes était provoqué par la bactérie Prevotella ? (Agoravox)

[Note de l’administrateur de ce blog : une intéressante hypothèse (publiée le 7 avril) qui se base sur des observations déjà évoquées lors de la conférence à l’Académie des sciences du 10 mars, à savoir une réaction inflammatoire extrême (orage cytokinique) chez certains patients, ainsi que la très forte proportion de personnes très âgées ou obèses parmi les cas graves de COVID-19. On peut ajouter que les États-Uniens seraient alors une cible de choix par leurs habitudes alimentaires, et plus particulièrement les plus pauvres d’entre eux, qui sont les victimes les plus atteintes de malbouffe. Or il se trouve que la population noire des États-Unis comporte plus de pauvres que la moyenne, donc plus d’obèses, et qu’elle est particulièrement touchée par le COVID-19.

Quelle que soit la validité de cette hypothèse — que je n’ai pas les moyens de vérifier — elle constitue un bon exemple de ce que doit être la démarche scientifique (dont je me plais à rappeler la définition très simple donnée par Richard Feynman) : élaborer une hypothèse, vérifier si elle comporte des contradictions internes, si elle décrit bien ou mal la réalité, et en fonction de cela l’éliminer, la garder, ou chercher à l’améliorer, indépendamment de tout autre intérêt que la cohérence entre les données et la théorie. Ce qui exclut, par exemple, d’orienter la recherche en fonction des retombées financières envisageables (dans le cas présent, élaboration d’un vaccin par exemple), du prestige que l’auteur de l’explication pourra en retirer, voire de la justification a posteriori des sommes conséquentes investies dans des outils de laboratoire ultra-sophistiqués et ultra-onéreux.

Les institutions en général, et les institutions scientifiques en particulier, montrant quelque réticence à s’occuper de façon efficace de problèmes importants, il n’est pas étonnant que ce soit ici un “simple” professeur de sciences de la vie et de la terre en lycée qui soit l’auteur de cette proposition. Un bel exemple de “science citoyenne”, qui ne consiste pas à faire un n-ième exposé sur le changement climatique dans un café des sciences devant un public majoritairement constitué de profs du secondaire, mais à s’atteler avec énergie, compétence et rigueur aux véritables problèmes intéressant les citoyens. On notera au passage, n’en déplaise aux statisticiens et modélisateurs obtus, que la biologie est une matière subtile et qu’avant de prétendre prévoir quoi que ce soit avec une assurance — voire une obstination dans l’erreur — digne de Nostradamus, il vaut mieux avoir quelques notions de la complexité du vivant.

On pardonnera à l’auteur quelques fautes (j’en ai corrigé quelques-unes dans l’extrait ci-dessous), voire coquilles par manque de relecture, le but de l’exposé n’étant pas littéraire.]


Les scientifiques s’interrogent sur l’orage de cytokines qui provoquerait une hyper inflammation et serait responsable de la mort des patients (1). Bon, on progresse. On a déjà un questionnement. Si je dis cela, c’est parce que, mise sous tutelle par les grands laboratoires pharmaceutiques (2), la science, du moins nos grands pontes de la science, ont brûlé quelques étapes, ils ont mis la science au service de l’outil et du business alors que l’outil et le business ne devraient servir qu’à valider et soutenir la démarche scientifique. Nos grands chercheurs ont oublié une étape cruciale dans la recherche d’une solution : faire des hypothèses. Pourquoi faire des hypothèses ? C’est un virus, on décrypte le génome, on fait une PCR, on fabrique un vaccin ou des anticorps ! Qu’il y ait des paramètres très particuliers comme l’épidémiologie ou la symptomalogie ? Aucune importance.

Pourtant cela pourrait expliquer que vous ne trouviez pas la bonne solution, ni dans deux mois, ni dans six mois d’ailleurs. Tout au plus, nous vendrez-vous des vaccins annuels comme celui de la grippe dont l’efficacité sera aussi relative que la vôtre, vous les grands pontes des grands laboratoires… Cela fait 1 mois que l’on est confiné. Il y a plus de 7500 morts [aujourd’hui plus de 20 000, l’article date du 7 avril]. Notre économie est en état de mort financière et vous nous proposez d’attendre 6 mois des essais randomisés… Alors ne m’en veuillez pas mais je ne vais pas vous abandonner mon instinct de survie, ni non plus mes libertés individuelles parce que vous avez bac +72 et pleins de rats de laboratoires avec des séquenceurs, des électrophorèses et autres jouets ultra-sophistiqués probablement utiles… pour peu que l’on ait une hypothèse.

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Si, il l’a dit… (Édouard Gentaz via facebook)

[Note de l’administrateur de ce blog : commençons la journée dans la bonne humeur.

Une petite rectification : contrairement à ce que laisse entendre Édouard Gentaz sur son compte facebook, Olivier Véran était déjà ministre de la santé (depuis le 16 février) mais le confinement, lui, n’était pas encore appliqué (il le sera le 17 mars).]


Une vidéo étonnante du 9 mars 2020 du futur ministre de la santé sur le lien entre le confinement et les virus !

Publiée par Edouard Gentaz sur Dimanche 19 avril 2020

 

Explosif : l’Institut Américain pour la Santé SAVAIT
pour la chloroquine (Virgile Faber)

[Note de l’administrateur de ce blog : des sous-titres en français sont disponibles en cliquant sur le petit symbole en bas et à droite de la vidéo. Afin de bien mesurer :

— le caractère planétaire de la querelle Raoult & Co. contre le reste du monde ;

— l’étendue des retards volontaires pris dans la gestion de la crise par ceux dont la mission est, théoriquement, de veiller à la santé de la population (l’efficacité de la chloroquine contre le coronavirus du SARS de 2002-2004 était démontrée in vitro dès 2005 aux USA…).

Et rappelons que le traitement préconisé par l’IHU Méditerranée-Infection comprend l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine, un antibiotique.]


Hydroxychloroquine : faites ce que je dis,
pas ce que je fais…

[Note de l’administrateur de ce blog : aucun commentaire nécessaire…]


Mise à jour du 19 avril : tweet supprimé (j’ignore pourquoi) donc pour ceux qui douteraient, copie d’écran :

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