Le piratage COVID commis par Trump
(le saker francophone)

Est-ce que le nationalisme l’emportera sur le globalisme ?
(avec un jeu de mots sur Trump et le verbe to trump)

[Note de l’administrateur de ce blog : où l’on voit que la crise du coronavirus est bien plus qu’une crise sanitaire. De là à penser qu’elle a été provoquée… c’est une éventualité qu’il faudra étudier froidement avec les armes de la raison, mais ces mêmes armes montrent déjà que la résolution de la crise est sciemment freinée par des intérêts hostiles au bien commun. Aux USA comme en France, même si de façon différente.]


La redirection pratiquée par les États-Unis d’objets médicaux, tels des masques et d’autres fournitures anti-COVID de première importance, détournés de leurs destinataires originels et récupérés au profit des citoyens étasuniens n’est pas un acte de « piraterie » moderne comme on le présente souvent, mais un acte révolutionnaire de nationalisme économique, en défiance de la mondialisation. Ces actes révèlent la vraie nature néo-réaliste des relations internationales, et démontrent que le pouvoir géopolitique constitue le facteur ultime déterminant qui sera vainqueur une fois que le mensonge du système néolibéral soi-disant « fonctionnant selon des règles » aura été exposé au grand jour.

Nationalisme économique vs mondialisation

Trump est critiqué sans pitié par à peu près l’ensemble de la presse mondiale, après avoir doublé la mise sur sa politique « America first », exigeant que les compagnies étasuniennes établies à l’étranger accordent la priorité aux objets de santé, tels masques et autres équipements fondamentaux permettant la lutte contre le COVID, à destination des citoyens étasuniens plutôt qu’à leurs clients originels ailleurs dans le monde. Cela peut dans certains cas aller jusque saisir ces équipements dans des pays étrangers, pour s’assurer qu’ils parviennent au peuple étasunien quoi qu’il arrive. En parallèle avec cela, le président a également interdit aux sociétés médicales établies aux États-Unis de vendre certains de leurs produits à l’étranger, à des clients tels que le Canada, créant l’impression pour de nombreux observateurs dans les médias que les États-Unis « font des stocks » des équipements pouvant sauver des vies, aux dépens du reste de la population mondiale. Mais cette interprétation est extrêmement trompeuse, car elle rate le fait central : les politiques menées en ce moment par Trump constituent en réalité un acte révolutionnaire de nationalisme économique, en défiance de la mondialisation, et elles révèlent la vraie nature néo-réaliste des relations internationales, et prouvent que le pouvoir géopolitique constitue le facteur ultime déterminant qui l’emportera une fois que les mensonges du système néo-libéral « fondé sur des règles » auront été exposés au grand jour.

Continuer la lecture sur le saker francophone

Pour compléter la réflexion sur l’imposture mondialiste (ou globaliste), voir aussi :

Piratage européiste : la preuve par les probabilités

Mise à jour (majeure !) du 28 mai, qui vient anéantir mon interprétation mais confirmer plusieurs choses :

  • il est normal de se tromper pour un chercheur (c’est même son activité principale…), ce qui est anormal c’est de persister dans l’erreur, ou comme on dit en latin : errare humanum est, perseverare diabolicum ;
  • les miracles statistiques n’existent pas, et l’analyse des coïncidences vraiment étonnantes apporte toujours des informations pertinentes, dans tous les domaines ;
  • l’argent explique beaucoup de choses (avec le sexe et l’énergie)

Voici donc cette mise à jour : après prise de contact avec Gabriel Rabhi, celui-ci m’informe que l’association “pirate” est en réalité un de ses clients – Gabriel Rabhi est développeur web – et qu’il avait lui-même réalisé son site, à contrecœur mais ayant besoin d’argent à cette époque, et qu’il avait de plus, “par souci d’économie”, migré tous ses sites sur le même serveur et réalisé ainsi cette erreur de configuration menant à l’affichage par défaut d’un site aux idées très éloignées des siennes…

L’attitude professionnelle de Gabriel Rabhi n’est pas en soi critiquable : un prestataire n’a pas à demander à son client d’être en accord avec ses idées pour accepter de travailler pour lui, sinon c’est la balkanisation rapide de la société… J’avais en réalité envisagé cette hypothèse, mais l’avais rejetée car trouvée “trop osée”… eh bien non ! De plus, le site de la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones dont je parle en note est lui aussi un client de Gabriel Rabhi… tout s’explique !

Je laisse ci-dessous l’intégralité de l’article de départ, dont l’argument statistique reste toujours valide…


Très récemment, un de mes lecteurs recommandait en commentaire une vidéo en effet excellente, réalisée par Gabriel Rabhi, intitulée “Dette, crise, chômage : qui crée l’argent ?”. Je lui répondis que j’étais parfaitement d’accord avec lui, ayant mis ce film dans la page “liens” du blog dès sa création. Mais je m’aperçus aussitôt d’une chose étrange : le lien que j’avais inséré dans cette page orientait maintenant mes lecteurs vers un site ne faisant pas exactement de la pédagogie sur la création monétaire, mais plutôt l’apologie de l’Europe fédérale ! Sachant ce que dit Gabriel Rabhi de l’Union Européenne dans sa vidéo, il y avait de quoi être surpris… Comment cela était-il possible ? Un complot judéo-maçonnique aurait-il piraté mon blog afin d’induire mes lecteurs en erreur ?

La vérité est plus subtile, mais prouve néanmoins une réelle intention de tromper de la part d’une équipe de propagande ; une véritable entreprise de piratage d’opinion. La totalité des liens que j’avais indiqués sur la page du même nom est passée, automatiquement, avec le préfixe “https://” au lieu de “http://”. Cette opération, dont je n’avais pas eu connaissance, n’est pas l’œuvre d’une équipe de hackers mais résulte probablement du passage récent de ce blog même au protocole “https”. Mais pour les réfractaires à l’informatique, précisons quelque peu de quoi il s’agit.

Le “protocole de transfert hypertexte”, ou “hypertext transfer protocol” en anglais, en abrégé HTTP, est un ensemble de conventions informatiques qui permettent de “mettre en ligne” toutes sortes de contenus, c’est-à-dire d’autoriser un ordinateur relié au réseau informatique mondial (couramment appelé Internet) d’aller consulter ce qui se trouve sur un autre, qu’on appelle serveur. Aujourd’hui, les adresses web sont automatiquement complétées par les navigateurs : si l’on tape seulement “aitia.fr” dans la barre d’adresse de Firefox par exemple, on tombe sur ce blog, dont l’adresse complète est “https://aitia.fr” (et même https://aitia.fr/erd/, mais la dernière partie /erd est une redirection automatique faite par le serveur et non par votre navigateur).

Continuer la lecture