[Note de l’administrateur de ce blog : voici un nouvel article de l’Antipresse, qui tombe à pic pour commencer à faire un bilan de la crise COVID-19 qui ne soit pas un simple et stupide décompte des morts. Et où l’on reparle de Prevotella, la bactérie suspecte…
J’invite, bien entendu, tous mes lecteurs à s’abonner à l’Antipresse, cette presse qui fait face aux événements et montre ce que la “grande” devrait être si la déontologie faisait encore partie de son vocabulaire. Les radins ou les indécis ont même droit au “numéro ouvert” entièrement gratuit du 29 mars dernier !]
par Slobodan Despot, 26 avril 2020
La pandémie de ce printemps 2020 n’est pas qu’une affaire sanitaire. Elle est peut-être même davantage sociopolitique que médicale. Le virus se double d’une «erreur système» à l’échelle des pays développés qui a conduit à une gestion affolée de la crise défiant le sens commun. Dans un entretien sans masques ni gants, le Dr Jean-Pierre Spinosa livre une synthèse du problème sanitaire et esquisse une piste thérapeutique possible.
Faut-il énumérer ? La désorganisation des services de santé, la pénurie de masques et de désinfectant dans les pays par ailleurs les mieux équipés, la guerre livrée à ceux qui cherchent des traitements efficaces pour cette maladie à l’écart d’un hypothétique vaccin, l’oubli du renforcement de l’immunité individuelle dans pratiquement toute la communication officielle sur le sujet, et enfin l’incohérence et la stupidité criantes de certaines instances font qu’on ne peut plus séparer l’épidémie d’un contexte «civilisationnel» particulièrement délabré.
La mésaventure dont a été victime l’anthropologue de la santé Jean-Dominique Michel est l’une des meilleures illustrations de ce délabrement. Au moment même où il publiait un article devenu viral dédramatisant l’épidémie actuelle1, JDM était testé positif et entamait une thérapie sous la direction de son médecin traitant. La suite des événements, qu’il a détaillée dans son blog2, est sidérante. En deux mots : l’état du patient s’aggravant, son médecin lui a prescrit le traitement du Dr Raoult — qui s’est avéré indisponible, car réservé aux hôpitaux (où n’arrivent en général que des cas trop avancés pour cette thérapie). Michel a dû organiser, via son épouse, «une transaction illégale, au bord d’un parking» pour se procurer du Plaquenil (hydroxychloroquine) et entamer son traitement à domicile. Avec à la clé une remise sur pied au sixième jour.
Oui, nous sommes bien en 2020 en Suisse, l’un des pays les plus médicalisés au monde !
Que serait-il arrivé à Jean-Dominique Michel sans cette transaction de médicaments au bord d’un parking ? Il a dû se le demander mille fois pour en venir à écrire des mots aussi lourds que ceux-ci :
Oui, vous lisez bien : les gouvernements suisse et français (et d’autres pays hélas) ont laissé des centaines de personnes mourir en les privant de la possibilité de disposer d’un traitement simple, archi-connu et peu coûteux, qu’il convient impérativement de donner au début d’une infection par le SARS-CoV-2.
Or qu’ont fait nos autorités depuis plus de quinze jours maintenant que l’efficacité de ce traitement a été confirmée ? Eh bien, elles n’ont rien trouvé de mieux que de réserver les stocks d’hydroxychloroquine pour l’hôpital, rendant impossible la prescription par les médecins généralistes et les gardant pour les personnes pour qui il est déjà trop tard, alors même que l’indication pertinente est de prescrire le traitement avant que les complications adviennent, précisément pour les empêcher.
Mesure-t-on simplement à la dire non seulement l’absurdité, mais aussi la monstruosité de la chose ?!
Absurdité et monstruosité ! A l’issue de son épreuve, cet esprit pondéré a publié une interrogation poignante et épouvantée sur les raisons de l’obstruction faite à l’hydroxychloroquine. Au chapitre des obstructions, nous avons encore appris depuis que l’élémentaire test sanguin de recherche des anticorps, faisant partie de la détection du virus, n’était pas couvert par les assurances maladie suisses ! Un geste de base de la protection sanitaire collective est facturé aux particuliers ! C’est simplement inimaginable.
Il est difficile, face à de tels faits, de ne pas croire aux conspirations. Pour rester sur le terrain de la raison, et ne pas me borner à mes propres spéculations, j’ai décidé de donner la parole à un médecin passionné de recherche, de cancérologie et de biochimie.
Depuis le début de cette crise, j’étais en conversation avec le Dr Jean-Pierre Spinosa, auteur avec Catherine Riva d’un ouvrage qui a fait date, même s’il fut étouffé par les médias : La Piqûre de trop ? (Xenia, 2008). L’analyse rigoureuse que les deux auteurs avaient livrée, à l’époque, de la manière dont l’industrie avait «vendu» aux gouvernements un vaccin à l’efficacité contestable et contestée peut aider à comprendre certains aspects clefs de la crise actuelle.
Je lui ai posé les questions que tout le monde se pose, depuis nos parents retraités jusqu’à des médecins atteints de stupeur. Sur la base de son expérience, le Dr Spinosa esquisse des hypothèses guidées par l’observation et le bon sens qui mériteraient à tout le moins d’être examinées.
A quoi avons-nous affaire?
JPS — Soyons honnêtes : je l’ignore. Les informations que nous recevons sont incomplètes et contradictoires, or je ne peux que répéter ce que j’ai entendu. De ce qui nous arrive, je ne vois que les effets: les dispositions que l’on prend, les répercussions sociales et économiques. Les morts, je ne les vois pas. Je ne suis pas urgentiste.
Nous avons une année à pic de maladies respiratoires, comme le furent 2015 et 2017. Si l’on en croit les chiffres de l’OFS (Office Fédéral des Statistiques suisse) le nombre des morts par semaine reste dans une zone d’amplitude comparable3. Ce qui diffère, ce sont ces mesures de protection d’une ampleur jamais vue et la panique subséquente.
Bien avant cet entretien, Jean-Pierre Spinosa, qui suit de près les événements dans son pays d’origine, l’Italie, avait attiré mon attention sur la dramatisation médiatique de ce qui s’y passait. La situation réellement critique des urgences à Bergame a été utilisée comme paradigme de la gravité du fléau — au point que la chaîne CBS, dans une «fake news» grossière et non sanctionnée, a utilisé les images de Bergame pour illustrer la crise… aux USA. Dans cette confusion, personne ne se demandait pourquoi les autres régions de l’Italie étaient beaucoup moins affectées. La focalisation sur le virus invoqué comme une incantation avait masqué tous les autres paramètres du drame de Bergame : le fait que l’air de la vallée du Pô, très industrialisée, était le plus pollué d’Europe, que le système de santé y était gravement déficient… mais aussi qu’on s’y vantait d’avoir massivement vacciné les personnes âgées en plusieurs vagues les années précédentes. C’était comme si l’on voulait mettre l’Italie et l’Europe entière sur le mode «panique totale» dénoncé par le statisticien W. M. Briggs.
Officiellement, le virus SARS-CoV-2 (soyons précis : c’est bien son nom, COVID-19 étant le nom de la maladie) déclencherait des pneumonies d’une létalité plus importante que les maladies respiratoires antérieures. Dans l’affolement, on a fait un rapprochement malheureux et déplacé avec la grippe dite «espagnole» de 1918.
Quand la médecine d’Hippocrate cède la place à la médecine des tableurs
Comment expliquez-vous ces errements dans le traitement d’une maladie qui, finalement, pourrait s’avérer tout à fait gérable ?
JPS — L’OMS (association d’instances politiques et non médicales, rappelons-le) a décrété d’emblée que le COVID-19 était une affection respiratoire d’origine virale. Elle a donc explicitement dissuadé les médecins de traiter leurs patients avec des antibiotiques… car on nous a enseigné que seules les pneumonies bactériennes se soignent avec des antibiotiques. Si cette description est correcte, il n’y a aucun moyen d’attaquer ce virus. Concrètement, cela ne laisse aux médecins que la possibilité de traiter les symptômes, de soutenir les fonctions vitales. Cependant, on a prétendu que les anti-inflammatoires avaient un rôle néfaste car ils «facilitaient les attaques» du virus contre les cellules: on a donc même limité le choix des traitements symptomatiques. Fondamentalement, on a laissé les gens seuls avec leur maladie. Ils consultaient trop tard, alors qu’ils étaient arrivés à un stade difficilement rattrapable. D’autres au contraire ne consultaient pas, même en situation grave. C’est ainsi que les cardiologues suisses ont constaté une baisse abrupte de consultations en urgence pour infarctus et autre problèmes importants. En l’absence d’antiviraux, en déconseillant les antibiotiques et sans héparine (anticoagulant), on a créé un toboggan vers les soins intensifs. Les urgentistes ont dû affronter une situation absurde et désespérée, avec une admirable abnégation, mais sans trop poser de questions.
Dans le cas présent, plus d’un médecin aurait eu le réflexe de prescrire des antibiotiques — mais c’eût été un acte de provocation au regard des directives de l’OMS. C’est ainsi qu’en Italie du nord, selon certains professionnels, l’application à la lettre de consignes stupides a abouti à des traitements ineptes et donc à un grand nombre de morts.
Une anomalie appelée Raoult
Et pourtant, le seul traitement qui semble donner des fruits à ce jour est à base d’antibiotiques…
JPS — Oui. Il y a eu un grain de sable dans la machine appelé Didier Raoult. Raoult est un anar vieux et titré (ce qui ne l’a pas protégé d’une démarche en suspension immédiate par le conseil de l’Ordre des médecins). C’est l’un des virologues les plus respectés au monde. Il pouvait se permettre d’envoyer promener l’OMS et son propre gouvernement. Même si je ne suis pas d’accord avec sa position favorable au vaccin Gardasil, que j’ai bien étudié, il faut reconnaître que sa démarche, en l’occurrence, était à la fois humaine et hippocratique. Soigner d’abord, avec les moyens du bord !
Pour y arriver, il a dû surmonter en premier lieu la sacrosainte règle de l’EBM, l’evidence based medicine: la nécessité de prouver l’efficacité d’un traitement en double aveugle. Procédure évidemment trop fastidieuse dans cette situation d’urgence absolue, mais à laquelle les instances tiennent avec une rigidité fanatique. Raoult a raisonné en médecin de guerre : «En l’absence de possibilité de prouver, est-il plus légitime de traiter sur la base d’une intuition de plausibilité biologique, ou de m’abstenir parce que mon traitement n’est pas validé ?» S’il existait un protocole validé EBM, il l’aurait bien sûr appliqué, mais comme il n’y en a pas, il ne peut pas ne rien faire. Il pense que le combiné azithromycine + hydroxychloroquine a des chances : il raisonne en médecin, non en statisticien. Il pratique de la médecine de terrain, comme la plupart des praticiens le font tous les jours. Dans ces situations, on ne songe pas à quoi va ressembler le tableur Excel.
Il y a quelque chose d’étonnamment mécanique et même d’antimédical dans cette conception protocolaire de la médecine…
JPS — A tout le moins. Ces vingt dernières années, l’art médical a beaucoup changé. Jadis, le médecin devait choisir en son âme et conscience, et avec l’assentiment du patient, le traitement le mieux adapté à son cas. Aujourd’hui, le plus souvent, on applique des recommandations et des directives. Les médecins sont bombardés de recommandations venues des autorités administratives ou de l’OMS, recommandations dont on ne sait pas qui les a écrites. Sitôt qu’ils s’écartent de ces ornières, ils assument une responsabilité qui peut leur valoir en cas de pépin des plaintes juridiques. Or dans la vie réelle, il y a toujours des pépins, même quand on fait de son mieux. La médecine est enfermée dans un étau dont peu ont le courage de sortir, surtout parmi les jeunes qui ne veulent pas compromettre la suite de leur carrière.
Nous devons aujourd’hui pouvoir justifier l’intégralité des raisons d’un traitement ou d’une intervention. Il est pratiquement impossible d’aller contre le courant, sachant que tout écart, même mûrement réfléchi et sensé, comporte une part de risque. D’un rapport bilatéral médecin-malade, la relation médicale a évolué vers un triangle où le statisticien, flanqué de l’administrateur et de l’avocat, prend de plus en plus de place.
Cela étant, la sacro-sainte règle de l’EBM est à géométrie variable. Où sont les EBM motivant le port du masque et des gants, la distance sociale, les règles de confinement ? Quand un pays fixe la distance à 2 mètres et un autre à 1 mètre, avons-nous affaire à deux virus différents, le premier plus contagieux que le second ? Ou agit-on tout simplement dans l’improvisation et l’ignorance totales ?
Les enseignements du HPV
La structure du problème commence donc à se dessiner : la gestion globale de la santé ressemble à une pyramide constituée de sous-pyramides nationales. Les décisions prises au sommet, qui doivent être comprises comme des vérités indiscutables, déterminent en cascade les échelons inférieurs jusqu’à votre médecin de famille. C’est en étudiant la manière dont on a convaincu, de haut en bas, les États de la nécessité du Gardasil, le «vaccin contre le cancer du col de l’utérus» provoqué par le papillomavirus (HPV) que Jean-Pierre Spinosa a compris la mécanique calamiteuse de l’échec face au coronavirus de 2020. Une mécanique de bureaucratisation à l’échelle gouvernementale et planétaire doublée d’une dépossession. La maîtrise de l’art médical n’est plus entre les mains des docteurs.
JPS — La problématique du Gardasil peut nous aider à comprendre les aspects politiques et économiques de la crise actuelle. Il s’agit d’un des vaccins les plus coûteux jamais produits, il est endossé par nombre d’États, surtout les plus riches. Pourtant les études EBM disponibles à son sujet n’ont pas prouvé son efficacité dans la diminution totale des dysplasies (précancers). La question de sa dangerosité se pose elle aussi, quoique les études soient discordantes à ce sujet.
Sur le plan virologique, l’énigme du papillomavirus présente une analogie intéressante pour la compréhension de la maladie actuelle. Pourquoi le HPV ne déclenche-t-il pas des cancers chez toutes les femmes qu’il affecte, mais uniquement chez certaines ? La même question se pose en 2020 avec le SARS-CoV-2, qui cible prioritairement les hommes âgés avec des comorbidités (pathologies) chroniques graves telles que le diabète, l’hypertension et l’obésité.
Dans le cas du HPV, l’engrenage semble plus précis. La présence de HPV est associée avec l’apparition du cancer du col de l’utérus en fonction du microbiote (type de flore microbienne) qui existe dans le vagin de la patiente. Autrement dit, la présence de certaines bactéries provoque un déséquilibre qui favorise l’apparition de précancers par un mécanisme encore mal connu. Depuis une dizaine d’années surtout, des publications de plus en plus importantes montrent une association entre la présence de certaines bactéries (anaérobies), la persistance du HPV et le risque de développer un cancer du col. Une publication de 2018 dans la prestigieuse revue Nature enfonce le clou et le 4 mars je tombe sur une publication d’un certain Madhivanan qui indique qu’une bactérie du doux nom de Prevotella est associée à la persistance de HPV et possiblement au développement des précancers.
Sur la base de mes recherches sur le HPV, je me suis posé la même question au sujet des complications graves du coronavirus. Y aurait-il là aussi un « intermédiaire » ou un « complice », éventuellement bactérien, que le virus pourrait même (soyons fous dans l’hypothèse !) « infecter », et qui serait en cause ? En consultant la littérature, je suis tombé sur des cas où l’on retrouve une association récurrente de malades graves (ou décédés) entre l’infection à coronavirus et des bactéries anaérobies, c’est-à-dire qui ne se développent qu’en l’absence d’oxygène. Un chercheur génial, ancien de l’UC Davis, Sandeep Chakraborty, spécialiste en biologie computationnelle, a mis au jour des informations très intéressantes sur ce sous-groupe. Il a déterminé des traces génétiques d’une de ces bactéries, la Prevotella, dans les prélèvements de personnes gravement atteintes de COVID-19. Un deuxième scientifique, qui se fait appeler Biomoon sans que nous connaissions son vrai nom, confirme. Cela tend à consolider l’hypothèse que je partage avec d’autres chercheurs dans le monde : le coronavirus pourrait ne pas être la cause des manifestations graves de la maladie, mais un déclencheur/amplificateur.
L’observation des bactéries anaérobies met en place des pièces du puzzle qui laissent perplexe. Par exemple, la Prevotella, bien que présente dans les voies respiratoires de tout un chacun, peut déclencher des pneumonies très graves. Des études montrent qu’elle est même capable de s’attaquer à l’hémoglobine. Or l’une des manifestations frappantes du COVID-19 décrites par les médecins intensivistes consiste en un dramatique manque d’oxygène. Un urgentiste américain confronté à ce phénomène a immédiatement alerté ses confrères par une vidéo très explicite : les patients se mettent soudain en quête d’air comme s’ils étaient à 8000 m d’altitude. Or Prevotella rend l’hémoglobine «inactive», comme dans une atmosphère raréfiée. Elle peut aussi provoquer des microthromboses. Et elle est impliquée dans le fameux «orage cytokinique» décrit chez les malades graves. Les thromboses dues à Prevotella sont du reste déjà connues sous le nom de syndrome de Lemierre.
On peut ainsi se demander ici pourquoi on n’a pas immédiatement pratiqué d’autopsies, dès 2019, sur les premiers patients décédés de cette maladie. On y aurait sans doute décelé des micro-embolies, et cette complication nous aurait peut-être amenés plus tôt à la piste de la surinfection bactérienne par Prevotella. Et il n’est pas exclu que ces autopsies auraient pu montrer la présence du coronavirus bien avant la date du début théorique de l’épidémie.
Mais si cette piste devait se confirmer, le traitement du COVID-19 devrait changer du tout au tout…
JPS — En effet. Le traitement par thérapie de support et ventilation préconisé par l’OMS s’avérerait alors erroné. Certains vont même jusqu’à dire qu’il aggraverait l’état du malade. Il s’agirait au contraire 1) de renforcer l’immunité individuelle (gros débat…) ; 2) d’administrer un antibiotique ciblant les anaérobies ; 3) d’administrer un anticoagulant ; 4) de fournir un éventuel antiviral lorsqu’il sera à disposition… Le tout en attendant l’arrivée d’un vaccin qui aura prouvé son efficacité lors d’études randomisées. Cela change complètement le paradigme.
En même temps, on se rapproche des traitements mis en place par le professeur Raoult (moins l’Héparine), ainsi que la doctoresse Sabine Paliard Franco4 en France et le Dr Vladimir Zelenko5 à New York, et qui sont les seuls à ce jour à donner des résultats.
Qui est l’assassin, en fin de compte?
Depuis de nombreuses semaines, le docteur Spinosa traquait une publication lui permettant, à l’instar du HPV et du microbiote vaginal, de nommer cette bactérie au nom de bande dessinée, Prevotella. Bernard Dugué également avait repéré l’assassin possible. Les réactions dans le «mainstream» médical et médiatique n’ont pas tardé : «Fake news!» Avant même d’avoir appliqué une première tentative d’EBM sur cette filière, elle se trouve barrée, car contraire aux recommandations de l’OMS. C’est comme si l’on s’efforçait d’écarter, à mesure qu’elles apparaissent, toutes les alternatives à une vaccination universelle et obligatoire — avec un vaccin qui n’existe pas encore !
JPS — Il est essentiel de reconnaître que ce n’est pas le virus qui tue le patient, mais bien son système immunitaire hyperactif donc «déséquilibré».
Au moins trois mécanismes pathologiques conduisent à une défaillance de plusieurs organes puis à la mort dans COVID-19 :
1) Une réaction inflammatoire exagérée que l’on appelle «tempête de cytokines» avec endommagement des poumons, reins et cœur.
2) Une coagulabilité (augmentation de la coagulation) exagérée. L’hypothèse est que le système immunitaire dérégulé endommage toujours la paroi des vaisseaux et active la coagulation sanguine, provoquant la formation de micro et macrocaillots sanguins (thromboses) dans les poumons et autres organes, d’où le traitement précoce par anticoagulants (héparine par exemple).
3) Un faible taux d’oxygène dans le sang qui est la conséquence de ce qui précède.
A la lumière de tout ceci on peut en déduire que la grande morbidité et mortalité imputée au COVID-19 sont dues entre autres à la réticence généralisée et inappropriée à recourir rapidement à des traitements anti-inflammatoires et anticoagulants, y compris une corticothérapie au début de l’hospitalisation d’un patient, et a une antibiothérapie adaptée visant les anaérobies.
Prevotella est à l’heure actuelle une hypothèse. Mais c’est l’hypothèse qui aujourd’hui rend compte de la plupart des éléments décrits et connus. Il ne faut donc pas la sous-évaluer mais faire rapidement plus d’études pour la confirmer ou l’infirmer.
La réalité sera-t-elle plus forte que l’idéologie, l’inertie bureaucratique et les conflits d’intérêts? Nous allons le voir dans les mois à venir, mais la bataille est passionnante. Il se peut que tout notre avenir en dépende. Nous pouvons sortir de cette épreuve par la voie sanitaire et médicale en déterminant des thérapies efficaces et en reconstruisant des systèmes de santé manifestement dévastés. Mais nous pouvons aussi en sortir par la voie technologique en instaurant la surveillance généralisée de la population «au nom de la sécurité». Après le COVID-19, nous aurons le VIDCO-21, le DIVOC-23… aucune raison que la suite des épouvantails s’arrête au sein d’une population globalisée aux défenses immunitaires ravagées par un mode de vie contre nature.
Ce que nous apporterait l’issue technologique si ardemment favorisée par les élites dirigeantes ? Outre la régression civique qui nous ferait renoncer de fait aux droits de l’homme, à la démocratie et à la liberté de penser et accepter une infantilisation durable, ce serait une prise de conscience assez grinçante, rappelée à la fin de notre entretien par le docteur Spinosa :
JPS — Que voyons-nous en 2020? Que dans ce cas précis, à l’exception des progrès faramineux accomplis par les soins intensifs et de la découverte d’antibactériens nous n’avons pas vraiment avancé dans la prévention de la propagation des épidémies depuis les pestes des siècles passés. Confinement, isolation, coercition, quarantaine (quarante jours déjà prescrits par Hippocrate) ! Comment se fait-il que qu’avec tous les milliards investis dans la recherche et la technologie nous nous retrouvions aussi ignares et aussi démunis face à un seul virus ? Il y a de quoi se poser de sérieuses questions sur l’échec de la médecine technologique et sur un déclin de civilisation que certains scientifiques annoncent déjà. Quelle éducation, quelle scolarité, quels rapports sociaux proposerons-nous à la jeunesse dans ce monde de la peur et de la régression ?
- «Covid-19, fin de partie», 18 mars 2020.
- «Covid: combien de morts inutiles (et comment je me suis guéri avec l’hydroxychloroquine)?!», 5.4.2020.
- Courbe 2015, Courbe 2017, Courbe 2020.
- http://covid.ueuo.com
- https://www.liberation.fr/checknews/2020/04/03/plus-de-600-patients-new-yorkais-ont-ils-ete-gueris-du-covid-19-en-mars-grace-a-l-hydroxychloroquine_1784084_
Il n’y a aucun doute pour les hommes de bon-sens que tout ceci est orchestré pour aboutir à la solution: la fin de l’illusion des droits de l’homme.
Que ce soit l’enrégimentation dans des mouvements, des luttes ‘pour’ ou ‘contre’, que ce soit la guerre mondiale avec sa suite la perte de tous les droits, le tout est là pour aboutir a la pire tyrannie que le monde ait jamais connue dans l’histoire.
Il n’y a aucun doute, pour zoomer sur cette crise du Covid, que le cirque médiatique est dirigé vers une seule conclusion possible, qui soit le vaccin obligatoire et la surveillance totale. Non, ce n’est pas la bureaucratie ossifiée qui met des bâtons dans les roues des chercheurs indépendants, ce n’est pas l’incompétence, ce ne sont même pas les intérêts financiers, en première ligne, ce n’est pas le hasard. C’est de la volonté. Il DOIT y avoir un avant et un après-crise Covid, c’est aussi simple que ça, et toute voix dissonante doit être écartée.
Vous verrez que même si ces scientifiques pas encore pourris réussissent a démontrer la justesse de leurs procédures, le plan va avancer, sans en tenir compte, comme si de rien n’était.
Comme vous l’avez bien dit: le confinement n’est pas un moyen, mais bien le BUT de la pandémie.
Tous les signes sont là, il ne faut que faire usage de sa raison. Pour ceux qui en ont encore.
Merci pour partager vos sources.