[Note de l’administrateur de ce blog : voici le conflit que ceux ayant réalisé un coup d’État à Kiev en 2014 veulent vous cacher, afin de faire passer Vladimir Poutine pour le dictateur sanguinaire qu’il n’est pas, et de faire passer un soutien à des extrémistes génocidaires pour la “défense de la liberté et de la démocratie”.
Ce dernier combat mené par “l’Empire du mensonge”, faisant suite à celui de la pandémie orchestrée, est voué à l’échec, même et surtout s’il s’accompagne d’une accélération de la censure qui permettra aux derniers naïfs de comprendre dans quel monde ils vivent vraiment. Mais comme en 1945, le réveil va être très douloureux pour beaucoup.]
[Note de l’administrateur de ce blog : Xavier Moreau est un chef d’entreprise français basé à Moscou, ancien élève de Saint-Cyr et officier parachutiste, et fondateur de Stratpol. Contrairement aux baratineurs qui nous gouvernent, il sait de quoi il parle en matière militaire, et connaît également très bien la Russie puisqu’il y vit depuis longtemps et parle russe.
Il avait écrit en août 2021 un article sanglant sur l’actuel président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky, le mauvais clown que les media occidentaux tentent de faire passer pour un homme d’État ; article hélas prémonitoire et où il revient notamment sur la sordide affaire du MH-17, à laquelle j’ai moi-même consacré deux articles (le 4 mars et le 17 juillet 2015).
On remarquera que les analystes sérieux ne sont pas partisans, puisque Xavier Moreau souligne le bien-fondé de certaines initiatives à la fois chez Éric Zemmour ou chez Jean-Luc Mélenchon ; en revanche il fustige, comme on peut s’y attendre, “la civilisation du verbe et de la parole” et ses déclarations agressives et grandiloquentes (Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian…) et se félicite que celle de l’action lui donne en ce moment une leçon qui sera, une fois les combats terminés, bénéfique à la paix :
“On ne négocie pas avec des grandes puissances sérieuses et rationnelles comme la Chine, la Russie, le Brésil… en faisant du théâtre.”
Une autre analyse réaliste de la situation a été faite le 25 février par Régis Chamagne, ancien colonel de l’armée de l’air, sur RT France.]
Si les media de grand chemin avaient pour rôle d’informer la population, ils pourraient, comme l’a fait François Asselineau dans cette vidéo de 46 minutes, exposer le contexte géographique et historique qui a conduit la Russie à attaquer l’Ukraine, après de longues années de provocations “occidentales”.
Mais pour ceux qui n’ont pas trois quarts d’heure à consacrer au problème – même si c’est peu par rapport à l’enjeu – de multiples sources “citoyennes” réalisent parfois d’excellents résumés sur les réseaux sociaux. Par exemple ici, en anglais, un certain Ricardo Alvarez Minera permet aux novices de comprendre en quelques lignes pourquoi nous en sommes là. Je traduis ci-dessous son commentaire.
1) Les forces ukrainiennes aux relents néo-nazis, d’origine putschiste, assassinent quotidiennement la population d’origine russe dans le Donbass depuis 2014 ; le monde occidental, l’ONU et les médias traditionnels n’en disent rien.
2) La Russie demande des garanties juridiques, zéro réponse.
3) L’OTAN, les USA et l’UE financent l’Ukraine en toute impunité, et l’ONU se tait.
4) La Russie demande à l’Ukraine de s’engager à respecter les protocoles de Minsk 1et 2, et d’arrêter d’attaquer les Russes dans le Donbass ; l’Ukraine l’ignore et la France et l’Allemagne restent silencieuses.
5) La Russie demande que l’OTAN ne s’étende pas à ses frontières, et qu’elle ne s’étende ni à l’Ukraine ni à la Géorgie. L’Europe répond que ces pays ont tout à fait le droit de faire ce qu’ils veulent. Ils ne répondent pas aux garanties juridiques que la Russie a convenues avec les États-Unis au début des années 1990.
6) Les États-Unis, tout en envoyant plus de 300 tonnes d’armes à longue portée à l’Ukraine et des milliards de dollars aux forces armées ukrainiennes, menacent constamment la Russie de sanctions.
7) En 2020 et 2021, une résolution condamnant le nazisme, le néonazisme et le fascisme sous toutes ses formes a été adoptée à l’ONU. Les États-Unis et l’Ukraine ont voté contre. La quasi-totalité de l’Europe s’est abstenue. L’ONU est restée silencieuse.
En conclusion, ils ont fermé toutes les options diplomatiques à la Russie, ignoré toutes ses demandes légales et oublié les civils russophones du Donbass. Maintenant que Poutine prend les choses en main et les met devant le fait accompli, ils sont choqués. L’Occident a un biais russophobe.
C’était difficile à faire, de la part de journalistes dont c’est le métier de consulter des archives et de vérifier des informations ? Non. Si ce n’est pas fait, c’est que le but des media de grand chemin n’est pas d’informer, mais de relayer une propagande. Pour la crise “sanitaire” comme en temps de guerre. CQFD.
[Note de l’administrateur de ce blog : certaines actualités prennent la forme de gags, virent au sketch raté d’humoriste abusant de l’humour potache ou se trouvant à court d’idées fines. Pourtant rien n’est inventé dans les propos rapportés ici de l’oligarque ukraino-israélo-chypriote Igor (ou Ihor) Kolomoïski, dont j’avais déjà parlé ici, l’homme devant qui BHL passe pour un modèle de cohérence et d’intégrité. En effet ce “mécène” finança à la fois le Parlement Juif Européen et des bataillons de néo-nazis comme le tristement célèbre Régiment Azov dont le commandant déclara : ” La mission historique de notre nation dans ce moment critique est d’amener les races blanches du monde dans une croisade finale pour leur survie (…) Une croisade contre les sous-hommes menés par les sémites “.
Comme dit l’autre, “au-dessus c’est le soleil”.]
Le New York Times n’est pas connu pour la finesse de son esprit, mais une interview récemment publiée avec le milliardaire ukrainien Ihor Kolomoisky n’était rien moins que désopilante. Un gros homme fonceur qui ne croit pas aux nuances de gris – sauf lorsqu’il s’agit de ses propres moustaches – Kolomoisky n’a pas hésité à invoquer l’hypocrisie du double jeu américain et à partager sa conviction qu’un rapprochement avec la Russie est le seul moyen pour l’Ukraine de se sortir de son marasme.
« Ils sont plus forts de toute façon », a-t-il déclaré à propos de Moscou. « Nous devons améliorer nos relations. Les gens veulent la paix, une bonne vie, ils ne veulent pas être en guerre. Et vous « – c’est-à-dire les États-Unis – » nous forcez à être en guerre et ne nous donnez même pas l’argent pour cela. »
Ce n’est pas ce que raconte le défilé de personnels du département d’État, qui témoigne devant le comité du renseignement de la Chambre, ces jours-ci. À l’unisson, ils s’accordent pour dire que la politique américaine est exemplaire, brillante et conçue pour aider la pauvre petite Ukraine à se remettre sur pied et à repousser l’agression russe. Pourtant, voici un oligarque ukrainien qui dit le contraire : que Washington utilise Kiev à ses propres fins et que, par comparaison, Moscou a bien meilleure allure.
[Note de l’administrateur de ce blog : ceux qui pensent être informés par les media de grand chemin peuvent avoir du mal à comprendre ce qui suit. En effet, il est difficile d’admettre que l’Union Européenne, si prompte à donner des leçons de démocratie au monde entier, a favorisé, sous la tutelle des USA et de Victoria “fuck UE” Nuland, l’arrivée au pouvoir d’authentiques nostalgiques du nazisme en Ukraine, comme il est difficile d’admettre que le chasseur de faux nazis BHL a validé ce coup d’État en assurant n’avoir vu aucun néo-nazi en Ukraine – alors qu’ils défilaient devant ses yeux, drapeaux au vent (voir à 4:31).
Il est également difficile d’admettre, pour quiconque ne connaît pas les liens étroits entre sionisme et nazisme, que ces mêmes bataillons néo-nazis furent financés par un oligarque juif ukrainien (Igor Kolomoïski) et, plus généralement, furent soutenus par une partie de “l’élite” juive comme le grand rabbin d’Ukraine (voir à partir de 8:20). Il est également difficile à concevoir que Andriy Paroubiy, le fondateur et idéologue du parti néo-nazi devenu “Svoboda”, ait pu être président de la Rada (le parlement ukrainien) jusqu’en août 2019, et reçu avec les honneurs par François de Rugy (voir à 8:11).
Tous ces paradoxes sont sans doute le signe qu’il est nécessaire, pour arriver à comprendre le monde tel qu’il est, de se méfier comme de la peste des “grands” media.]
[Note de l’administrateur de ce blog : le saker ne mâche pas ses mots avec la junte ukrainienne qu’il qualifie de “nazis” ou “ukronazis”. Évidemment, pour qui débarque de l’univers des media dominants occidentaux, pour qui le Russe est encore un bolchevik au couteau entre les dents et pour qui le coup d’État ukrainien de 2014 téléguidé par la CIA était une révolte populaire, ça pique un peu. C’est pourtant lui qui est le plus proche de la réalité : oui, des impérialistes américains et des juifs sionistes sont bien capables de financer des nostalgiques du nazisme quand ça les arrange. Car comme le dit l’auteur pour ces derniers, “J’ai toujours soutenu que le sionisme et le national-socialisme sont les deux faces d’une même pièce, nées du même ventre immonde – le nationalisme laïc européen – et que tout ce qui les sépare est une vision suprématiste inversée, c’est tout.”]
Le premier tour de l’élection présidentielle en Ukraine a eu lieu le jour du poisson d’avril et il pourrait être tentant de tout ignorer comme une grosse farce, bien sûr, mais il ne faut pas négliger que certains événements importants viennent d’avoir lieu. Je n’en discuterai pas tout de suite, il y aura beaucoup de temps pour cela à l’avenir. Pour le moment, je me concentrerai uniquement sur les éléments d’un panorama beaucoup plus large qui me paraissent les plus critiques.
Ces éléments sont :
Les nazis ont subi une défaite écrasante lors de cette élection.
Par nazis, je veux surtout dire leur principal représentant : Petro Porochenko – le reste des nazis mineurs a été tellement nul qu’ils n’ont plus aucune importance. Pensez-y : malgré son immense richesse – il a dépensé plus que tout le monde et a même dépensé plus du double que le grand dépensier suivant dans la liste, Timochenko, pour chaque vote obtenu – et malgré ses immenses « ressources administratives » – euphémisme russe pour désigner la capacité d’utiliser le pouvoir de l’État pour son avantage personnel – malgré sa victoire au sujet des Tomos[église schismatique orthodoxe d’Ukraine] ; malgré le déclenchement de l’incident du pont de Kertch, malgré la rupture de tous les traités restants avec la Russie ; malgré son contrôle des médias et enfin malgré le soutien – à présent bien entendu tiède – de l’Occident, Porochenko subit une défaite écrasante. Voyez par vous-même :
[Note de l’administrateur de ce blog : pour quiconque suit l’actualité avec un zeste d’esprit critique, ce “scoop international” n’en est pas un, les témoignages recueillis ne faisant que confirmer ce que toute personne sensée et informée devrait savoir sur le changement de régime à Kiev téléguidé par la CIA – un de plus. Mais ce qui va sans dire va encore mieux en le disant.]
C’est un scoop international, un documentaire à couper le souffle, diffusé sur la chaine italienne Canale 5 en novembre 2017 : Gian Micalessin a retrouvé trois tireurs d’élite, trois responsables du massacre de la place Maïdan, qui – vous le verrez dans le documentaire – loin d’être pro-russes étaient au contraire sous autorité pro-américaine. Ce documentaire exceptionnel le démontre : en Ukraine la tuerie du Maïdan qui a fait 80 morts et d’innombrables blessés, et qui a renversé le pouvoir légitime du président Ianoukovytch a bien été commanditée par les services spéciaux Américains via leur homme de Géorgie, Mikhaïl Saakachvili.
Un grand reporter de guerre, Gian Micalessin, a obtenu le témoignage détaillé de trois des nombreux snipers (tueurs en fait) qui ont été engagés en Géorgie pour se rendre en Ukraine renverser le pouvoir au profit des intérêts occidentaux. Ce sont des témoignages du massacre – et de son déroulement – abondamment illustré en fond par les nombreux enregistrements vidéo d’époque, caméras de surveillance et reportages divers. D’autres documents accablants démontraient déjà ce scénario abominable, mais ces trois témoignages concordants et amplement argumentés ne laissent plus subsister le moindre doute. Les spectateurs attentifs seront alertés par ce document emblématique des diverses révolutions de couleurs qui ont frappé les pays d’Europe centrale, emblématique aussi des différents printemps arabes qui ont servi à renverser certains chefs d’État du Moyen-Orient inaugurant le terrorisme islamique actuel, jusqu’à la volonté aujourd’hui des Américains de saboter les négociations de paix de Genève sur la Syrie ainsi que le révèle notre précédent article.
Au cours de son reportage, Gian Micalessin donne alternativement la parole à ses trois témoins en fonction de la chronologie des événements, chacun les ayant vécu de son côté :
Ci-dessous l’enregistrement de la conversation captée, 5 jours après les massacres de la place Maïdan, entre le ministre d’Estonie, Urmas Paet et Catherine Ashton, ministre des Affaires étrangères de l’UE ; Urmas Paet revenant de Kiev après le massacre a été le premier à contester la version officielle et obligatoire diffusée jusqu’à aujourd’hui par les médias occidentaux. Micalessin fait référence dans son reportage ci-dessus, à cette conversation accablante pour la version officielle :
Ci-après le script intégral du documentaire de Gian Micalessin diffusé en novembre 2017 sur la chaine de TV italienne Canale 5, suivi du témoignage de Vladimir Poutine sur le sujet :
Deux journalistes néerlandais, Michel Spekkers et Stefan Beck, ont été arrêtés par la police néerlandaise à leur retour à Amsterdam après un voyage professionnel dans les Républiques Populaires du Donbass. Les journalistes, qui avaient reçu des accréditations officielles, ont rassemblé pendant une semaine des informations sur le crash du MH17 qui a eu lieu en 2014, et ont fait d’autres enregistrements documentaires sur la vie dans les Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk.
L’agence officielle d’information dans le Donbass DONi News confirme l’information selon laquelle Spekkers et Beck avaient des documents valides et un soutien officiel pour mener leur travail de journalisme d’investigation dans les Républiques Populaires de Donetsk et Lougansk. Ils ont aussi fait une interview du directeur de DONi News, Janus Putkonen, alors qu’ils visitaient Donetsk pendant les congés du Nouvel An.
Tout l’équipement, le matériel personnel et professionnel, les cartes mémoires des PC portables, téléphones et caméras ont été confisqué aux journalistes par les officiers de sécurité néerlandais immédiatement après leur arrivée. Ils ont été informés que « un tel matériel documentaire sur le dossier du MH17 est illégal ».
(Remarque : l’article signale que les journalistes “ont pu communiquer avec leurs interlocuteurs dans traducteur” . Notez que le D est à côté du S sur un clavier d’ordinateur.)
Sur l’étrange affaire du MH17 et ses cadavres à décomposition ultra-rapide dépourvus de sang, voir sur ce blog :
[Note de l’administrateur de ce blog : à une époque étrange où on appelle “philanthrope” une personne qui fait fortune sur la ruine des autres, il est intéressant d’écouter le milliardaire juif George Soros expliquer qu’il n’éprouva pas la moindre gêne ou culpabilité à échapper aux déportations en aidant un membre du gouvernement hongrois, soudoyé par son riche père, à spolier les biens d’autres juifs.
Peut-être peut-on ensuite mieux comprendre comment un autre milliardaire juif – ukrainien cette fois : Igor Kolomoïsky – participa au coup d’État en Ukraine en finançant plusieurs bataillons d’extrémistes néo-nazis, dont le tristement célèbre régiment Azov dont le commandant Biletsky déclara en 2014 : “La mission historique de notre nation dans ce moment critique est d’amener les races blanches du monde dans une croisade finale pour leur survie (…) Une croisade contre les sous-hommes menés par les sémites”.
Kolomoïsky qui est par ailleurs à l’origine de la création du Parlement Juif Européen ; si si, une telle institution existe vraiment, depuis 2012 – on se demande bien pourquoi d’ailleurs – et se trouve même hébergée dans les locaux très officiels de l’Union Européenne à Bruxelles.]