Analyse d’un Coup d’État institutionnel
(Olivier Demets, inspecteur des finances publiques)

[Note de l’administrateur de ce blog : aucun fonctionnaire n’est tenu d’obéir à des ordres illégaux, a fortiori criminels. Il est même tenu de les dénoncer.

Ce sont donc les forces de l’ordre qui sont la solution, et non le problème, car tout(e) gendarme, tout(e) policier(e), a aussi une conscience et une intelligence qui lui permet de se révolter contre l’injustice et le caractère monstrueux de la dérive totalitaire en cours.]


Coup d’État mondial: la CIA démantelée (Radio-Québec)

[Note de l’administrateur de ce blog : une nouvelle révolution américaine est en route, qui aura des répercussions bien au-delà du territoire américain. On est très loin d’un conflit Républicains contre Démocrates, mais plutôt dans un conflit entre patriotes et traîtres à leur nation. Ou entre partisans de la liberté et promoteurs d’une dystopie totalitaire panoptique.

Pour ceux qui se demanderaient encore pourquoi ces révélations fracassantes ne sont pas faites dans les “grands” media, la réponse est tout simplement qu’ils font partie intégrante du problème. Comme le 11-Septembre l’a montré.

L’humiliation publique des dirigeants de Twitter et Facebook – ces versions “so cool” de la Stasi – a déjà commencé, voir par exemple cette vidéo (pour Jack Dorsey) ou encore celle-ci (pour Mark Zuckerberg).]


Une gifle cinglante pour la « coalition occidentale » (Général Delawarde)

Evo Morales, lorsqu’il était président, <br>avec son dauphin, Luis Arce.

Evo Morales, lorsqu’il était président,
avec son dauphin, Luis Arce.

[Note de l’administrateur de ce blog : le général Dominique Delawarde, ayant porté l’uniforme de 1959 à 2005, est notamment l’ancien chef du bureau « Situation-Renseignement-Guerre électronique» à l’état major Interarmées de Planification Opérationnelle, le plus haut état major de planification de niveau national impliquant l’Armée de Terre, l’Armée de l’Air, la Marine et la Gendarmerie Nationale (extrait d’une courte biographie sur cette page).

PS : il faudrait peut-être se demander ce que le président-dictateur emmanuel micron entendait par “penser printemps”, ce que “nous” désignait dans l’expression “nous sommes en guerre”, ainsi que contre qui ce “nous” est en guerre.]


L’élection présidentielle de 2020 en Bolivie a confirmé dès le premier tour que la majorité des électeurs soutiennent le MAS, le parti d’Evo Morales… Pourtant c’est ce même parti qui avait été accusé par des putchistes d’avoir truqué l’élection présidentielle, il y a un an, en 2019.

Le 20 octobre 2019, le président Evo Morales avait remporté le premier tour de l’élection présidentielle bolivienne avec 47,08 % des voix, contre 36,51 % pour Carlos Mesa, son opposant pro-US et pro-occidental. La constitution bolivienne prévoit qu’en cas d’obtention de plus de 40 % des voix avec un écart entre deux candidats dépassant les 10 points, celui qui est en tête est élu dès le premier tour. Le Tribunal suprême électoral avait donc proclamé Evo Morales vainqueur.

Comme ils le font souvent quand ils perdent (Bolivie, Venezuela, Biélorussie récemment) les candidats pro-occidentaux, soutenus par leurs États sponsors de la « coalition occidentale », conduits par les USA, hurlent à la fraude électorale et tentent d’inverser le résultat des urnes par des désordres de rue, avec le soutien et l’ingérence politique, médiatique, diplomatique et parfois militaire des USA, de l’Union Européenne et du trio infernal siégeant au Conseil « dit » de sécurité de l’Onu, trio « semeur de chaos » sur la planète, par ses actions d’ingérence : (USA, Royaume-Uni, France). C’est ce que l’on appelle pudiquement en Occident des opérations de « changement de régime », des révolutions « colorées », voire même des « printemps ».

Continuer la lecture sur le Réseau Voltaire →

 

Quel avenir pour l’ukronazisme ? (stratpol)

[Note de l’administrateur de ce blog : ceux qui pensent être informés par les media de grand chemin peuvent avoir du mal à comprendre ce qui suit. En effet, il est difficile d’admettre que l’Union Européenne, si prompte à donner des leçons de démocratie au monde entier, a favorisé, sous la tutelle des USA et de Victoria “fuck UE” Nuland, l’arrivée au pouvoir d’authentiques nostalgiques du nazisme en Ukraine, comme il est difficile d’admettre que le chasseur de faux nazis BHL a validé ce coup d’État en assurant n’avoir vu aucun néo-nazi en Ukraine – alors qu’ils défilaient devant ses yeux, drapeaux au vent (voir à 4:31).

Il est également difficile d’admettre, pour quiconque ne connaît pas les liens étroits entre sionisme et nazisme, que ces mêmes bataillons néo-nazis furent financés par un oligarque juif ukrainien (Igor Kolomoïski) et, plus généralement, furent soutenus par une partie de “l’élite” juive comme le grand rabbin d’Ukraine (voir à partir de 8:20). Il est également difficile à concevoir que Andriy Paroubiy, le fondateur et idéologue du parti néo-nazi devenu “Svoboda”, ait pu être président de la Rada (le parlement ukrainien) jusqu’en août 2019, et reçu avec les honneurs par François de Rugy (voir à 8:11).

Tous ces paradoxes sont sans doute le signe qu’il est nécessaire, pour arriver à comprendre le monde tel qu’il est, de se méfier comme de la peste des “grands” media.]


Alain Soral – Gilets jaunes, suite : penser samedi et au-delà (E&R)

[Note de l’administrateur de ce blog : clair, net, précis et lucide. Et très “raisonnable”, au sens où l’entendrait un père qui s’adresse à des enfants un peu naïfs et irresponsables.

Souhaitons que la racaille l’entende (celle d’en haut comme celle d’en bas) et que l’on cesse de qualifier “d’extrême-droite la plus radicale” (plus tous les adjectifs qui vont bien : raciste, antisémite, homophobe etc., la caste médiatico-politique semble peiner à trouver les qualificatifs les plus repoussants) le lieu d’où vient un discours de raison et de vérité.

Merci M. Soral pour cette analyse et cette mise en garde.]


À l’aube du samedi 8 décembre 2018, acte IV des Gilets jaunes au croisement de tous les enjeux et de toutes les manipulations, Alain Soral livre son analyse.

Alain Soral – Gilets jaunes, suite : penser samedi et au-delà

D’abord, pour répondre, il faut différencier, Paris, les grandes villes (avec campus étudiants et banlieues) et les campagnes.

D’abord les campagnes : soit la France profonde qui prend tout son sens aujourd’hui, la seule a avoir gardé un peu de profondeur, malgré toutes les manipulations et les destructions opérées depuis des années par le pouvoir profond !

Voici venu le temps de la France profonde face au pouvoir profond.

Dans les campagnes, lieu d’origine de la révolte sociale des Gilets jaunes, la lutte unitaire avec fraternisation des forces de contestation et de sécurité devrait continuer à s’amplifier et à bien se passer…

Dans les grandes villes étudiantes entourées de banlieues, c’est une autre histoire…

Quant à Paris, c’est le lieu de tous les dangers !

Continuer la lecture de la déclaration d’Alain Soral, et lire le guide juridique de Maître Damien Viguier, sur E&R →

On pourra aussi, sur le mouvement des Gilets jaunes, lire avec profit les analyses :

Les loups entre eux

statue_de_la_liberte_en_construction

Statue de la Liberté en construction,
Paris, France, 1884

Beaucoup de personnes croient encore que les États-Unis d’Amérique, ou d’autres pays qui sont leurs alliés (pour ne pas dire leurs vassaux) tels que la France, sont réellement des démocraties. Certes imparfaites, puisqu’un régime démocratique est toujours le siège de luttes internes visant à réserver le pouvoir à quelques-uns ; mais foncièrement, des émanations de la volonté populaire par le truchement d’élections.

Il n’en est rien, et l’on se rend compte de mieux en mieux, dans les périodes de crise comme celle que nous vivons, que les élections n’ont en réalité dans les “démocraties occidentales”, lorsqu’elles portent sur les enjeux les plus importants comme l’élection d’un Président de la République, qu’une fonction purement décorative et de contrôle des populations, précisément en leur faisant croire que le régime qui les dirige est légitime. En effet, avec la règle de la majorité, chacun est censé se soumettre à l’avis d’une moitié de l’électorat, même s’il se trouve dans l’autre : 50,01 % des suffrages suffisent à rendre un régime légitime.

Or les moyens financiers et médiatiques colossaux engagés dans toute élection “moderne” excluent de fait tout risque de victoire d’une candidature non soutenue massivement par les pouvoirs financier et médiatique, c’est-à-dire par le pouvoir réel. Il est très facile, armé de ces pouvoirs, d’orienter suffisamment l’opinion dans la “bonne” direction pour être quasiment certain de faire élire le “bon” candidat, par des électeurs qui se croient libres. Certes, on ne fera pas changer d’avis ceux qui ont des opinions politiques très arrêtées, mais il suffit d’influencer suffisamment le ventre mou des démocraties, cette masse d’électeurs indécis et plus sensibles à la tenue vestimentaire des candidats ou à leur dernier buzz médiatique qu’à leurs idées, pour faire passer l’aiguille du compteur majoritaire d’un côté ou de l’autre. On peut bien mettre en scène des duels entre candidats prétendument opposés, mais il est d’emblée certain que tous les candidats susceptibles de gagner sont des candidats de l’oligarchie régnante – même Trump, n’en déplaise à quelques rêveurs.

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