Une gifle cinglante pour la « coalition occidentale » (Général Delawarde)

Evo Morales, lorsqu’il était président, <br>avec son dauphin, Luis Arce.

Evo Morales, lorsqu’il était président,
avec son dauphin, Luis Arce.

[Note de l’administrateur de ce blog : le général Dominique Delawarde, ayant porté l’uniforme de 1959 à 2005, est notamment l’ancien chef du bureau « Situation-Renseignement-Guerre électronique» à l’état major Interarmées de Planification Opérationnelle, le plus haut état major de planification de niveau national impliquant l’Armée de Terre, l’Armée de l’Air, la Marine et la Gendarmerie Nationale (extrait d’une courte biographie sur cette page).

PS : il faudrait peut-être se demander ce que le président-dictateur emmanuel micron entendait par “penser printemps”, ce que “nous” désignait dans l’expression “nous sommes en guerre”, ainsi que contre qui ce “nous” est en guerre.]


L’élection présidentielle de 2020 en Bolivie a confirmé dès le premier tour que la majorité des électeurs soutiennent le MAS, le parti d’Evo Morales… Pourtant c’est ce même parti qui avait été accusé par des putchistes d’avoir truqué l’élection présidentielle, il y a un an, en 2019.

Le 20 octobre 2019, le président Evo Morales avait remporté le premier tour de l’élection présidentielle bolivienne avec 47,08 % des voix, contre 36,51 % pour Carlos Mesa, son opposant pro-US et pro-occidental. La constitution bolivienne prévoit qu’en cas d’obtention de plus de 40 % des voix avec un écart entre deux candidats dépassant les 10 points, celui qui est en tête est élu dès le premier tour. Le Tribunal suprême électoral avait donc proclamé Evo Morales vainqueur.

Comme ils le font souvent quand ils perdent (Bolivie, Venezuela, Biélorussie récemment) les candidats pro-occidentaux, soutenus par leurs États sponsors de la « coalition occidentale », conduits par les USA, hurlent à la fraude électorale et tentent d’inverser le résultat des urnes par des désordres de rue, avec le soutien et l’ingérence politique, médiatique, diplomatique et parfois militaire des USA, de l’Union Européenne et du trio infernal siégeant au Conseil « dit » de sécurité de l’Onu, trio « semeur de chaos » sur la planète, par ses actions d’ingérence : (USA, Royaume-Uni, France). C’est ce que l’on appelle pudiquement en Occident des opérations de « changement de régime », des révolutions « colorées », voire même des « printemps ».

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