Rapport de situation hebdomadaire du Donbass et de l’Ukraine spécial militaire – 9 avril 2022 (Christelle Néant)

[Note de l’administrateur de ce blog : l’Empire du mensonge est en roue libre, en essayant de faire passer pour des crimes de guerre russes toutes les atrocités commises par les fanatiques ukrainiens – comme les missiles envoyés sur la gare de Kramatorsk.

La puissance de l’armée russe est telle que les preuves de ces exactions finiront forcément un jour devant un tribunal, mais pour l’instant, ce sont les civils qui trinquent, et les impôts des “Occidentaux” qui servent à financer la boucherie.]


La situation militaire en Ukraine
(Centre Français de Recherche sur le Renseignement)

[Note de l’administrateur de ce blog : l’auteur de cette analyse, ancien colonel d’État-major général suisse, vient de publier “Poutine, maître du jeu ?” aux éditions Max Milo (que je n’ai pas lu).

D’après son éditeur, Jacques Baud est un ex-membre du renseignement stratégique suisse, spécialiste des pays de l’Est et chef de la doctrine des opérations de la paix des Nations Unies. Il a été engagé dans des négociations avec les plus hauts responsables militaires et du renseignement russes juste après la chute de l’URSS. Au sein de l’OTAN, Il a participé à des programmes en Ukraine et notamment lors de la révolution de Maïdan en 2014.]


PREMIÈRE PARTIE : EN ROUTE VERS LA GUERRE

Pendant des années, du Mali à l’Afghanistan, j’ai travaillé pour la paix et ai risqué ma vie pour elle. Il ne s’agit donc pas de justifier la guerre, mais de comprendre ce qui nous y a conduit. Je constate que les « experts » qui se relaient sur les plateaux de télévision analysent la situation à partir d’informations douteuses, le plus souvent des hypothèses érigées en faits, et dès lors on ne parvient plus à comprendre ce qui se passe. C’est comme ça que l’on crée des paniques.

Le problème n’est pas tant de savoir qui a raison dans ce conflit, mais de s’interroger sur la manière dont nos dirigeants prennent leurs décisions.

Essayons d’examiner les racines du conflit. Cela commence par ceux qui durant les huit dernières années nous parlaient de « séparatistes » ou des « indépendantistes » du Donbass. C’est faux. Les référendums menés par les deux républiques auto-proclamées de Donetsk et de Lougansk en mai 2014, n’étaient pas des référendums d’« indépendance » (независимость), comme l’ont affirmé certains journalistes peu scrupuleux, mais de référendums d’« auto-détermination » ou d’« autonomie » (самостоятельность). Le qualificatif « pro-russes » suggère que la Russie était partie au conflit, ce qui n’était pas le cas, et le terme « russophones » aurait été plus honnête. D’ailleurs, ces référendums ont été conduits contre l’avis de Vladimir Poutine.

En fait, ces Républiques ne cherchaient pas à se séparer de l’Ukraine, mais à avoir un statut d’autonomie leur garantissant l’usage de la langue russe comme langue officielle. Car le premier acte législatif du nouveau gouvernement issu du renversement du président Ianoukovitch, a été l’abolition, le 23 février 2014, de la loi Kivalov-Kolesnichenko de 2012 qui faisait du russe une langue officielle. Un peu comme si des putschistes décidaient que le français et l’italien ne seraient désormais plus des langues officielles en Suisse.

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L’étau se resserre autour des néo-nazis ukrainiens
retranchés à Marioupol, et les médias occidentaux
se vautrent dans l’abjection (Donbass Insider)

[Note de l’administrateur de ce blog : le brouillard de la guerre est toujours difficile à percer.

Mais compte tenu du contexte historique, des antécédents de certains et du fait que le bon sens recommande de croire les reporters courageux qui témoignent de la situation sur place davantage que les profiteurs de guerre opulents aux alliances des plus suspectes, il n’est pas très difficile de prévoir que le paysage final, une fois le brouillard retombé, sera très peu flatteur pour l’Occident, cet “Empire du mensonge” selon Vladimir Poutine.]


Alors que l’encerclement opéré par les forces armées russes et la milice populaire de la RPD (République Populaire de Donetsk) se resserre autour de Marioupol, poussant les néo-nazis ukrainiens qui y sont retranchés à mener des provocations sanglantes, les médias occidentaux se vautrent dans l’abjection la plus totale concernant le massacre de civils à Donetsk par l’armée ukrainienne le 14 mars 2022.

Deux jours après la destruction de la plupart des positions de tirs des néo-nazis ukrainiens retranchés dans Marioupol, la milice populaire de la RPD et les forces armées russes progressent désormais rapidement dans l’agglomération même à la fois par l’ouest et par l’est.

Comme on peut le voir sur cette carte, le district est de Marioupol, ainsi qu’une partie du nord-ouest du district central et du nord du district Kalmiouski sont déjà sous contrôle des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD, qui avancent dans les zones marquées en jaune, dans ce qui semble être une manœuvre visant à couper le chaudron en deux encerclements plus petits.

L’avancée des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD dans Marioupol permet d’accélérer l’évacuation des habitants de la ville. Et ces derniers confirment que les néo-nazis ukrainiens installent leur équipement militaire près des abris anti-bombardements où se cachent les civils, et avaient abattu ceux qui tentaient de fuir via les couloirs humanitaires.

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Donbass (documentaire, Anne-Laure Bonnel, 2017)

[Note de l’administrateur de ce blog : voici le conflit que ceux ayant réalisé un coup d’État à Kiev en 2014 veulent vous cacher, afin de faire passer Vladimir Poutine pour le dictateur sanguinaire qu’il n’est pas, et de faire passer un soutien à des extrémistes génocidaires pour la “défense de la liberté et de la démocratie”.

Ce dernier combat mené par “l’Empire du mensonge”, faisant suite à celui de la pandémie orchestrée, est voué à l’échec, même et surtout s’il s’accompagne d’une accélération de la censure qui permettra aux derniers naïfs de comprendre dans quel monde ils vivent vraiment. Mais comme en 1945, le réveil va être très douloureux pour beaucoup.]


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Blitzkrieg russe en Ukraine. 28.02.2022 (Stratpol)

[Note de l’administrateur de ce blog : Xavier Moreau est un chef d’entreprise français basé à Moscou, ancien élève de Saint-Cyr et officier parachutiste, et fondateur de Stratpol. Contrairement aux baratineurs qui nous gouvernent, il sait de quoi il parle en matière militaire, et connaît également très bien la Russie puisqu’il y vit depuis longtemps et parle russe.

Il avait écrit en août 2021 un article sanglant sur l’actuel président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky, le mauvais clown que les media occidentaux tentent de faire passer pour un homme d’État ; article hélas prémonitoire et où il revient notamment sur la sordide affaire du MH-17, à laquelle j’ai moi-même consacré deux articles (le 4 mars et le 17 juillet 2015).

On remarquera que les analystes sérieux ne sont pas partisans, puisque Xavier Moreau souligne le bien-fondé de certaines initiatives à la fois chez Éric Zemmour ou chez Jean-Luc Mélenchon ; en revanche il fustige, comme on peut s’y attendre, “la civilisation du verbe et de la parole” et ses déclarations agressives et grandiloquentes (Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian…) et se félicite que celle de l’action lui donne en ce moment une leçon qui sera, une fois les combats terminés, bénéfique à la paix :

“On ne négocie pas avec des grandes puissances sérieuses et rationnelles comme la Chine, la Russie, le Brésil… en faisant du théâtre.”

Une autre analyse réaliste de la situation a été faite le 25 février par Régis Chamagne, ancien colonel de l’armée de l’air, sur RT France.]


Thierry Meyssan sur l’attaque russe en Ukraine

[Note de l’administrateur de ce blog : une vidéo que l’on pourra utilement compléter par la lecture de la déclaration officielle de Vladimir Poutine du 24 février 2022.

Bien sûr, ceux qui font confiance aux media de grand chemin pour leur exposer correctement la situation pourront être décontenancés. Pourtant, le contexte historique est vérifiable.]