Catherine Austin Fitts : “Les passeports vaccinaux
sont la fin de la liberté humaine en Occident.”

Selon Wikipédia (version anglo-américaine), “Catherine Austin Fitts (née le 24 décembre 1950) est une banquière d’affaires américaine et une ancienne fonctionnaire qui a été directrice générale de Dillon, Read & Co. et, pendant la présidence de George H. W. Bush, secrétaire adjointe au logement et au développement urbain des États-Unis.”

Elle y est aussi présentée comme défendant des “théories du complot”… vous n’espériez quand même pas que Wikipédia vous guide objectivement pour comprendre dans quel monde nous vivons, j’espère ? Il est vain d’y chercher autre chose que le plus petit dénominateur commun de la connaissance.

Vu sa carrière passée1, Catherine Austin Fitts n’est donc pas à proprement parler une farfelue ni quelqu’un qui méconnaît le milieu bancaire, et ce qu’elle a dit aux Suisses sur la “crise COVID” dans une conférence de presse le 12 novembre dernier pourrait bien être, même si cela ne dure qu’à peine 5 minutes, plus important que tous les discours scientifiques sur la maladie, l’efficacité des “vaccins” ou leur dangerosité. Car une fois que l’on a compris cela, on peut travailler sereinement pour comprendre le reste, en voyant “derrière” ou “à travers” l’écran de fumée qui nous est présenté sous forme de lois contraignantes.

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Une transfuge nord-coréenne descend en flammes la culture “woke” des universités américaines

Cet article paru le 14 juin 2021 dans le New York Post sur la base d’interviews de Fox News a d’abord été traduit par La lettre patriote, mais assez mal et sans que la source originale soit donnée. J’ai donc décidé de faire un petit effort supplémentaire pour le restituer de manière plus satisfaisante, et permettre aux lecteurs anglophones de profiter de deux vidéos d’interviews de l’intéressée (ici son site officiel), au cas où certains estimeraient qu’il s’agit d’un bidonnage. Eh non ! Il est tout à fait possible d’avoir fui la Corée du Nord au péril de sa vie et de se rendre compte, après avoir été confronté(e) au lavage de cerveau du politiquement correct et de la “cancel culture” américaine, qu’il ne sert à rien d’avoir accès à (presque) toutes les informations via des connexions internet si l’organe situé entre les deux oreilles n’est plus capable de pensée critique. Les esclaves parfaits sont déjà là.

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Robert F. Kennedy Jr. : message au monde pour la liberté et l’espoir – 24/10/2020

[Note de l’administrateur de ce blog : afin de comprendre un peu mieux ce qui se joue en ce moment, aussi bien aux USA avec l’élection présidentielle qu’en France, ou dans bien d’autres États du monde où le cartel des “big tech” règne et montre sa véritable nature en censurant à tout va, il est important de prendre du recul et de ne pas avoir peur de poser de bonnes questions, que ce soit sur le plan politique ou sanitaire. Robert Francis Kennedy Jr. le fait très bien et, ayant vu son père assassiné à 14 ans – dans des circonstances encore aujourd’hui très troubles – il vient d’une famille où être traité de “complotiste” fait sourire.

La version originale non sous-titrée de la vidéo se trouve ici. La traduction française comporte quelques petites boulettes, mais remercions tout de même son auteur d’avoir pris la peine de la faire.]


La fin des maladies ? – Une approche révolutionnaire de la médecine (Laurent Schwartz)

[Note de l’administrateur de ce blog : ceux qui connaissent l’enseignement de Thierry Casasnovas – qui va un peu au-delà de la promotion des jus de légumes – ne seront pas très dépaysés, mais peut-être surpris qu’un professeur de médecine très “installé” comme Laurent Schwartz tienne un discours aussi semblable, allant jusqu’à parler de “bulle pharmaceutique” (ce doit donc être grave !). Car comme le dit lui-même Thierry en s’adressant à lui-même, “comment peux-tu avoir l’outrecuidance de parler de quelque chose comme ça ? tu n’as pas fait dix ans d’études ! tu n’as pas de blouse blanche ! tu n’as pas de Porsche Cayenne !”.

Ceux qui ont entendu parler des travaux du Dr. André Gernez sur le cancer et les maladies dégénératives auront peut-être aussi lu l’article de Maurice Israël et Laurent Schwartz qui rend hommage à ce médecin ayant eu raison trop tôt sur l’origine profondément métabolique du cancer. Et pour les autres, mieux vaut tard que jamais !]


Par Charles Boyer.

La vie et les maladies peuvent-elle se résumer à quelques principes simples, voire à une équation, et quelles perspectives cela ouvre-t-il pour la médecine ?

Le dernier livre court mais dense du Dr Laurent Schwartz, intitulé La fin des maladies ? se présente essentiellement comme une lettre ouverte à ses collègues médecins les exhortant à un changement majeur dans la pratique de leur art. En fait, en début d’ouvrage, il n’hésite pas à employer des mots comme révolution ou résistance.

Il s’agit d’une synthèse de la pensée de son auteur et, en tant que telle, elle mélange sans vergogne les genres, passant de l’autobiographie à la vulgarisation scientifique, au commentaire politique et à la réflexion philosophique. Le terrain couvert est fort ample, la langue au plus haut point accessible. Malgré les sujets par nature difficiles, la maladie, dont le cancer, Alzheimer, la vieillesse et la mort, il parvient à être un livre distrayant et captivant.

Les patients apprennent à devenir acteurs de leur santé

L’idée centrale du texte est que malgré la grande complexité constatée des maladies, il devrait être possible de les ramener toutes à un petit nombre de principes fort simples et même à une « équation de la vie ». Cette idée est née de ses collaborations de longue date, non seulement avec des biologistes et des médecins, mais aussi avec des mathématiciens et des physiciens.

L’ouvrage revient rapidement sur la guerre contre le cancer, que nous sommes toujours en train de perdre malgré des dépenses immenses, constat qu’il avait déjà fait dans son précédent ouvrage Cancer, un traitement simple et non toxique. Il insiste à ce sujet sur un changement majeur qui est en train de s’opérer : l’implication très poussée des patients du fait du rééquilibrage de la disponibilité du savoir grâce au web. De ce fait, le malade devient moins patient et davantage acteur.

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La boucle est bouclée (Antipresse)

Slobodan Despot au salon du livre à Genève en 2006

Slobodan Despot, salon du livre,
Genève, 2006

[Note de l’administrateur de ce blog : ayant moi-même eu l’occasion de me rendre dans une Yougoslavie en cours d’éclatement et partiellement en guerre durant l’été 1993, à l’occasion d’un séjour de vacances en Croatie qui avait fait sécession, comme la Slovénie, deux ans plus tôt, j’ai été particulièrement sensible à ce récit de Slobodan Despot.

En effet, ce qu’il restait du “paradis socialiste” yougoslave n’avait rien de bien effrayant : la moyenne bourgeoisie vivait bien – grâce souvent aux entreprises allemandes ou autrichiennes – dans des quartiers résidentiels de Zagreb où la nationalisation des villas ne se traduisait que par quelques voisinages forcés et un entretien défaillant des murs de clôture, la spéculation foncière n’avait pas autant mangé les espaces verts que dans d’autres villes occidentales comparables, et si les bons hôtels pour touristes offraient un confort plutôt spartiate par rapport aux standards français de l’époque, cela finissait par leur donner un certain charme exotique mettant en relief la splendeur architecturale des petites villes de la côte adriatique enrichies par la République de Venise.

Nettement plus inquiétants étaient bien sûr les barrages militaires que devaient traverser les cars à touristes, les maisons brûlées que l’on pouvait voir parfois le long de la route et les rues désertes, en plein midi et pour cause de couvre-feu, d’une ville aussi touristique que Zadar, que notre bateau nous permettait de contempler en longeant la côte entre Rijeka et l’île de Hvar. La Promenade des Anglais déserte en milieu de journée en plein été, ça vous parle ?]


Ce que j’ai cru comprendre du temps où nous sommes

Bref retour aux origines

Je suis né dans un pays sans liberté. L’économie y était contrôlée par l’État, à l’exception des toutes petites entreprises. L’éducation y était affaire d’État, sans exception. L’information y était affaire d’État. Tout, en somme, y était affaire d’État, et l’État était socialiste. Il œuvrait en théorie au bonheur futur de tous et en pratique à la satisfaction immédiate de quelques-uns. Les autres devaient se taire et faire semblant de ne pas voir ce qui crevait les yeux : qu’ils subissaient au nom de l’égalité et du progrès un système de castes dramatiquement sclérosé.

Cela dit, ne tombons pas dans le pathos. Ce n’était pas si grave que ça. On était dans la Yougoslavie de Tito. Comme me l’a résumé une amie roumaine: «Pour nous, sous Ceausescu, la Yougoslavie, c’était l’Amérique !» Le dictateur socialiste était habile et jouisseur. Pourquoi se priver? On construisait l’avenir radieux avec le sale pognon du capitalisme. On se faisait photographier en costume blanc, cigare au bec, une Sophia Loren pendue au bras. Les vedettes de la jet-set croisaient à bord du Galeb, le yacht du nabab rouge, à quelques encablures de Goli Otok, l’«Ile nue» de l’Adriatique où ce bon vivant avait organisé l’enfer sur terre pour ses opposants qui s’y surveillaient et s’y torturaient entre eux, presque sans l’aide de personne. Admirable économie de moyens!

Mais même cela n’était pas grave. La part de répression brute était négligeable. Tout le monde profitait un peu de la poussière d’étoiles semée dans le sillage du beau bateau blanc. Il suffisait de connaître la ligne rouge — ne jamais parler politique —, et l’absence de liberté se trouvait compensée par un agréable éventail de libertés.

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