Le camion blanc (Slobodan Despot – Arrêt sur Info)

france-camion-r[Note de l’administrateur de ce blog : depuis le 11 septembre 2001 et la prétendue “guerre contre le terrorisme”, les scénarii les plus invraisemblables se succèdent, preuve que Hollywood n’est plus ce qu’il était. Après les pilotes kamikazes retrouvés vivants, les frères ou sœurs de décapités baignant dans l’allégresse et les “islamistes” amateurs de filles faciles, de drogue et d’alcool, on a maintenant la “radicalisation expresse” (plus rapide que le développement d’un Polaroïd®) d’un jeune camionneur envoyant 100 000 euros à sa famille tunisienne quelques jours avant son massacre, téléphonant joyeusement à son frère quelques heures avant l’attentat, et réussissant à passer tous les contrôles de police au volant d’un gros poids-lourd blanc dans la ville la plus vidéosurveillée de France, sur une des avenues les plus célèbres et contrôlées du monde, bénéficiant de surcroît d’un côté naturellement protégé : la mer.

Mais après tout, si la version mass-médiatique du 11-Septembre a marché, pourquoi se gêner à inventer des histoires crédibles ?

Sur l’État Islamique, cet invraisemblable (et mal nommé) “groupe terroriste” disposant de plus de chars d’assaut que la France, on pourra aussi écouter avec intérêt l’intervention du criminologue Xavier Raufer, qui le qualifie comme il devrait l’être d’armée de mercenaires… dont il reste à déterminer pour le compte de qui elle travaille (même si on commence à avoir quelques vagues idées).]


Par Slobodan Despot, le 17 juillet 2016

A 3 h 52 du matin, le 15 juillet, le président de la République française publiait via son compte Twitter un message prévisible, mais à tout prendre stupéfiant :

« Nous allons intensifier nos frappes en Syrie et en Irak. Nous continuerons de frapper ceux qui nous menacent. » #Nice (15.07.16 03:52)

Que signifie cette prise de position ?

  1. Que l’Élysée, quelques heures à peine après l’attentat, sait déjà tout — ou prétend déjà tout savoir — des mobiles, des soutiens et des réseaux de l’homme qui a commis l’attentat de Nice (identifié comme un Tunisien résidant en France).
  2. Que l’Élysée établit un lien direct entre cette tragédie et l’Etat islamique (puisque c’est officiellement l’EI que visent les « frappes » de l’aviation française en Irak et en Syrie).
  3. Que l’Élysée pense (ou semble implicitement penser) qu’en « intensifiant les frappes » contre l’EI on pourra remédier au problème des tueries de masses en France, assimilées à du terrorisme islamique lié au courant salafiste.

Ce simple tweet véhicule une telle charge de contradiction, d’ineptie et de scandale qu’on se prend à trembler pour peu qu’on réfléchisse à ses implications.

Mais où est passé Padamalgam ?

Comment peut-on savoir d’emblée qu’un tueur de masse est un agent de l’Etat islamique, alors qu’il n’était même pas fiché « S » par les renseignements et qu’aucun élément connu de sa vie antérieure ne parlait en faveur d’un tel ralliement ?

Où est passée la prudence scrupuleuse que les pouvoirs politiques et médiatiques imposent à leurs opposants et à la population sous le slogan Padamalgam ? Au nom de quoi la Présidence française a-t-elle évacué a priori l’hypothèse du fait divers violent mais apolitique ? Après tout, n’a-t-on pas relevé, dans les premiers commentaires, que Mohammed Laouej Bouhlel était un voyou violent et qu’il avait des problèmes familiaux ? Après une telle prise de position du sommet de l’Etat, quel juge, quel policier, quel profiler oserait affirmer que le geste de Bouhlel n’était pas motivé par le fanatisme islamique ? Et si d’aventure il l’affirmait, comment les médias traiteraient-ils cette voix dissonante ?

Continuer la lecture sur Arrêt sur Info ⟶

Francis Cousin sur le terrorisme

[Note de l’administrateur de ce blog : le but du terrorisme étant de provoquer la terreur (et non de faire des victimes), état mental qui empêche la réflexion, donc l’analyse, donc l’élaboration d’une stratégie de défense, il convient plus que jamais de prendre du recul sur les événements pour lutter réellement contre le terrorisme et ses causes. Soit l’exact opposé de la sensiblerie exhibitionniste incarnée par des “représentants du peuple” dont on n’arrive pas à savoir s’ils sont simplement totalement imbéciles, ou pire. Les véritables défenseurs du peuple ne s’y trompent pas.]

Voir aussi, de ou avec Francis Cousin :

Sapir, Onfray, Chevènement, tigres de papier du souverainisme (Arrêt sur Info)

frexit-2[Note de l’administrateur de ce blog : c’est l’éternelle histoire des bourgeois dont l’intellect se fige dès que son fonctionnement sape les bases de leur bourgeoisie. La rigueur intellectuelle des personnes en question, leur aptitude à pousser un raisonnement jusqu’au bout, peut être testée au moyen d’une question très simple : qu’ont-ils dit lorsque le lobby sioniste, aidé par tous ses collabos, a monté une cabale haineuse d’envergure internationale envers l’humoriste Dieudonné, en l’accusant notamment d’antisémitisme ? Ont-ils utilisé leur position médiatique pour conseiller à chacun de visionner le film l’Antisémite, qui réduit à néant ces accusations ? Ont-ils fait remarquer que, indépendamment du jugement qu’on peut porter sur cette œuvre cinématographique (par nature subjectif, comme pour tout travail artistique), accuser Dieudonné de promouvoir l’antisémitisme dans ce film est aussi absurde qu’accuser Chaplin d’avoir promu la dictature nazie dans son film Le Dictateur ?]

Par Bruno Guigue le 1er juillet 2016

« Brexit: vingt intellectuels eurocritiques lancent un appel pour un nouveau traité »(*), tel est le titre d’une tribune publiée par « Le Figaro » du 30 juin. Ce texte signé par Jacques Sapir, Michel Onfray et Jean-Pierre Chevènement rend un hommage appuyé au « peuple britannique » qui a « exprimé souverainement sa volonté de rester maître des décisions qui le concernent. » Car « ce vote courageux et massif » est « une claque pour la dérive technocratique dans laquelle l’Union européenne actuelle s’est laissé enfermer ». Et « tout montre que dans la plupart des pays européens, les citoyens n’acceptent plus d’être gouvernés par des instances non élues, fonctionnant en toute opacité ».

Fort bien, mais lisons plutôt la suite. « Le vote britannique peut être une chance : il doit être l’occasion de réorienter la construction européenne, en articulant la démocratie qui vit dans les nations avec une démocratie européenne qui reste à construire ».

Et nos intellectuels, pour finir, demandent la réunion d’une conférence  qui aurait pour objet « la renégociation des traités sur les trois questions cruciales dont la méconnaissance a conduit à l’affaissement de l’actuelle construction européenne : la souveraineté, c’est-à-dire la démocratie et l’indépendance stratégique. »

En somme, les signataires saluent ostensiblement le courage du peuple britannique, mais ils ne manifestent nullement l’intention de suivre son exemple. Ils tressent des couronnes au « Brexit », mais ils suggèrent à nos dirigeants l’artifice permettant de faire l’économie d’un « Frexit ». Au lieu d’inviter les Français à la même intrépidité, ces héros par procuration laissent aux Britanniques le privilège d’avoir ouvert une brèche qu’ils rêvent de refermer. Coïncidence troublante, cette tribune est parue le jour même où Alain Juppé déclare sur Bfm/Tv : « On peut craindre un Frexit, et c’est pourquoi je suis hostile à un référendum ».

Continuer la lecture sur Arrêt sur Info ⟶

La véritable nature des “socialistes” français

Seul commentaire pour cette courte vidéo : l’argument employé par le député “socialiste” de Paris Christophe Caresche contre le bon sens teinté de droiture morale du député du Puy-de Dôme André Chassaigne, outre qu’il tombe comme un cheveu sur la soupe, est à lui seul un résumé parfait de la trahison de la gauche envers le peuple qu’elle est censée défendre, et qui devient immédiatement “populiste” dès qu’on le lui fait remarquer (voir, par exemple, Les mystères de la gauche de Jean-Claude Michéa). Cette trahison consiste à échanger des revendications concrètes (droit à la santé, à l’éducation, à la sécurité même pour les plus démunis) par de pseudo-avancées symboliques présentées comme le vrai progrès.

L’argument de Caresche aurait en outre facilement pu être contré par Chassaigne s’il avait fait remarquer à son interlocuteur une chose toute simple : la peine de mort ne concernait en France, au moment de son abolition, qu’une poignée d’individus par décennie, alors que la loi travail concerne tout le monde ou presque. Et fera, c’est statistiquement certain, plus de morts – ne serait-ce que par suicide – que l’abolition de la peine de mort n’a permis d’en éviter.

Le massacre d’Orlando : les mensonges, l’exploitation et les questions non posées (le saker francophone)

Omar Mateen[Note de l’administrateur de ce blog : on assiste (dans l’hypothèse la plus “gentille”) à une “récupération” de plus en plus fréquente des actes de terrorisme, ou de ce qui peut passer pour tel, par les classes dirigeantes occidentales. Avec souvent une volonté “d’enfoncer le clou” de la “menace islamique” qui vire au grotesque, comme lorsqu’on prétend que le tireur fou d’Orlando avait prêté allégeance à l’État Islamique et au Hezbollah, deux entités que tout oppose. Dans la même veine de logique vaseuse, on pourra aussi se remémorer les avertissements d’un Netanyahou selon qui un soutien trop mou d’Israël par la France entraînerait une recrudescence des attentats islamistes sur son sol : prédiction parfaitement absurde, mais cependant vérifiée… pourquoi ?]

La thèse de l’homophobie islamique mord la poussière en moins de 24 heures.

Dès le départ, la fusillade d’Orlando n’avait aucun sens pour moi et c’est ce que j’ai dit assez clairement, dans un article que j’ai publié le jour-même. Vous pouvez lire l’article ici, par conséquent je ne mentionnerai que ma principale conclusion : cet événement n’avait rien à voir avec l’homosexualité, l’islam ou les armes et donc si ça ne concerne pas l’homosexualité, l’islam ou les armes à feu, de quoi s’agit-il ? Il s’agit de nous faire croire que ça à voir avec l’homosexualité, l’islam et les armes à feu, bien sûr !

Moins de 24 heures après, deux des aspects essentiels du récit officiel (une véritable manipulation) se désintègrent déjà.

Homophobie

Les médias grand public étaient pleins d’articles dénonçant la prétendue homophobie du tireur. Même la presse soi-disant alternative ou indépendante faisait écho à cette absurdité (voir ici et ). Et maintenant nous découvrons que le tireur était lui-même homosexuel et qu’il utilisait des sites de rencontres gays. Donc, à moins de requalifier maintenant Omar Mateen comme un homosexuel atteint de haine de soi, il sera difficile de faire croire à un crime de haine homophobe.

Islam

Ça va mieux. Alors que la plupart d’entre nous avons entendu qu’Omar Mateen était musulman et qu’il avait fait allégeance à Daech. Il s’avère maintenant qu’il a prêté serment à la fois à État islamique et au Hezbollah ! Il pourrait être utile de répéter ici que si EI, comme le Hezbollah, sont nominalement musulmans, les takfiris d’État islamique considèrent les chiites comme des kufars, des apostats qui ont trahi le véritable islam et se sont tournés vers l’idolâtrie. Ils les considèrent aussi comme des agents iraniens. Quant au Hezbollah, c’est l’Ennemi Numéro Un (tout en majuscules) de la bande Daech/EI et il se réfère à ces takfiris maniaques comme à des diables (shaitan). Ce que cela signifie est simple et ne laisse que quelques possibilités:

  1. Soit Omar Mateen ne connaissait rien de l’islam
  2. Soit Omar Mateen a été contraint de faire cette déclaration et il l’a délibérément rendue absurde
  3. Soit Omar Mateen n’a jamais rien dit de semblable

Continuer la lecture sur le saker francophone ⟶

 

La réécriture de l’histoire du 11-Septembre,
un travail à temps plein

minitrueJ’ai déjà abordé ici la conception particulière de la méthode scientifique qu’avaient des associations se proclamant “pour la vérité sur le 11-Septembre”, ainsi que leur pratique non moins étrange du débat démocratique. Certes, on peut concevoir que face à un mur de mensonges officiel, certains soient tentés par la méthode forte pour faire tomber le mur, quitte à employer des moyens quelque peu autocratiques : après tout, quand on voit ce qu’on fait au nom de la démocratie, on se mettrait presque à trouver la dictature recommandable. Sauf qu’on ne lutte pas contre le mensonge avec d’autres mensonges, de la même façon qu’on ne met pas fin à la violence par d’autres violences – même si une violence légitime et temporaire peut y aider, pourvu qu’elle s’exerce au nom de l’intérêt général.

Mais au-delà de l’aspect violent des polémiques sur l’interprétation de tel ou tel phénomène, quelque chose de plus étonnant encore se joue dans les espaces de discussion sur le 11-Septembre : l’énergie incroyable déployée par certains pour réécrire les faits. Par “faits”, j’entends tout un tas de choses normalement impossibles à nier car suffisamment documentées par un nombre très important de témoins directs, indépendants et qualifiés ; cela ne concerne donc pas les “témoins” télévisuels. Pour prendre un exemple extrême – et même si ces faits précis ne sont, à ma connaissance, contestés par personne : la chute des tours jumelles et de la tour n°7 du World Trade Center à New York le 11 septembre 2001. Si l’on n’est pas encore allé jusqu’à cette absurdité, il y a bien un phénomène qui est la cible de constantes tentatives de réécriture : l’existence – et la persistance – de températures extrêmement élevées dans les ruines du World Trade Center à la suite des attentats. Inexplicablement élevées, pourrait-on même dire.

Continuer la lecture

Les autoproclamés «antifas» au service de l’ordre établi
(Pierre Lévy – RT français)

antifas

Des militants de l’extrême-gauche française

[Note de l’administrateur de ce blog : comme pour l’État “Islamique”, la bonne question n’est pas de savoir s’il y a, parmi ces militants violents, des gens qui croient réellement œuvrer au service de la cause qu’ils affichent, mais de savoir qui les commande, à leur insu ou non.]

Censés combattre «la peste brune», les «antifas» semblent faire preuve d’une fascination mimétique pour les méthodes de cette dernière, selon le spécialiste des questions européennes Pierre Lévy.

Des groupes autoproclamés «antifascistes» tentent régulièrement d’apparaître sous les feux de la rampe. Encore tout récemment à Paris, samedi 4 juin, certains ont affronté la police… pour rendre hommage au jeune Clément Méric, décédé le 5 juin 2013.

Des militants se réclamant de cette mouvance ont également réussi à faire parler d’eux à l’occasion desdites Nuits debout parisiennes, et, surtout, à la faveur de la mobilisation syndicale contre le projet de loi El Khomri. Certains se sont illustrés en amont des cortèges en faisant reprendre le slogan «tout le monde déteste la police» par quelques centaines de jeunes. Un slogan qui avoisine le degré zéro de la pensée politique.

La dénomination «antifasciste» revendiquée sonne du reste étrangement, dès lors qu’il s’agit de rouer de coups des journalistes, ou de blesser plus d’une dizaine de membres du service d’ordre CGT lors de la manifestation du 12 mai dernier.

Continuer la lecture sur RT français

Persécuté pour non-complotisme

Faurisson 2016 03 17On parle beaucoup, dans les media et chez nos politiques, des “obsédés du complot”, encore appelés complotistes ou conspirationnistes ; et c’est à coup sûr pour les dénigrer, mettre en garde les bons citoyens contre ces déséquilibrés, et leur conseiller de se boucher les yeux et les oreilles dès qu’un de ces illuminés paranoïaques risque d’éveiller chez eux quelques soupçons sur tel ou tel événement contemporain, comme les attentats du 11 septembre 2001.

On dit beaucoup moins – ou on essaie de ne pas présenter la chose sous cet angle – que l’on persécute bien plus violemment encore quelques personnes parce qu’elles refusent le “complotisme”, c’est-à-dire la croyance non étayée en divers complots, et pas des moindres. Car bien sûr, nul n’oserait affirmer que les complots n’ont jamais existé, n’existent pas ou n’existeront plus jamais : on ne peut dénigrer le “complotiste” que lorsqu’on lui reproche de croire à un complot en l’absence de preuves.

Continuer la lecture

Les coulisses du soutien au terrorisme (Sahar TV)

Belliot-Izambert[Note de l’auteur de ce blog : passionnante – et inquiétante – interview du journaliste d’investigation Jean-Loup Izambert, à propos de son dernier livre “56, l’État français complice de groupes criminels” (un petit résumé ici), par François Belliot, auquel on pardonnera une diction parfois approximative. Mais mieux vaut de vraies infos diffusées avec un brin d’amateurisme que des mensonges à la pelle débités avec professionnalisme. Où l’on confirme, comme je le faisais remarquer dans ce précédent article, qu’il est inutile d’attendre une lutte efficace contre le terrorisme de la part de ceux qui l’entretiennent. Et où l’on confirme également qu’il faut aller sur des media étrangers (ici Sahar TV, chaîne iranienne) pour entendre des Français parler de l’état réel de la France.]

Cliquer ici pour écouter l’entretien sur Sahar TV.

1 2 3 4 5 6 8