… Ou saut qualitatif dans la conscience politique et historique ?
Dans un élan louable de caricature d’eux-mêmes, les bobos de Paris et d’ailleurs ont sorti les bougies et entonné les chansons (de joie, même) pour lutter contre la barbarie. Ils précipitent ainsi un peu plus leur extinction idéologique, même si le ridicule ne tue pas (BHL en sait quelque chose).
C’est une bonne nouvelle, car face à un ennemi sans éthique (que l’on parle ici des exécutants, accessoires et jetables, ou de leurs commanditaires, bien plus dangereux), il est peu probable que les bons sentiments soient l’arme la plus efficace. L’éducation, par contre – la vraie, pas celle prônée par notre ministre de l’ignorance – a toujours été l’arme ultime pour dépasser la haine et apaiser les conflits qui, disait Whitehead, sont “le signe qu’il existe des vérités plus amples et des perspectives plus belles”.