Boutcha (2) : 10 questions sans réponses (Michel Collon)

[Note de l’administrateur de ce blog : si Michel Collon excelle dans le démontage des “mediamensonges” (terme qu’il a inventé), il faut reconnaître que la tâche est relativement aisée dans le cas de la propagande kiévienne, puisque même certains des diffuseurs de la propagande (Pentagone, BBC) n’osent pas vraiment la soutenir jusqu’au bout, conscients sans doute de sombrer dans le ridicule.

Michel Collon avait déjà publié une première vidéo, forcément moins aboutie, sur l’affaire de Boutcha le 5 avril, d’où le n°2 pour celle-ci, sortie le 12 avril.]


Rapport de situation hebdomadaire du Donbass et de l’Ukraine spécial militaire – 9 avril 2022 (Christelle Néant)

[Note de l’administrateur de ce blog : l’Empire du mensonge est en roue libre, en essayant de faire passer pour des crimes de guerre russes toutes les atrocités commises par les fanatiques ukrainiens – comme les missiles envoyés sur la gare de Kramatorsk.

La puissance de l’armée russe est telle que les preuves de ces exactions finiront forcément un jour devant un tribunal, mais pour l’instant, ce sont les civils qui trinquent, et les impôts des “Occidentaux” qui servent à financer la boucherie.]


Gare de Kramatorsk : le missile était ukrainien
(É&R / Donbass Insider)

[Note de l’administrateur de ce blog : l’Empire du mensonge ne tient debout que par ses media, au mieux d’une ignorance crasse, au pire d’une complicité coupable. Il est important de mettre inlassablement en regard la propagande de guerre la plus grossière avec ce que sont capables d’écrire de véritables journalistes, et que sont capables de comprendre toutes les personnes dotées d’un minimum de bon sens.

Et aussi de rigoler un bon coup quand le hasard (ou la fainéantise des employés de la propagande…) donne de petites pépites contribuant à réveiller les endormis…]


Tout d’abord, la version officielle, celle du bombardement par les méchants Russes d’une gare bondée de civils ukrainiens :

Bien, notre devoir est fait. Nous avons d’ailleurs pêché ce tweet dans l’article du Midi Libre1 qui relatait l’évènement :

Le bilan de l’attaque de la gare de Kramatorsk s’est alourdi ce vendredi en milieu d’après-midi passant de 39 à 50 morts dont cinq enfants. Les autorités évoquent une centaine de blessés. Emmanuel Macron a qualifié cette attaque d’abominable sur Twitter.

Près de 50 personnes ont été tuées et plus de 90 autres blessées vendredi dans le bombardement de la gare de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, où se trouvaient des milliers de civils tentant de fuir la région par crainte d’une offensive russe, ont dit les autorités ukrainiennes, qui accusent l’armée russe.

« Les forces russes ont frappé la gare de Kramatorsk, (ciblant) une gare ordinaire, des gens ordinaires, il n’y avait pas de soldats là-bas », a déclaré le président ukrainien Volodimir Zelensky lors d’une intervention par visioconférence devant le Parlement finlandais.

 

Mais voilà, les journalistes habitués à se faire l’écho des dépêches AFP et du narratif gouvernemental, sont devenus de vrais tire-au-flanc. C’est pourquoi, sans vérifier ni sa source (Complotiste non citoyenne #PasseVaccinalDeLaHonte #MLP2022) ni ce qu’il disait vraiment (Missile “Totchka U” lancé par l’armée ukrainienne), ces petits soldats plumitifs du système ont relayé un tweet inattendu. Comme quoi, par le truchement du pur hasard et de leur mauvais travail, les journalistes peuvent involontairement… informer ! Mais chut, laissons cet inespéré ilot de vérité flotter dans la mare boueuse de l’article du Midi Libre :

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Donbass – Azov a fait exploser le théâtre de Marioupol –
20 mars 2022 (Donbass Insider)

[Note de l’administrateur de ce blog : la propagande occidentale s’effondre, pour laisser place à la révélation des horreurs de la guerre. Ceux qui ont menti sciemment devront rendre des comptes.]


La situation militaire en Ukraine
(Centre Français de Recherche sur le Renseignement)

[Note de l’administrateur de ce blog : l’auteur de cette analyse, ancien colonel d’État-major général suisse, vient de publier “Poutine, maître du jeu ?” aux éditions Max Milo (que je n’ai pas lu).

D’après son éditeur, Jacques Baud est un ex-membre du renseignement stratégique suisse, spécialiste des pays de l’Est et chef de la doctrine des opérations de la paix des Nations Unies. Il a été engagé dans des négociations avec les plus hauts responsables militaires et du renseignement russes juste après la chute de l’URSS. Au sein de l’OTAN, Il a participé à des programmes en Ukraine et notamment lors de la révolution de Maïdan en 2014.]


PREMIÈRE PARTIE : EN ROUTE VERS LA GUERRE

Pendant des années, du Mali à l’Afghanistan, j’ai travaillé pour la paix et ai risqué ma vie pour elle. Il ne s’agit donc pas de justifier la guerre, mais de comprendre ce qui nous y a conduit. Je constate que les « experts » qui se relaient sur les plateaux de télévision analysent la situation à partir d’informations douteuses, le plus souvent des hypothèses érigées en faits, et dès lors on ne parvient plus à comprendre ce qui se passe. C’est comme ça que l’on crée des paniques.

Le problème n’est pas tant de savoir qui a raison dans ce conflit, mais de s’interroger sur la manière dont nos dirigeants prennent leurs décisions.

Essayons d’examiner les racines du conflit. Cela commence par ceux qui durant les huit dernières années nous parlaient de « séparatistes » ou des « indépendantistes » du Donbass. C’est faux. Les référendums menés par les deux républiques auto-proclamées de Donetsk et de Lougansk en mai 2014, n’étaient pas des référendums d’« indépendance » (независимость), comme l’ont affirmé certains journalistes peu scrupuleux, mais de référendums d’« auto-détermination » ou d’« autonomie » (самостоятельность). Le qualificatif « pro-russes » suggère que la Russie était partie au conflit, ce qui n’était pas le cas, et le terme « russophones » aurait été plus honnête. D’ailleurs, ces référendums ont été conduits contre l’avis de Vladimir Poutine.

En fait, ces Républiques ne cherchaient pas à se séparer de l’Ukraine, mais à avoir un statut d’autonomie leur garantissant l’usage de la langue russe comme langue officielle. Car le premier acte législatif du nouveau gouvernement issu du renversement du président Ianoukovitch, a été l’abolition, le 23 février 2014, de la loi Kivalov-Kolesnichenko de 2012 qui faisait du russe une langue officielle. Un peu comme si des putschistes décidaient que le français et l’italien ne seraient désormais plus des langues officielles en Suisse.

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L’étau se resserre autour des néo-nazis ukrainiens
retranchés à Marioupol, et les médias occidentaux
se vautrent dans l’abjection (Donbass Insider)

[Note de l’administrateur de ce blog : le brouillard de la guerre est toujours difficile à percer.

Mais compte tenu du contexte historique, des antécédents de certains et du fait que le bon sens recommande de croire les reporters courageux qui témoignent de la situation sur place davantage que les profiteurs de guerre opulents aux alliances des plus suspectes, il n’est pas très difficile de prévoir que le paysage final, une fois le brouillard retombé, sera très peu flatteur pour l’Occident, cet “Empire du mensonge” selon Vladimir Poutine.]


Alors que l’encerclement opéré par les forces armées russes et la milice populaire de la RPD (République Populaire de Donetsk) se resserre autour de Marioupol, poussant les néo-nazis ukrainiens qui y sont retranchés à mener des provocations sanglantes, les médias occidentaux se vautrent dans l’abjection la plus totale concernant le massacre de civils à Donetsk par l’armée ukrainienne le 14 mars 2022.

Deux jours après la destruction de la plupart des positions de tirs des néo-nazis ukrainiens retranchés dans Marioupol, la milice populaire de la RPD et les forces armées russes progressent désormais rapidement dans l’agglomération même à la fois par l’ouest et par l’est.

Comme on peut le voir sur cette carte, le district est de Marioupol, ainsi qu’une partie du nord-ouest du district central et du nord du district Kalmiouski sont déjà sous contrôle des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD, qui avancent dans les zones marquées en jaune, dans ce qui semble être une manœuvre visant à couper le chaudron en deux encerclements plus petits.

L’avancée des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD dans Marioupol permet d’accélérer l’évacuation des habitants de la ville. Et ces derniers confirment que les néo-nazis ukrainiens installent leur équipement militaire près des abris anti-bombardements où se cachent les civils, et avaient abattu ceux qui tentaient de fuir via les couloirs humanitaires.

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Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens
(Réseau Voltaire)

[Note de l’administrateur de ce blog : cet article est le dixième de la série “Montée des tensions” publiée par Thierry Meyssan à partir du 4 janvier 2022. Même si tous méritent lecture, le numéro 8, “Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens”, est d’un intérêt particulier pour approfondir ce problème du nazisme ukrainien, et tordre le cou à l’idée qu’un président juif serait une garantie anti-nazisme.

Les liens d’une certaine “élite” juive avec le nazisme ou d’autres idéologies extrémistes ne sont pas nouveaux, et découlent à la fois d’une certaine proximité idéologique – le sentiment d’appartenir à une “race supérieure” – et de considérations pratiques sur la nécessité de provoquer le chaos au sein des nations pour mieux en prendre le contrôle. J’ai moi-même été traité de fou par le président du CRIF lui-même pour avoir rappelé ce fait – et d’autres faits gênants – sur ce blog, mais l’intervention russe en Ukraine aura au moins le mérite de faire éclater cette vérité-là.

En complément de cet article, la dernière vidéo de Donbass Insider permettra aussi de mesurer l’ampleur des persécutions subies par les civils russophones du Donbass de la part de l’armée ukrainienne, dont les éléments les plus radicaux sont justement utilisés dans cette partie du pays pour mater les séparatistes.]


La présence organisée par l’État de néo-nazis au sein de l’armée ukrainienne n’est pas anecdotique, même s’il n’est pas possible de la quantifier de manière certaine. Il est par contre aisé de dénombrer leurs victimes. Dans l’indifférence générale, ils ont tué 14 000 Ukrainiens en huit ans. Cette situation est l’une des causes de l’intervention militaire russe en Ukraine. Israël se trouve confronté pour la première fois à ce qu’il n’a jamais pu imaginer : le soutien de son protecteur US à son ennemi historique, le nazisme.

Israël est confronté à un problème inattendu face à la crise ukrainienne : est-il exact, comme le prétend Moscou, que le pays est aux mains d’une « bande de néo-nazis » financée par des juifs ukrainiens et états-uniens ? Si oui, c’est un devoir moral pour Tel-Aviv de clarifier sa position sur les juifs qui soutiennent des nazis, indépendamment de toute prise de position sur la crise ukrainienne.

La question est d’autant plus cruelle que les quelques juifs états-uniens qui soutiennent ou instrumentent les groupes nazis ukrainiens sont un groupuscule d’une petite centaine de personnes, les straussiens, aujourd’hui au pouvoir dans l’entourage immédiat du président Joe Biden.

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Donbass (documentaire, Anne-Laure Bonnel, 2017)

[Note de l’administrateur de ce blog : voici le conflit que ceux ayant réalisé un coup d’État à Kiev en 2014 veulent vous cacher, afin de faire passer Vladimir Poutine pour le dictateur sanguinaire qu’il n’est pas, et de faire passer un soutien à des extrémistes génocidaires pour la “défense de la liberté et de la démocratie”.

Ce dernier combat mené par “l’Empire du mensonge”, faisant suite à celui de la pandémie orchestrée, est voué à l’échec, même et surtout s’il s’accompagne d’une accélération de la censure qui permettra aux derniers naïfs de comprendre dans quel monde ils vivent vraiment. Mais comme en 1945, le réveil va être très douloureux pour beaucoup.]


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Résumé de la situation en Ukraine

Si les media de grand chemin avaient pour rôle d’informer la population, ils pourraient, comme l’a fait François Asselineau dans cette vidéo de 46 minutes, exposer le contexte géographique et historique qui a conduit la Russie à attaquer l’Ukraine, après de longues années de provocations “occidentales”.

Mais pour ceux qui n’ont pas trois quarts d’heure à consacrer au problème – même si c’est peu par rapport à l’enjeu – de multiples sources “citoyennes” réalisent parfois d’excellents résumés sur les réseaux sociaux. Par exemple ici, en anglais, un certain Ricardo Alvarez Minera permet aux novices de comprendre en quelques lignes pourquoi nous en sommes là. Je traduis ci-dessous son commentaire.

1) Les forces ukrainiennes aux relents néo-nazis, d’origine putschiste, assassinent quotidiennement la population d’origine russe dans le Donbass depuis 2014 ; le monde occidental, l’ONU et les médias traditionnels n’en disent rien.

2) La Russie demande des garanties juridiques, zéro réponse.

3) L’OTAN, les USA et l’UE financent l’Ukraine en toute impunité, et l’ONU se tait.

4) La Russie demande à l’Ukraine de s’engager à respecter les protocoles de Minsk 1 et 2, et d’arrêter d’attaquer les Russes dans le Donbass ; l’Ukraine l’ignore et la France et l’Allemagne restent silencieuses.

5) La Russie demande que l’OTAN ne s’étende pas à ses frontières, et qu’elle ne s’étende ni à l’Ukraine ni à la Géorgie. L’Europe répond que ces pays ont tout à fait le droit de faire ce qu’ils veulent. Ils ne répondent pas aux garanties juridiques que la Russie a convenues avec les États-Unis au début des années 1990.

6) Les États-Unis, tout en envoyant plus de 300 tonnes d’armes à longue portée à l’Ukraine et des milliards de dollars aux forces armées ukrainiennes, menacent constamment la Russie de sanctions.

7) En 2020 et 2021, une résolution condamnant le nazisme, le néonazisme et le fascisme sous toutes ses formes a été adoptée à l’ONU. Les États-Unis et l’Ukraine ont voté contre. La quasi-totalité de l’Europe s’est abstenue. L’ONU est restée silencieuse.

En conclusion, ils ont fermé toutes les options diplomatiques à la Russie, ignoré toutes ses demandes légales et oublié les civils russophones du Donbass. Maintenant que Poutine prend les choses en main et les met devant le fait accompli, ils sont choqués. L’Occident a un biais russophobe.

 

C’était difficile à faire, de la part de journalistes dont c’est le métier de consulter des archives et de vérifier des informations ? Non. Si ce n’est pas fait, c’est que le but des media de grand chemin n’est pas d’informer, mais de relayer une propagande. Pour la crise “sanitaire” comme en temps de guerre. CQFD.

Thierry Meyssan sur l’attaque russe en Ukraine

[Note de l’administrateur de ce blog : une vidéo que l’on pourra utilement compléter par la lecture de la déclaration officielle de Vladimir Poutine du 24 février 2022.

Bien sûr, ceux qui font confiance aux media de grand chemin pour leur exposer correctement la situation pourront être décontenancés. Pourtant, le contexte historique est vérifiable.]


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