Joe Biden Imperator (Thierry Meyssan)

[Note de l’administrateur de ce blog : s’il y avait des journalistes dignes de ce nom dans les media de grand chemin, ils devraient converger vers ce genre de description factuelle et neutre des premiers jours de la présidence Biden, en commençant par rappeler comme le fait Thierry Meyssan l’état de santé (ou de sénilité) du président.

Il semble qu’ils préfèrent entretenir l’illusion. Jusqu’à quand ?]


L’état de santé du président Biden ne lui permettra pas de gouverner. D’ores et déjà un groupe de militants prépare ses décisions. Assez loin de son programme électoral, il a signé des décrets représentatifs de culture « woke » qui l’éloignent de la majorité de ses concitoyens. Pourtant, rien n’y fait, les groupuscules d’extrême-gauche ont déjà manifesté contre lui. Les États-Unis s’enfoncent dans la division.

Le discours d’investiture du président Biden, le 20 janvier 2021, était débordant de bonnes intentions, mais contredit pas les faits tout autant que par lui-même [1].

Il s’agissait d’une ode à la démocratie et d’un appel à l’unité nationale.

  • Or, accuser son prédécesseur et les électeurs de celui-ci d’être opposés à la démocratie était grotesque venant d’un homme élu par un suffrage non-démocratique. Rappelons que le dépouillement s’est effectué en de nombreux endroits à huis clos, sans spectateurs, ni observateurs, comme dans une dictature. Au passage, le silence des États « démocratiques » est extrêmement choquant.
  • En outre appeler à l’unité nationale, devant un quarteron de privilégiés, sous la protection de 25 000 hommes en armes, avait quelque chose de surréaliste.

Quant au reste du discours, ce fut une annonce du retour de l’impérialisme et de sa justification par l’exceptionnalisme états-unien. Le président Biden a déclaré : « Nous sommes une grande nation. Nous sommes bons » (…) « Nous pouvons instaurer la justice raciale et faire en sorte que l’Amérique redevienne la première force du Bien dans le monde » (sic). Les Afghans, les Iraquiens, les Libyens, les Syriens, les Yéménites et les Libanais apprécieront.

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[Note de l’administrateur de ce blog : le concept de Président-jetable-et-soumis est né.

Vive le progressisme.]