Bonjour Professeur… (La lettre du Dr Rueff)

[Note de l’administrateur de ce blog : contrairement aux apparences, l’acharnement contre le professeur Montagnier, et l’incroyable silence succédant à sa disparition, ne sont pas un signe de toute-puissance de la “médecine scientifique” qui aurait relégué aux oubliettes un chercheur devenu sénile et infréquentable, mais l’aveu d’échec de tout un système pharmaceutique en grande difficulté, sur le plan scientifique mais même sur le plan économique.

L’imposition à marche forcée d’une “vaccination” généralisée pire qu’inutile – les précurseurs en la matière montrent qu’elle devient contre-productive – et en outre très dangereuse, n’est que la victoire à la Pyrrhus d’un système arrivé dans une impasse. La corruption ne pourra pas éternellement cacher la misère.]


Chère amie, cher ami,

« Bonjour Professeur ». C’est ainsi que nous nous retrouvions avec le Professeur Luc Montagnier, le samedi matin depuis… une douzaine d’année.

Vous arriviez souvent le premier, Professeur. Vous restiez assis en silence, presque timide, au bout de la table et rien ne laissait paraître une quelconque volonté de se distinguer.

Je vous avais invité à l’automne 2009 à une réunion de l’ADNO1, qui fut tellement riche que le soir même, nous décidions de nous retrouver régulièrement.

C’est ainsi que se forma spontanément un groupe d’amis qui, plus tard, prit le nom de CHRONIMED2.

Vous aviez reçu votre prix Nobel3, un an auparavant.

À l’époque, vous aviez ce magnifique bureau au sommet d’un bâtiment de l’UNESCO, qui tenait également à notre disposition une salle de réunion.

Ainsi, environ un samedi par mois, le même cérémonial se reproduisait. Nous venions des quatre coins de la France en train ou en avion et nous nous retrouvions à l’entrée de ces bâtiments où il fallait prouver son identité, franchir des portiques de sécurité, avant de traverser de grands halls et d’arriver aux ascenseurs rouges qui nous menaient jusqu’à vous.

Oui, nous étions un groupe d’amis bientôt rejoint par diverses personnalités que je ne nommerai pas : médecins hospitaliers et en clientèle privée, chercheurs, vétérinaires, philosophes, sociologues, ingénieurs agronomes, anthropologues… Nous étions tous des « curieux de la science » avides de réfléchir et de débattre de sujets novateurs.

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En plus du documentaire mentionné par le Dr Rueff dans sa lettre, on pourra en visionner ci-dessous un autre de France 5, un peu plus récent (juillet 2014), qui prouve qu’à une époque pas si lointaine, des chaînes de service public n’étaient pas de simples organes de propagande au service des lobbies les plus puissants :

Et l’on y retrouvera même un passage sur une technique d’amplification génique devenue aujourd’hui célèbre : la technique PCR

 

Pourquoi RAOULT est un héros ! (Idriss Aberkane)

[Note de l’administrateur de ce blog : à écouter en raison de l’urgence d’une part, et de l’analyse très juste de la conformité et de la corruption académiques d’autre part. Lesquelles conduisent aussi à sacrifier les carrières de ses “copains” pour préserver la sienne, surtout quand on la doit déjà à son conformisme plutôt qu’à son génie.

J’ai par ailleurs déjà critiqué Idriss Aberkane sur ce blog pour son analyse un peu trop optimiste de la création de richesses par le biomimétisme ; on n’est évidemment pas là dans le même registre de discussion intellectuelle tranquille et j’approuve entièrement ici la gifle bien méritée qu’il donne à un certain monde académique non seulement inutile, mais profondément nuisible.

Rappelons enfin comme le fait Idriss Aberkane que la chloroquine est un médicament hospitalier et que toute auto-médication est à proscrire.]


Les habits neufs de la médecine (E&R)

[Note de l’administrateur de ce blog : voilà un excellent article de la Section Santé d’Égalité & Réconciliation sur un problème qui déborde largement le champ de la médecine, mais qui y est particulièrement aigu en raison de la complexité du vivant.

Cela me rappelle une réflexion que m’avait faite mon directeur de thèse lorsque je lui avais dit que j’avais acheté, bien des années auparavant, un gros bouquin de biologie cellulaire avec l’intention de le lire, mais que je ne l’avais toujours pas fait. “Tu peux le jeter !” m’avait-il répondu, “ce n’est pas comme en physique où les théories restent valables à l’échelle du siècle ou plus, là, ça change tout le temps !”

En médecine comme ailleurs, l’esprit de système fait des ravages… par contre, des approches alternatives, si elles sont menées avec le plus grand “sérieux” c’est-à-dire avec la rigueur et l’esprit critique propres aux sciences, peuvent réaliser de petits miracles. Et gratuitement ou presque… c’est d’ailleurs peut-être là le “problème” (pour certains).]


Dans le conte d’Andersen, deux escrocs font la promesse à l’Empereur d’un vêtement tissé si fin qu’il en devient invisible aux yeux des artisans moins doués qu’eux, et par la même occasion aux yeux de toute personne trop sotte pour s’apercevoir de sa valeur. La fable décrit bien ce qu’est un secret de polichinelle : tout le monde voit la supercherie, mais continue de faire comme si. À bien des égards, on peut se demander si le vernis de la science ne joue pas ce rôle en médecine. La médecine scientifique occidentale brille de mille feux partout dans le monde, sauf pour les sots ! Car pour le quotidien d’un grand nombre de malades, malgré la litanie « progrès, technicité, recherche, espoir » égrainée comme un chapelet en toute occasion, la médecine est nue.

Vive la science

Bien sûr, il n’existe pas d’autres voies pour saisir la réalité objective, – réalité complexe, chaotique et contradictoire –, que de partir à la recherche d’invariants et de relations de causalité qui nous la rendent plus lisible. Modéliser le monde, ou le corps humain, est une démarche indispensable pour comprendre et se repérer. La science construit des modèles théoriques, qui deviennent ainsi une approximation de la réalité, imparfaite certes, mais utilisable à l’image des « modèles anatomiques » en trois dimensions des facultés de médecine, conçus pour visualiser le corps humain et tenter d’en dévoiler les structures. Ainsi coordonner ses connaissances et construire un système relève d’une nécessité d’ordre logique et épistémologique. En revanche il faudrait se souvenir que la réponse à cette nécessité n’est qu’une représentation simplifiée de la réalité. Simplifiée, idéale, et donc fausse.

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