L’État profond panique (Radio-Québec)

[Note de l’administrateur de ce blog : très bonne analyse de la faillite médiatique sur l’occupation du Capitole, où les mass media tentent désespérément de faire porter le chapeau des violences à Trump alors que c’est exactement l’inverse qui s’est produit, des agents provocateurs aujourd’hui clairement identifiés s’étant déguisés en supporters de Trump, qui eux tentaient de les maîtriser.

On pourra lire en complément (et en anglais) cet article sur The Unz Review où il est question de l’agitateur John Sullivan, qui fait partie des “cadres” du mouvement Black Lives Matter, et qui en outre pourrait être lié au FBI (dont la ligne générale, fidèle à l’État profond, est hostile à Trump). Ce qui expliquerait pourquoi il a été relâché très peu de temps après son arrestation… alors qu’un petit tour sur son serveur personnel lève toute ambiguïté quant à ses intentions.

On notera aussi le passage de John Sullivan sur CNN dès le soir du 6 janvier, où il est présenté comme le fondateur de Insurgence USA (un mouvement violent d’extrême-gauche), et où il s’applique à se faire passer pour le gentil garçon ayant assisté effrayé aux exactions des extrémistes venus soutenir Trump… Comme on dit là-bas : “You just can’t make this up!”]


Dieudonné : Réquisition du DieudoBus

[Note de l’administrateur de ce blog : vidéo dédicacée à tous les lobotomisés ayant voté Macron “pour faire barrage au fascisme”.]


Graulhet. Tarn. Verbalisée pour avoir salué son mari
derrière la vitre de l’Ehpad (La Dépêche)

[Note de l’administrateur de ce blog : dans tout pays occupé, l’occupation ne tient que par des collabos à divers niveaux de l’organisation sociale. Lesquels sont généralement “des gens très bien” qui ne font “qu’appliquer le règlement”.]


Hedwig, 79 ans, a été verbalisée jeudi dernier par les gendarmes pour avoir “stationné” derrière la fenêtre de la chambre de son mari, 93 ans, à l’Ehpad Pré Millet de Graulhet.

Comme tous les jours, Hedwig, 79 ans, est venue à pied. Elle habite à moins de 10 minutes de l’Ehpad où depuis deux ans réside Jean-Jacques, 93 ans, son mari. Avant le confinement, Hedwig venait le voir deux fois par jour et c’est presque toujours elle, et parfois sa fille Mariani, qui lui donnait son repas du soir. Le personnel n’y voyait pas d’inconvénient d’autant qu’Hedwig est bénévole à la maison de retraite. Mais depuis le début du confinement, impossible, pour les personnes extérieures, de pénétrer dans l’établissement. Pour Hedwig, pas question d’enfreindre la règle, mais pas question non plus de renoncer à soutenir son mari, même si elle sait que le personnel fait de son mieux. “Mon père est un peu dans son monde et communiquer avec lui par Skype, ce n’est pas évident” témoigne Mariani qui habite à Moulayrès, à 10 km de là.

Des petits mots derrière la vitre

Pour rester présente aux yeux de son époux, Hedwig avait trouvé la solution. Chaque jour à 16 h, muni d’une attestation en bonne et due forme, case promenade ou assistance à personne vulnérable cochée, elle venait devant la fenêtre de la chambre de son mari pour qu’il la voie. Munie d’une ardoise, elle lui adressait de petits messages à travers la vitre. Dans son fauteuil, Jean-Jacques, qui ne peut pas bouger risquait encore moins d’ouvrir la porte-fenêtre qui donne sur l’extérieur. Mais il savait qu’Hedwig était là. Il la voyait derrière la vitre. Elle restait cinq ou dix minutes, pas plus, rassurée.

“Il est un peu perdu malgré les informations qu’on lui donne. Il ne comprendrait pas de ne plus la voir” explique Mariani. D’autres personnes, quatre ou cinq selon les témoins, viennent chaque jour dans le secteur. Un lieu de promenade ouvert dans la ville, que l’on aille ou non à l’Ehpad. La semaine dernière, une dame a été verbalisée à cet endroit-là. “Je ne pensais pas que ça pouvait arriver à ma mère” avoue Mariani.

C’est pour tant ce qui s’est passé.

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Mise à jour : finalement devant le scandale l’amende de 135 € a été annulée le lendemain, mais quand de telles choses sont possibles, le mal dans les consciences n’est-il pas déjà très profond ?

Un appel d’universitaires juifs aux députés français
(Réseau Voltaire)

Sylvain Maillard, auteur de la proposition de résolution

Sylvain Maillard, auteur de la proposition de résolution

[Note de l’administrateur de ce blog : cet appel a été publié le 2 décembre dans le journal Le Monde où sa lecture complète est “réservée aux abonnés”… merci donc au Réseau Voltaire d’en avoir fourni l’intégralité. Depuis, la résolution en question a hélas été adoptée le 3 décembre (par peu de voix, 154 députés ont voté pour sur les 577 que compte l’assemblée) mais cette trahison de la France et de ses valeurs universalistes par quelques vendus (voir en particulier ici le portrait de Sylvain Maillard, l’auteur du projet de résolution) doit en réalité, si l’on prend quelque recul, être perçue comme une victoire à la Pyrrhus d’un lobby à bout de souffle.

En effet, et l’appel d’universitaires juifs ci-dessous le prouve, c’est parce qu’aucun argument ni rationnel ni moral ne peut justifier sa position que le lobby sioniste est contraint de recourir à des tentatives aussi grotesques que celle consistant à criminaliser l’antisionisme au nom de la lutte contre l’antisémitisme. On peut en outre se demander de quel (anti-)sionisme il est question, tant l’écart est grand entre le projet sioniste originel – voir ici ce qu’en disait Theodor Herzl, qui a de quoi surprendre nombre de nos contemporains – et celui mis en œuvre par le pseudo-État ouvertement raciste, colonialiste et imperméable au droit international qui s’est octroyé le nom d’Israël.

Sur un plan plus franco-français, on peut aussi trouver intéressant que la classe politique démontre par ce vote sa médiocrité (terme éminemment “gentil”) et sa propension à défendre tout sauf les intérêts du peuple français. De plus en plus de citoyens en sont conscients, mais il existe encore une part trop importante d’entre eux qui refusent de voir ce qu’est réellement la France d’aujourd’hui : un pays occupé. Or qui dit occupation, dit collaboration. Que les membres les plus actifs de cette collaboration laissent des traces de leur zèle à travailler contre la France n’est pas forcément une mauvaise chose, cela clarifie la situation et permet à ceux qui défendent un certain idéal français (fait d’universalisme, d’esprit frondeur et de légèreté) de mieux connaître leurs ennemis. Ou leurs amis, car on a pu également remarquer parmi les interventions publiques des députés quelques remises en ordre salutaires, comme celles de Jean-Paul Lecoq, de Michèle Victory, d’Éric Coquerel ou de Stéphane Peu.]


Le 3 décembre, l’Assemblée nationale va débattre et voter une proposition de résolution sur la lutte contre l’antisémitisme.

Cette résolution est hautement problématique.

Nous, universitaires et intellectuels juifs, d’Israël et d’ailleurs, dont beaucoup de spécialistes de l’antisémitisme et de l’histoire du judaïsme et de l’Holocauste, élevons notre voix contre cette proposition de résolution.

La montée de l’antisémitisme dans le monde, y compris en France, nous préoccupe profondément. Nous considérons l’antisémitisme et toutes les autres formes de racisme et de xénophobie comme une menace réelle contre laquelle il convient de lutter avec la plus grande fermeté, et exhortons le gouvernement et le Parlement français à le faire.

Tout en soulignant fermement notre préoccupation, nous nous opposons à la proposition de résolution sur l’antisémitisme pour deux raisons principales, et appelons les députés de l’Assemblée nationale à ne pas y apporter leur soutien.

Premièrement, l’exposé des motifs de la proposition de résolution associe l’antisionisme à l’antisémitisme. Il assimile même l’antisionisme à l’antisémitisme en précisant que « critiquer l’existence même d’Israël en ce qu’elle constitue une collectivité composée de citoyens juifs revient à exprimer une haine à l’égard de la communauté juive dans son ensemble ».

Avant de poursuivre notre argumentation, nous déplorons que l’exposé des motifs désigne Israël comme « une collectivité composée de citoyens juifs ». Environ 20 % de la population d’Israël sont des citoyens palestiniens, dont la plupart sont musulmans ou chrétiens. La désignation choisie occulte et nie leur existence. Nous considérons cette approche comme très problématique, compte tenu également de l’engagement de votre pays en faveur d’une définition de la citoyenneté française qui n’est pas basée sur l’ethnicité.

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Les plus belles tirades oligarchiques anti-Gilets jaunes (E&R)

[Note de l’administrateur de ce blog : ce qui est bien dans la période actuelle, c’est que les responsables ou profiteurs du système oligarchique en voie d’écroulement se désignent eux-mêmes, pensant qu’ils ont encore le contrôle de l’information, ou plus exactement de la perception de l’information auprès du peuple. Or ils l’ont perdu, pour l’essentiel, et tentent maladroitement d’épaissir la propagande dans le but de reprendre ce contrôle, ce qui a l’effet inverse. Car un cerveau qui a repris sa liberté ne se laisse plus avoir, ou beaucoup moins facilement, et développe un “système immunitaire” plus performant contre les manipulations de toute nature.

Une mention toute particulière à l’ancien réparateur de chaussures Francis Kalifat, qui donne des ordres à ses larbins pour punir les méchants Gilets jaunes (c’est son habitude, et son style est assez direct) ; mais également à Michel Wieviorka, le “spécialiste du racisme et de l’antisémitisme” qui croit qu’un tag en forme de A encerclé est un “symbole d’extrême-droite”. On n’est plus à cela près : Francis Kalifat a bien essayé de me faire passer pour un “militant d’extrême-droite halluciné” parce que je renvoyais sur ce blog aux analyses… d’Étienne Chouard, plus que jamais d’actualité.

Et bien sûr, ceux qui croient encore qu’on va les croire ne peuvent s’empêcher de glisser leur tirade anti-Dieudonné et anti-Soral, quand chacun peut les lire et les écouter (pas dans les “grands” media, certes) et se faire soi-même son idée sur leur degré de “haine” et d’“antisémitisme”.]


Entre mépris de classe et arrogance communautaire, voici une sélection non exhaustive des déclarations des « élites » à propos du mouvement populaire des Gilets jaunes.



Mathieu Kassovitz (acteur, réalisateur, producteur et scénariste) :

Le peuple qui se bat pour protéger son confort je ne l’aime pas. J’aime celui qui se bat pour ses convictions et vous n’en avez pas. Macron n’est pas un monarque. Vous êtes ridicules car votre combat n’est pas essentiel il est bourgeois.

 


Frédéric Haziza (journaliste, animateur et harceleur de télévision) :

Les Gilets jaunes ou le retour aux années 30. Il est temps que ce cirque nauséabond cesse…

 

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En 2018, Israël a enfin jeté le masque (Gideon Levy)

Des manifestants brandissent une banderole avec une photo de
Netanyahou et le slogan “Crime Minister”, jeu de mots anglais sur son titre officiel (“Prime Minister”, premier ministre).
Tel Aviv, 11 août 2018 (Photo Ahmad GHARABLI / AFP)

[Note de l’administrateur de ce blog : il n’y a pas qu’Israël qui a jeté le masque, et pas qu’en Palestine que des territoires sont occupés.

Si la France était réellement ce qu’elle prétend être (une république laïque), ses “dirigeants” ne se précipiteraient pas aux dîners du CRIF, ce lobby qui soutient sans réserve le régime sioniste et veut faire interdire le mouvement BDS ; ils ridiculiseraient par quelques rappels historiques (texte original ici) et contemporains (voir là, aussi) ceux qui veulent assimiler antisionisme et antisémitisme, et le ministre de l’intérieur de cette république ne traiterait pas de “lâche” un homme qui fait reculer à mains nues, visage découvert et en frappant les boucliers et les visières, un groupe de policiers armés qui venait de le gazer en plein visage et de jeter une grenade au-dessus des manifestants, ce qui est prohibé (elles doivent être jetées à terre).

Non, il n’y a pas que la Palestine qui soit occupée. C’est ce que les Gilets jaunes commencent à comprendre. Et ils vont continuer.]


Après avoir cimenté son caractère ségrégationniste dans le droit, Israël élabore une couverture législative pour annexer officiellement les territoires occupés au-delà des frontières reconnues de l’État.

2018 n’a pas été une bonne année pour Israël. Bien entendu, elle fut encore pire pour les Palestiniens.

À première vue, ce n’était pas une année particulièrement dramatique – plus ou moins comme les précédentes mais sans nouvelles guerres majeures et sans trop de bain de sang en comparaison. La situation semble figée. L’occupation s’est poursuivie sans entrave, tout comme l’entreprise de colonisation. Gaza a tenté de résister énergiquement de l’intérieur de sa misérable cage, à l’aide de ses forces limitées et dérisoires.

Le monde a détourné les yeux de l’occupation, ainsi qu’il en a pris l’habitude ces dernières années, et s’est concentré sur autre chose.

Les Israéliens, comme le reste du monde, ne se sont guère intéressés à l’occupation, qu’ils ignorent depuis des décennies maintenant. Ils ont vécu leur vie, en silence, et celle-ci était belle et prospère. L’objectif du gouvernement actuel – le plus à droite, religieux et nationaliste de l’histoire israélienne – consistant à maintenir le statu quo a été pleinement atteint. Rien n’est venu interférer avec l’occupation qui dure depuis maintenant cinquante ans.

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Alain Soral répond à Ardisson, Zemmour, Goldnadel
et Polony (Alimuddin Usmani)

[Note de l’administrateur de ce blog : la raison est universelle, la religion ne l’est pas et personne ne peut donc imposer aux autres la vision du monde issue de sa propre religion (voire de son absence de religion).

C’est peut-être cette simple constatation que certains juifs devraient méditer pour gagner en universalisme et en sagesse, sans quoi leur hubris risque de leur revenir violemment en pleine figure. Et ils pourront alors une fois de plus crier à “l’antisémitisme”.]


Le dîner du CRIF (Vincent Lapierre)

[Note de l’administrateur de ce blog : pour compléter ce reportage, comprendre vraiment ce qu’est le CRIF et quelles sont ses méthodes, il est utile de lire la lettre que l’ancien réparateur de chaussures et membre du Betar Francis Kalifat (et accessoirement président de cet organisme) a adressée le 6 février 2017 au président de mon université, pour lui expliquer combien la physique que j’exposais sur mon blog était délirante, et pour lui “conseiller” de se débarrasser de ce collègue, “militant d’extrême droite halluciné dont le cas ressort de la loi Gayssot” selon lui. Lettre à laquelle j’ai en parti répondu ici.

On pourra également visionner la vidéo de la discussion que j’avais l’été dernier avec mon ami François sur la soumission et la lâcheté des institutions universitaires à ce lobby qui n’est même pas représentatif des juifs français, mais seulement d’un pseudo-État étranger : Israël.]


Instrumentalisation abjecte et schizophrénie (AFPS)

Archipel-État-de-Palestine

La Palestine en pratique (Julien Bousac, 2011)

La mémoire des femmes et des hommes qui ont arraché à la déportation et à la mort les enfants juifs pendant l’occupation doit être préservée, transmise et rester vivante dans les nouvelles générations. Elle est le témoignage d’une exigence absolue d’humanité face à la barbarie et constitue une manifestation exemplaire de courage et de détermination face à des lois injustes.

Nous savons malheureusement l’instrumentalisation malsaine qui est faite de longue date de la Shoah et de la déportation par l’Etat d’Israël. La récente visite en Israël et dans les territoires palestiniens d’élus du « réseau villes et villages des Justes de France » dont Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Nice ou Evry en est un dernier exemple. Scandaleux d’un double point de vue moral et politique.

Voir des élus se plier au rituel de la plantation d’arbres du KKL (Fonds national juif) dont l’objet premier est de transformer le paysage en cherchant à en effacer les traces de toute mémoire palestinienne est un paradoxe scandaleux s’agissant de personnalités qui se revendiquent de la mémoire.

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