Débat Julien Rochedy – Youssef Hindi (15 septembre 2021)

[La présentation des conférenciers débute à 4 min 32 s de la vidéo, et Julien Rochedy, qui prétend n’avoir pas eu connaissance de Youssef Hindi auparavant mais commence par expliquer pourquoi il a tort sur toute la ligne, déroule son monologue jusqu’à 26 min 27 s. Le débat proprement dit commence donc après.

Visiblement, la politique et la recherche historique ne demandent pas les mêmes compétences intellectuelles. Ceux qui n’ont pas le temps de tout écouter pourront par exemple, à partir de 1:32:15, se concentrer sur la démonstration de Youssef Hindi concernant Éric Zemmour (que soutient Julien Rochedy) et le terrorisme islamiste.]


Docteur Edouard Broussalian – Infrarouge – RTS
(Ema Krusi)

[Note de l’administrateur de ce blog : après avoir détendu notre esprit par l’humour, continuons mais en ajoutant de vrais morceaux d’arguments scientifiques afin d’augmenter notre niveau de conscience. Ceux qui voudront visionner l’émission dans son intégralité et sans commentaire pourront se rendre sur le site de la Radio Télévision Suisse.

Quant aux autres vidéos d’Ema Krusi, on peut les retrouver ici, téléchargeables en outre au format mp4 (celle ci-dessous appartenant à la catégorie “La voix d’Ema”).]


Quand le débat est clos (Antipresse)

Jacques-Louis David, «La mort de Socrate (détail)»

Jacques-Louis David, «La mort de Socrate (détail)»

[Note de l’administrateur de ce blog : une fois de plus, je fais profiter à mes lecteurs d’un article de l’Antipresse en principe réservé aux abonnés (façon de suggérer d’en grossir les rangs).

Slobodan Despot n’a pas besoin ici de forcer le trait, tant l’époque est comique. Les futurs historiens auront bien du mal à expliquer — surtout en restant sérieux vu l’aspect grotesque de leur sujet d’étude — comment, dans un monde d’hyperconnectivité et de stockage quasi gratuit et sans limite d’information, a pu se développer une telle soif d’ignorance, y compris et même surtout parmi les cercles intellectuels dont la fonction sociale est d’entretenir le débat. Décidément, Le Tartuffe n’a pas fini d’être une œuvre visionnaire.]


par Slobodan Despot

Réchauffement climatique, minorités sexuelles, crises humanitaires… Sur un nombre croissant de sujets, le questionnement est mis sous la tutelle de la certitude imposée. Mais l’étouffement du débat, même sur des vérités «évidentes», peut entraîner des conséquences imprévues. Ou quand, à force d’avoir raison, on perd la raison.

Je côtoie Suzette Sandoz aux «Beaux parleurs» de la RTS le dimanche et j’ose affirmer qu’on y apprécie son humour et son acuité d’esprit. Ayant été un éminent professeur de droit, Mme Sandoz sait en principe ce que l’esprit critique veut dire. Sur son blog hébergé par Le Temps, elle s’est risquée à appliquer son scepticisme au dogme du réchauffement climatique induit par l’homme, en demandant un «vrai débat». Blasphème! L’espiègle retraitée a essuyé dans les colonnes du même journal l’ire de douze docteurs de la science climatique qui lui ont ordonné de se taire. «Le débat sur le CO2 est clos», décrètent-ils en invoquant l’autorité suprême, le climatocoran : les fameux rapports du GIEC.

(Je précise ici que je suis plutôt de leur côté, mais pas pour les mêmes motifs : je prône la retenue par respect pour la création, non par un réflexe pavlovien de peur, fût-il attisé par des chiffres.)

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