Pourquoi Macron a d’ores et déjà perdu la bataille de
l’obligation vaccinale pour les soignants (Éric Verhaeghe)

[Note de l’administrateur de ce blog : nous verrons prochainement que le philosophe belge Michel Weber est du même avis qu’Éric Verhaeghe, non seulement sur ce “détail de l’Histoire” que constitue l’obligation vaccinale pour les soignants, mais plus généralement sur le plan global derrière ce déferlement totalitaire. Et qu’il reprend la citation de Churchill à propos de la bataille de Stalingrad : “Ce n’est pas la fin. Ce n’est même pas le commencement de la fin. Mais, c’est peut-être la fin du commencement.”]


Le 12 juillet, à la faveur d’un improbable été pluvieux, Emmanuel Macron déclenchait la bataille de l’obligation vaccinale pour les soignants. L’histoire dira un jour quels ont été les tenants et aboutissants exacts de ce fabuleux cadeau aux laboratoires pharmaceutiques, renforcé par un passe sanitaire qui a tonné comme une mise sous contrainte de toute une population pour recevoir aveuglément l’injonction d’un produit sous autorisation conditionnelle. Mais enfin, c’est démangeant d’établir une corrélation entre ce coup de pouce aux profits et les immenses besoins de financement de la campagne électorale qui s’ouvre, même si aujourd’hui aucun élément factuel sérieux ne permet d’étayer ce soupçon. Les communiqués officiels sur l’issue de cette bataille sont évidemment triomphalistes sous la plume du gouvernement. En réalité, Macron a perdu la première manche, et il le sait.

Et voilà, nous sommes le 15 septembre, et le temps d’un premier bilan pour la bataille de l’obligation vaccinale lancée par Emmanuel Macron vient. Beaucoup de victimes de ce diktat sont encore dans un état de sidération et font régulièrement part de leur angoisse ou de leur conviction d’une résistance sans espoir face à l’évidente offensive internationale, commencée par la France, en faveur d’une vaccination. Nous avons commencé à expliquer (et c’est à suivre), les dessous de cette campagne, portée par de très puissants intérêts industriels qui trouvent dans la Commission Européenne une écoute très poreuse. Ces intérêts sont à la fois ceux des laboratoires pharmaceutiques, mais aussi ceux de l’industrie désormais spécialisée dans l’identité numérique.

Deux mois après le lancement de cette campagne éclair par la caste mondialisée au pouvoir, quelle tendance globale pouvons-nous observer ? Je voudrais ici prendre le temps d’expliquer pour quelle raison, de mon point de vue, l’actualité doit nous rassurer sur l’avenir.

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