Raconte… (le saker francophone)

[Note de l’administrateur de ce blog : je n’avais jamais vu le conte du Nain Tracassin de cette façon mais il faut reconnaître que c’est une assez bonne allégorie de la prise de conscience en train de se produire. À noter : l’orthographe allemande correcte, ou la plus courante, est Rumpelstilzchen. Mais il est vrai que la fantaisie n’est pas interdite.]


Par Matthew Ehret – Le 4 mars 2020 – Source Strategic Culture

L’alliance multipolaire implique l’autodestruction de Rumpelstiltskin – le nain tracassin

Il existe plusieurs versions de l’ancien conte populaire allemand de Rumpelstiltskin. L’histoire commence avec un roi cupide à qui un vieux meunier stupide raconte qu’une jeune fille – la sienne – avait la capacité de tresser la paille en fils d’or.

Lorsque la pauvre fille fut enfermée dans une tour avec des balles de paille, un métier à tisser et l’ordre de tout transformer en or sous peine de mort, un lutin apparaît, sorti de nulle part, et propose un accord à la jeune fille : il utilisera son pouvoir magique pour tisser la paille en fil d’or à condition que la fille donne au lutin son premier enfant. Le roi cupide est satisfait de cette richesse venue de nulle part, et la vie de la fille est sauvé. Malheureusement, le jour arrive finalement pour elle d’abandonner son enfant – qui se trouve être aussi le fils du roi, que la jeune fille avait épousé entre temps – et le lutin avec une joie sadique répond à ses larmes implorantes en lui donnant trois chances d’annuler le contrat. Elle n’a qu’à deviner son nom … Pour faire court, la jeune file découvre son nom et le lutin se déchire littéralement en morceaux dans une folle crise de rage.

Je pense que cette histoire illustre assez bien l’auto-cannibalisation de l’État profond aux États-Unis ces dernières années.

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