Philanthropes, escrocs et tueurs à gages (Antipresse)

[Note de l’administrateur de ce blog : on a déjà évoqué ici la fondation Bill (& Melinda) Gates ici, dans une tentative de couler l’alternative principale au vaccin-que-tout-le-monde-attend (puisqu’on vous dit que c’est pour votre bien !), l’hydroxychloroquine. Ici Slobodan Despot traite de façon plus générale, et avec style, de la notion de philanthropie à la mode Gates, et par extension de la notion de courage à la mode journalistique. Article paru aujourd’hui même dans l’Antipresse : si vous l’appréciez, abonnez-vous !]


Photo de Jametlene Reskp sur Unsplash

Photo de Jametlene Reskp sur Unsplash

Dans la série «Fringe», nous découvrons un univers parallèle, tout proche du nôtre, mais avec des lois différentes. L’action réelle des «philanthropes» globalistes tient elle aussi d’un autre monde. L’illusion est si massive qu’elle s’impose comme la réalité de référence. Celui qui la conteste au nom de la raison est logiquement traité de fou.

(Petit rappel du précédent épisode. En investissant des centaines de millions de dollars dans des dizaines d’entités médiatiques, la fondation Bill & Melinda Gates s’est entourée d’une «garde prétorienne» médiatique occupée soit à chanter ses louanges, soit à éconduire les curieux. En conclusion de son importante étude sur les relais médiatiques de Bill Gates, Tim Schwab souligne que «dans la mesure où les journalistes sont censés surveiller les riches et les puissants, M. Gates devrait probablement être l’une des personnes les plus surveillées sur terre, et non la plus admirée.»)

Un vrai premier communiant

L’ingénuité avec laquelle les institutions internationales ainsi que les autorités de divers pays coopèrent avec les programmes sanitaires de Bill Gates est justifiée le plus souvent par l’argument de la philanthropie. Il est normal, après tout, qu’un des hommes les plus riches de la planète veuille consacrer une part de son immense fortune au bien de tous. La feuille de vigne, en l’occurrence, est bien mince. Il n’y a que les journalistes de garde pour ne rien vouloir voir derrière ce cache-sexe. Pour peu qu’on soit un peu curieux, le spectacle est pourtant fascinant.

De manière générale, la « philanthropie » à la mode américaine est à manier avec une longue cuiller. C’est pourtant le premier « titre » qu’on accole dans les médias de perdition aux capitaines du capitalisme financier.

Or à quoi rime une « bienfaisance » qui non seulement ne coûte rien au «bienfaiteur» mais contribue au contraire à l’enrichir encore davantage ? Comme le note, de manière un peu lapidaire, la journaliste indépendante Caitlin Johnstone, « ce mot n’est qu’une étiquette qu’on attache aux ploutocrates parasites qui donnent un très petit pourcentage de leur richesse à des organismes de bienfaisance exonérés d’impôt afin que le petit peuple ne s’aperçoive pas qu’il vit sous une ploutocratie et ne se mette à fourbir les guillotines ».

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En pleine pandémie, quelle priorité pour le “philanthrope” Soros ? “abolir la famille” !

Vous l’avez compris dès la lecture du titre, les guillemets sont nécessaires : les premiers pour étendre les bases de la philanthropie à tous ceux qui veulent d’abord créer le chaos pour pouvoir reconstruire le monde à leur idée, et les seconds pour bien insister sur la véracité de la citation. Dans un article du 24 mars 2020 publié sur le site de openDemocracy, une des nombreuses ramifications des Open Society Foundations du milliardaire George Soros, une certaine Sophie Lewis ne trouve rien de mieux que de titrer : “La crise du coronavirus montre qu’il est temps d’abolir la famille“. Au cas où le cheminement logique qui mène à cette déduction vous échapperait encore, je vous propose ci-dessous la traduction de cet article, afin que chacun puisse s’imprégner de la sagesse de l’auteur. D’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement avec un prénom pareil ?

———————————— Début de la traduction ————————————

Que nous apprend la pandémie sur la famille nucléaire
et le domicile privé ?

Sophie Lewis, 24 mars 2020

Au moment d’écrire ces lignes, l’humanité est bel et bien entrée dans l’ère du coronavirus.

Dans l’espoir « d’aplanir la courbe » de la pandémie, de vastes pans de la société ont adopté des pratiques de ralentissement de la contagion (qu’elles soient obligatoires, volontaires ou semi-volontaires, selon la législature locale) appelées « distanciation sociale » et « confinement ».

Les media sont inondés de chroniques sur ces pratiques, dont beaucoup sont naturellement anxiogènes, provoquant un état de choc et de désespoir, en raison de la perte de revenus ou de la peur d’une mauvaise santé pour ses proches. Pourtant, beaucoup d’individus, au contraire, prennent cela avec humour, sont enthousiasmés et heureux de ne pas travailler, et font preuve d’une créativité comique due au confinement surprise (par exemple : jouer au morpion avec son poisson rouge ; faire le DJ avec les plaques de cuisson de la cuisinière ou simuler un trajet dans le métro en agrippant la barre du rideau de la douche).

Certes, il y a eu des tentations totalitaires et des appels à une prise en main autoritaire de la situation par l’État, mais l’entraide s’est également développée : organisation de courses et fourniture de désinfectants pour les personnes immunodéprimées ; garde d’enfants et kits d’injection pour les professionnels du sexe et les toxicomanes ; facilités de paiement ; moratoires d’expulsion ; grèves des loyers et efforts pour assurer un refuge aux sans-abri. Cette dernière mesure, en particulier, met en lumière un point crucial, inavoué et pratiquement jamais discuté de la réponse à la pandémie : les domiciles privés.

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