Comprendre l’Ennemi – Youssef Hindi (noach.es)

[Note de l’administrateur de ce blog : en politique comme dans la gestion de la “crise sanitaire”, il faut savoir regarder au-delà des apparences.

D’ailleurs, que ce soient les mêmes ultra-riches qui soutiennent Zemmour et qui profitent de la “crise” n’est pas un hasard. Tout se tient…]


Après s’être penché sur l’arrière-boutique ultra capitaliste de l’insoumise Assa Traoré, Youssef Hindi explore cette fois les coulisses de son alter-droitier : le rebelle Eric Zemmour. Et sans divulgâcher le propos, on peut dire que tous les chemins mènent à R. !

1. Bonjour Youssef, quelles sont les motivations qui t’ont poussé à présenter l’autre visage d’Eric Zemmour, le « patriote préféré des Français ». Quelles ont-été les réactions à gauche comme à droite, des pro et anti Zemmour ?

Cet ouvrage n’est pas une biographie d’Éric Zemmour, mais un essai socio-politique. Il traite, non pas de son autre visage, mais plutôt de l’arrière-fond du phénomène Zemmour. Tout ce que le public ne voit pas, et que le politologue, historien, peut dévoiler, analyser et expliquer ; à savoir, l’idéologie, les puissances d’argent, les ramifications internationales et l’influence de la géopolitique mondiale sur la politique française. Cet ouvrage permet également d’identifier les acteurs dont Zemmour défend les intérêts et ainsi comprendre son discours, qui est double et évolutif.

Dans le cadre de ce livre, L’Autre Zemmour, le polémiste télévisuel sert de porte d’entrée au lecteur vers une compréhension du système politico-médiatique et des réseaux de pouvoir qui placent leurs hommes monopolisant la parole publique. Le lecteur prend de la hauteur, et comprend le rôle d’Éric Zemmour et saisi du regard à quel ensemble il appartient ; à savoir ses patrons, leurs réseaux, l’idéologie qu’ils véhiculent via leurs média, leurs objectifs politiques…

Quant aux réactions, elles sont révélatrices. Commençons par la gauche, l’extrême gauche et autres indigénistes. Tous ses représentants sont restés silencieux avant et après la parution de ce livre. J’ai déjà eu l’occasion de le dire, ce boycott de toute la gauche anti-Zemmour valide une des thèses de mon livre : Zemmour est autant protégé par les milieux journalistiques et médiatiques de gauche que par ceux de la droite. Car, je le répète ici, la gauche qui « attaque » Éric Zemmour ne franchit jamais les limites convenues du débat médiatique au-delà desquelles, l’omniprésent polémiste serait disqualifié. Mon livre dépasse ces limites. C’est ce qui explique pourquoi toute la gauche est restée silencieuse après la parution de L’Autre Zemmour ; elle a également occulté son contenu qui est dangereux pour l’équilibre de leur petit monde politico-médiatique clos où ils s’étripent théâtralement.

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Soutien d’outre-Atlantique

Remarque : l’intérêt de ce soutien – qui fait toujours plaisir – n’est pas seulement de montrer que le sujet ne connaît pas les frontières – on le savait déjà – ou de réviser l’américain grâce aux sous-titres, mais se situe dans la réflexion fort pertinente de Steve De’ak sur le “mouvement pour la vérité sur le 11 Septembre”, qui rejoint la mienne et qui peut s’étendre à toutes sortes de structures de pouvoir (partis politiques, religions, voire organisations non gouvernementales dans des pays de plus en plus a-religieux…).

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American Pravda – Briser la barrière médiatique
(Ron Unz via Soverain)

[Note de l’administrateur de ce blog : il importe, pour garder son libre-arbitre, de ne pas se laisser intoxiquer par un discours quel qu’il soit, et de rester maître de son vocabulaire tout en sachant d’où vient celui de l’adversaire, comme l’article précédent le montre.]


Note de Soverain : en collaboration avec Ron Unz, Soverain traduit ici pour la première fois un article de l’immense série de l’auteur « American Pravda ». Dans cet article, Ron Unz y traite des médias, de leur suprématie sur la démocratie et donne les outils pour résister à leur domination, pour combattre leur idéologie et enfin, pour gagner face à leur toute puissance.

par Ron Unz, le 24 octobre 2016

Il y a quelques années, j’ai lancé ma « Unz Review », offrant un large éventail de perspectives différentes, la grande majorité d’entre elles étant totalement exclues des médias grand public. J’ai également publié un certain nombre d’articles dans ma propre série « American Pravda », en mettant l’accent sur les failles et les lacunes suspectes dans nos récits médiatiques [NdT : les Anglo-saxons utilisent le terme de « narrative »].

La stratégie politique sous-jacente à ces efforts peut déjà être apparente, et je l’ai parfois suggéré ici et là. Mais j’ai finalement décidé que je pourrais aussi bien exposer explicitement le raisonnement dans un article comme décrit ci-dessous.

Les médias grand public sont la force d’opposition essentielle

Les groupes qui prônent des politiques auxquelles s’oppose l’establishment américain devraient reconnaître que le plus grand obstacle auquel ils sont confrontés est habituellement les médias grand public.

Il existe certainement des opposants politiques et idéologiques ordinaires, mais ceux-ci sont généralement inspirés, motivés, organisés et assistés par un puissant soutien médiatique, qui façonne également le cadre perçu du conflit. En termes clausewitziens, les médias constituent souvent le « centre de gravité » stratégique des forces opposées.

Les médias devraient devenir une cible de premier plan

Si les médias sont la force cruciale qui donne du pouvoir à l’opposition, ils doivent être considérés comme une cible principale de toute stratégie politique. Tant que les médias restent forts, le succès peut être difficile, mais si l’influence et la crédibilité des médias étaient considérablement dégradées, les forces opposées ordinaires perdraient une grande partie de leur efficacité. À bien des égards, les médias créent la réalité, de sorte que la voie la plus efficace pour changer la réalité passe peut-être par les médias.

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Qui a organisé les attentats de janvier et novembre 2015 à Paris ? (réseau Voltaire)

11 janvier 2015

Le 11 janvier 2015, 56 chefs d’État et de gouvernement se réunissaient à Paris, dans une rue à hauteur du métro Voltaire, pour manifester leur opposition au terrorisme. Parmi eux, les parrains d’Al-Qaïda et de Daesh, comme Ahmet Davutoğlu.

[Note de l’auteur de ce blog : Thierry Meyssan, pestiféré de la presse française, est aussi son honneur puisqu’il doit son statut de pestiféré à sa volonté de ne jamais se coucher  devant le “politiquement correct”. Mondialement connu pour avoir écrit “L’effroyable imposture” où il montre entre autres que le Pentagone n’a été touché par aucun avion (mais par un missile) le 11 septembre 2001, il est régulièrement diabolisé pour cette raison par les canards laquais que sont nos journaux subventionnés, alors même que la physique au niveau le plus élémentaire nous prouve qu’il n’y a pas eu non plus d’avions dans les tours jumelles de Manhattan (mais un spectacle pyrotechnique en mondiovision remarquablement préparé). Il montre ici une fois de plus ce que devrait être un vrai journalisme d’investigation, c’est-à-dire des raisonnements à partir de faits prouvés, et non des opérations de diversion sur commande comme mediapart a coutume d’en réaliser. Il montre aussi, à ceux qui ne l’auraient pas encore compris, le rôle d’auxiliaire de pouvoir joué par le Front National, qui n’a rien d’une “menace fasciste” (celle-ci est actuellement au sommet du pouvoir) mais tout d’une opposition contrôlée.]

par Thierry Meyssan, 14 janvier 2016

De nouvelles informations, publiées par le quotidien croate Slobodna Dalmacija attestent d’une responsabilité de l’État français dans les attentats survenus à Paris en janvier et en novembre 2015. Soit les autorités françaises avaient infiltré au préalable les groupes qui ont perpétré les attentats de janvier et novembre à Paris et ne sont pas intervenues pour les empêcher de passer à l’acte, soit elles sont directement impliquées dans l’organisation de ces attentats. Quoi qu’il en soit, il reste à déterminer qui a pris ces décisions et s’il agissait ou non au nom de la République.

Selon la version officielle, les attentats commis en janvier et novembre 2015 à Paris ont été commandités par Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) pour l’exécution des rédacteurs de Charlie-Hebdo, par Daesh pour tous les autres. Les autorités ont admis que le premier attentat était coordonné avec celui contre le supermarché de la Porte de Vincennes bien que, selon elles, les deux organisations soient ennemies et qu’il existe un doute sur la revendication d’appartenance d’Amedy Coulibaly à Daesh.

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