Les guerres de genre de H. Clinton (Israël Adam Shamir)

H Clinton[Note de l’administrateur de ce blog : j’ai déjà parlé ici d’Israël Adam Shamir, ex-juif converti au christianisme orthodoxe, notamment via son ouvrage magistral La bataille du discours, qui met en pièces l’arme de destruction massive la plus terrible jamais inventée : les “grands” media. Il n’a pas son pareil, tel le Petit Prince, pour montrer du doigt les mensonges que les grandes personnes mettent beaucoup d’énergie à ne pas voir. Il s’attaque ici à l’un des fondements de la fausse démocratie qui empoisonne tout l’Occident : la mise en avant des “minorités” et de leurs lobbies, c’est-à-dire l’institutionnalisation de l’intolérance et du racisme sous couvert de lutte contre l’intolérance et contre le racisme. Et l’organisation de la lutte de tous contre tous (mais au bénéfice de quelques-uns, qui tirent les ficelles), au lieu de la recherche du bien commun.

Démonstration express de cette imposture : pourquoi dit-on toujours que Barack Obama est un président noir, alors qu’on a exactement autant de raisons de dire que c’est un président blanc (puisque sa mère était blanche et son père noir) ? N’est-ce pas la preuve que le peuple n’a pas encore atteint la maturité nécessaire pour distinguer une lanterne de la vessie que lui proposent ses maîtres ?]


Est-ce que les hommes qui votent pour H. Clinton vont finir en enfer ? Je n’en suis pas sûr. Nous savons que les femmes qui votent pour un candidat mâle y ont une place réservée, comme l’a prophétisé la vieille juive féministe Madeleine Albright, car elle est bien placée pour y entrer. Non seulement cette dame a l’air d’une créature sortie tout droit de l’enfer, mais en outre elle y siège de plein droit, pour avoir justifié le meurtre d’un demi-million d’enfants irakiens, parmi d’autres hauts faits. Mais alors qu’est-ce qui attend les hommes qui franchissent la barrière du sexe? Personnellement je ne les condamnerais pas. Cela  ferait du tort à Mm. Trump et Sanders, parce que les hommes n’ont pas de schéma « gender » en tête. Les hommes votent pour la cause qu’ils préfèrent, et ils détestent qu’on insinue que leur vote soit déterminé par ce qu’ils sont, et non par ce qu’ils pensent.

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Combien de guerres mondiales pour Sion ? (E&R)

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George Bush Sr., Hillary et Bill Clinton aux funérailles de Yitzhak Rabin en 1995

[Note de l’administrateur de ce blog : remarquable article de Laurent Guyénot, l’auteur de “JFK, 11 septembre : 50 ans de manipulations”, faisant suite aux trois premiers que je recommande également et dont vous trouverez les liens à la suite de cet extrait. Le moins que l’on puisse dire est que les références historiques utilisées pour analyser et comprendre le chaos contemporain sont d’un autre niveau que celles d’un Gilles Kepel armé d’une incongrue congruence.

Laurent Guyénot montre très bien ce que beaucoup de juifs se refusent à comprendre mais que certains lucides et courageux, comme Jacob Cohen, s’évertuent à clamer afin d’éviter de nouveaux déchaînements de haine : non seulement Israël n’est pas leur meilleure protection contre “l’antisémitisme” (mot-piège par excellence), mais il est leur plus grande menace et l’assurance de la montée d’un terrible ressentiment. On ne défend pas le crime, le mensonge et l’injustice impunément, même – et surtout – lorsqu’on contrôle de grands leviers du pouvoir, via les media et les banques. On méditera à ce sujet la courte lettre écrite en 1948 par Albert Einstein à un représentant du Lehi, ou encore quelques écrits de Vladimir Jabotinsky.]

Partie 4 : la Quatrième Guerre mondiale

Sion et l’Empire

Une chose n’a pas changé depuis le temps d’Esdras et Néhémie (Ve siècle avant notre ère) : Israël a besoin, pour exister, de la protection d’un empire. Ce n’est pas seulement sur la Torah qu’Esdras fonda son État théocratique, mais aussi, si l’on en croit le Livre d’Esdras, sur un édit de l’empereur perse lui donnant autorité sur « tout le peuple de Transeuphratène » (territoires à l’ouest de l’Euphrate).

Aux XXe et XXIe siècles, la fondation, la survie et l’expansion d’Israël sont encore entièrement dépendantes de la politique impériale américaine. Cela étant admis, deux points de vue sont possibles sur la relation entre Israël et l’Empire. Qui contrôle qui ? Est-ce le chien qui remue la queue, ou la queue qui remue le chien, selon la métaphore d’usage ? La question se pose à chaque étape de l’histoire du sionisme. Selon une thèse répandue parmi les critiques du sionisme (elle est admise par Shlomo Sand), le sionisme lui-même serait une création du puritanisme et de l’impérialisme anglo-saxons. L’examen critique de cette thèse nécessiterait une analyse approfondie de l’influence des marranes sur le puritanisme et le philosémitisme anglais depuis le XVIe siècle. C’est hors de notre propos.

Contentons-nous de remonter à Benjamin Disraeli (1804-1881), point de départ de cette série d’articles. Lorsque, en tant que premier ministre britannique, il inscrivit le droit des juifs sur la Palestine dans sa révision du traité de San Stefano (1878), trois ans après avoir lié les intérêts britanniques au Moyen-Orient en rachetant le canal de Suez, son but était-il de faire d’une Palestine juive une tête de pont du colonialisme britannique, ou bien, se souvenant de la manière dont Esdras et Néhémie ont exploité l’autorité perse, voyait-il l’Empire britannique comme l’instrument de la restauration de la nation d’Israël ? Les partisans de la première thèse voient Disraeli comme un impérialiste britannique, tout pénétré de la grande mission civilisatrice du peuple anglais ; plus prosaïquement, sa politique étrangère serait celle dite du Grand Jeu, qui vise à la domination coloniale de l’Angleterre en Asie par l’endiguement de l’expansion russe. Mais l’historiographie juive affirme unanimement le contraire : le cœur de Disraeli bat pour Sion, même si son costume est celui d’Albion. N’est-il pas le fils d’un marrane revenu au judaïsme, puis converti par opportunisme à l’anglicanisme ? C’est pour Sion qu’il se fit, non pas le serviteur de l’Empire britannique, mais en réalité son « véritable créateur », selon Nahum Goldmann, puisque c’est lui qui, en 1876, fit proclamer la reine Victoria impératrice des Indes par le Parlement [1].

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Et lire également :

Voyage au bout de la Nuit Debout (réseau Voltaire)

nuit debout[Note de l’administrateur de ce blog : une erreur de traduction s’est glissée dans cet article de l’Irlandais Gearóid Ó Colmáin. Dans le dernier paragraphe de l’article, on trouve la phrase : “L’écrivain français aurait pu inclure le fascisme parmi les cauchemars cités, la pernicieuse idéologie que son cynisme l’amena éventuellement à embrasser.” L’adverbe éventuellement est une mauvaise traduction de l’anglais eventually, qui signifie finalement, en fin de compte.]

Le journaliste irlandais Gearoid O’Colmain s’est rendu place de la République à Paris pour y voir le mouvement « Nuit Debout ». À sa grande déception, ce que l’on présente comme une prise de parole citoyenne n’était qu’un rassemblement gauchiste. Ici, loin de voir dans le capitalisme « le stade suprême de l’impérialisme », on déplore les mensonges d’un grand patron, mais on ignore la financiarisation de l’économie et l’on célèbre les coups d’État maquillés du « printemps arabe ».

Dans son roman Voyage au Bout de la Nuit, Louis-Ferdinand Céline décrivait de manière provocante les soldats qui sont morts durant la Première Guerre mondiale comme des « idiots ». L’écrivain français faisait référence au fait que ces soldats avaient donné leur vie pour une cause qui n’était pas la leur — le massacre futile des pauvres pour le bénéfice des riches. Au long des nombreuses et pertinentes réflexions du livre sur la condition humaine, Céline note combien, dans la modernité, la rue en est venue à constituer le lieu des rêves. « Que fait-on dans la rue, le plus souvent ? On rêve. C’est un des lieux les plus méditatifs de notre époque, c’est notre sanctuaire moderne, la rue ».

Depuis que le gouvernement français a récemment introduit une législation réformant le droit du travail, un nouveau mouvement social « spontané » et sans leadership a pris racine à travers les villes de France — le mouvement Nuit Debout. Comme le suggère son titre, ce mouvement social se déroule pendant la nuit, et l’un de ses slogans est « Rêve Général ! » — un jeu de mots sur le terme « grève générale ». Donc, plutôt que d’appeler à une grève générale afin d’amener le gouvernement à genoux, les activistes appellent à rêver dans les rues !

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En marche” ou “Esbroufe médiatique” ?

clip sanders

Vive la France !

Alors que le ministre de l’économie Emmanuel Macron vient modestement, mercredi 6 avril 2016 lors d’une réunion fermée à la presse à Amiens, d’annoncer la création d’un nouveau mouvement politique à ses initiales (En marche), le Petit Journal de Canal+ a fait l’analyse de la vidéo promotionnelle du mouvement. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’y prend d’une drôle de manière pour un parti qui prétend redonner espoir aux Français : en effet, la grande majorité des séquences de cette vidéo proviennent de banques d’images étrangères ou ont été tournées à l’étranger, avec des acteurs absolument pas français et n’ayant rien à voir avec la nation française. Le clou étant sans doute cette actrice noire américaine qui figure, exactement dans la même séquence, dans le clip de campagne de Bernie Sanders, candidat démocrate américain à l’élection présidentielle. On peut donc parler de plagiat pur et simple d’un clip de campagne américain, actuellement utilisé de surcroît !

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Chroniques des sciences inhumaines et asociales (épisode 1)

ISIS-3[Note introductive de l’administrateur de ce blog : l’union faisant la force, j’ai aujourd’hui l’honneur et le plaisir d’accueillir la première contribution d’un lecteur de mon blog, et scientifique de profession lui aussi. Comme moi, il est allergique à la dilution de l’esprit critique dans les méandres d’une pensée qui se dit complexe mais qui n’est que confuse, tout particulièrement chez certains de nos collègues dont la crédulité n’a d’égale que le prestige des diplômes et le nombre de distinctions académiques. Ces “idiots de luxe” lui donnent des boutons, et de l’inspiration. C’est en répondant à leurs fadaises lors d’échanges de courriels qu’il cisèle quelques argumentaires percutants et, parfois même, hilarants. Car les gens graves ne sont jamais sérieux et les gens sérieux ne sont jamais graves, comme disait Georges Colomb.]

Épisode 1

Sourate de la jument

 

Djihâdisme moyenâgeux ou téléportation quantique de Toyotas ?

 

Daech est aux portes ! Daech est entré dans la Ville ! Daech nous fait la guerre ! Daech va-t-il nous vaincre ? Face au péril, unissons-nous ! Abolissons le Droit pour terrasser le Mal ! Que chaque citoyen abandonne sa liberté afin que la Liberté triomphe !

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Devant les caméras du monde entier, Raoul Castro empêche Obama de lui mettre la “papatte” sur l’épaule (F. Asselineau – UPR)

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Obama tente de poser sa main gauche sur l’épaule droite de Raoul Castro, celui-ci, furieux, réagit immédiatement en bloquant la main et en la repoussant vivement loin de lui puis vers le haut.

LE PRÉSIDENT CUBAIN RAOUL CASTRO VIENT DE DÉJOUER LA GESTUELLE DOMINATRICE HABITUELLE DES PRÉSIDENTS AMÉRICAINS.

Dans la diplomatie mondiale, il n’y a ni voyage, ni parole, ni geste anodin. Mes lecteurs assidus le savent bien puisque j’explique, depuis plusieurs années, comment les présidents américains usent d’une gestuelle très particulière, et très préméditée, pour symboliser, devant le public planétaire, leur domination sur des nations asservies.

Pour faire admettre leur hégémonie mondiale de façon subliminale par des millions de téléspectateurs, George W. Bush puis Barack Obama se sont fait une spécialité de poser la main, sinon tout l’avant-bras, sur l’épaule d’un chef d’État ou d’un chef de gouvernement étranger vassalisé devant les caméras du monde entier.

J’ai expliqué et illustré ce geste, que j’appelle celui de « la papatte sur l’épaule », dans ma conférence « La Tromperie universelle comme mode de gouvernement »(cf. enregistrement du 28 avril 2013 publié sur notre site à partir de 55’ 20’’).

L’AVILISSEMENT DE LA FRANCE

Comme je l’ai montré dans cette conférence, et comme de nombreux exemples sont venus le confirmer par la suite, Nicolas Sarkozy puis François Hollande ont été spécialement l’objet de cette gestuelle humiliante de la part de George W. Bush (pour Sarkozy) et de Barack Obama (pour Sarkozy et Hollande). L’un comme l’autre des deux locataires de l’Élysée y ont réagi avec une veulerie et une passivité incroyables. Non seulement en laissant le chef d’État américain poser sa main de façon ostentatoire sur leurs épaules en signe évident de paternalisme et de domination, mais en accompagnant ce geste d’une pose de soumission et d’un sourire gêné de larbin.

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Tsahal, financée par vos impôts (Ouest-France)

Tsahal[Note de l’auteur de ce blog : “Complotiste !” cria l’idiot ; “Légaliste !” lui répondit l’écho.]

Niche fiscale et Tsahal. La sénatrice de l’Orne menacée de mort

Nathalie Goulet a affirmé à l’AFP avoir reçu des menaces de mort sur les réseaux sociaux après s’être étonnée d’une niche fiscale possible en cas de don à l’armée israélienne.

La sénatrice UDI-UC de l’Orne, Nathalie Goulet a annoncé à l’AFP avoir reçu des menaces de mort après s’être étonnée de la possibilité offerte aux contribuables français qui font un don à l’armée israélienne, Tsahal, de bénéficier d’une réduction d’impôts de 60%.

Également vice-présidente de la commission de la Défense, la sénatrice de l’Orne avait posé le 10 mars une question écrite au secrétaire d’État chargé du budget, Christian Eckert, pour attirer son attention sur le sujet. Souhaitant « avoir l’explication de cette disposition exorbitante du droit commun », elle avait souligné qu’il s’agissait là « d’une niche fiscale payée par le contribuable français au profit d’une armée étrangère ».

En visite chez des producteurs ornais

Depuis, elle n’a pas eu de réponse du ministre, mais a reçu des menaces de mort anonymes sur les réseaux sociaux.

En visite chez des producteurs ornais ce vendredi après-midi, Nathalie Goulet n’a pas souhaité nous en dire plus, refusant de s’exprimer à ce sujet. « Je n’en parlerai pas » a déclaré la sénatrice.

Source : Ouest-France, 25 mars 2016

Décryptage du système économique global [4/7] : Géopolitique des paradis fiscaux (le saker francophone)

paradisPar Valérie Bugault – le 21 février 2016

Introduction

Le terme de «paradis fiscal» a été évoqué à l’occasion d’un précédent article consacré à la géopolitique de l’optimisation fiscale, ce qui n’a rien d’étonnant, car l’existence même de ce concept est indéfectiblement liée au commerce et aux bénéfices qu’il génère. Toutefois, outre que ce terme n’avait alors pas été défini, le contexte historique et géopolitique dans lequel s’inscrivent les paradis fiscaux mérite que l’on s’y attarde un moment. L’objet du présent texte n’est pas de détailler les législations françaises, européennes et autres, de la lutte contre l’évasion fiscale mais de montrer le rôle et l’évolution des paradis fiscaux dans l’architecture économique et commerciale globale passée, actuelle et future.

La définition du paradis fiscal varie généralement en fonction des organismes qui s’y intéressent 1. Néanmoins, depuis le G20 de Londres de 2009, la définition donnée par l’OCDE en 2001 2 fait consensus au niveau international. Cette définition se concentre sur les quatre critères suivants : 1° l’absence d’impôt, ou la présence d’impôts insignifiants, dans le cas des paradis fiscaux, et une imposition effective faible ou nulle des revenus considérés dans le cas des régimes préférentiels ; 2° l’absence d’échange effectif de renseignements ; 3° le manque de transparence ; 4° l’absence d’activités substantielles, dans le cas des paradis fiscaux, et les pratiques de cantonnement dans le cas des régimes fiscaux préférentiels.

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Le mensonge, la nausée et les sanctions, par Michel Raimbaud (Cercle des volontaires)

Syrie-BLEIBEL_2012-04-20-5678[Note de l’auteur de ce blog : il est réconfortant de voir un ancien ambassadeur de France s’exprimer ainsi. Et déprimant de savoir qu’il n’a plus aucune fonction diplomatique dans cette France occupée.]

Le pire ministre des Affaires étrangères jamais offert à la France a déguerpi. Il laisse derrière lui une diplomatie ruinée, décrédibilisée et démoralisée : seraient-ils les meilleurs de la planète, nos diplomates ne peuvent faire de miracles lorsqu’ils sont amenés à ne défendre que des dossiers indéfendables, qui les placent systématiquement du mauvais côté de l’Histoire. C’est là que le bât blesse.

Le départ d’un ministre aussi étranger aux Affaires étrangères, qui ne se réveillait qu’au nom de Bachar al-Assad, ne fera guère pleurer que lui-même et ses complices. Mais les optimistes inoxydables, inondés d’espoir l’espace d’un adieu, devraient se méfier : si le pire n’est jamais sûr, le meilleur l’est encore moins.

Le partant était un pilier du « groupe des Amis de la Syrie », dont la liste des États membres illustrait alors parfaitement la sentence bien connue : avec de tels amis, plus besoin de se chercher des ennemis. Reprenant le flambeau brandi par la France lors du rezzou de l’Otan sur la Libye, Fabius a tout fait pour propulser notre pays à l’avant-garde des va-t-en guerre de la vertueuse « communauté internationale ». N’est-ce pas lui qui, mi-dépité mi-gourmand, estimait en juillet 2012 qu’il « reste encore quelques renforcements possibles en matière de sanctions », insistant pour que la Grèce cesse d’importer du phosphate syrien ?

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À propos du menteur multirécidiviste Laurent Fabius, fossoyeur de la diplomatie française, sur ce blog :

Les dangers du très discret projet de protocole de M. Duff (Vincent Brousseau – UPR)

J'ai l'air sympa, non ?

J’ai l’air sympa, non ?

[Note de l’auteur de ce blog : pour qui ne connaît pas le très discret et très rigoureux Vincent Brousseau, ancien cadre à la BCE, un bref autoportrait de lui ici, ou encore un entretien vidéo avec lui là.]

L’étape suivante du processus de la construction européenne est annoncée. Il s’agit de rien moins que de la confiscation de la souveraineté budgétaire de la nation. Un projet de « Protocole additionnel » aux Traités européens, rédigé par un européiste de carrière, donne une vision glaçante de la façon dont les choses vont se passer, fort vraisemblablement à brève échéance.

La méthode Monnet

La méthode dite « des petits pas », encore appelée « méthode Monnet », attribuée à Jean Monnet-Schuman, a été la stratégie de base de la construction européenne. Souvent décrite comme le système de l’engrenage ou la méthode du cliquet, elle est d’une grande simplicité. Elle consiste à utiliser les acquis de cette « construction » européenne comme des prétextes, des excuses, des justifications pour demander de nouvelles avancées. Ces nouvelles avancées, une fois obtenues, sont à leur tour réutilisées de la même façon, et le processus est indéfiniment réitéré.

On rit souvent de l’argument européiste qui dit que, puisque l’Europe crée des problèmes, il faut plus d’Europe. C’est un argument que nous avons tous entendu ad nauseam. Eh bien, il n’y a pas de quoi rire. Tout ce qui s’est construit l’a été sur la base de cet argument d’apparence si stupide. Il constitue l’essence de la méthode des petits pas.

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