[Note de l’administrateur de ce blog : on attend toujours le mea culpa d’Olivier Véran qui s’était basé sur ces “études scientifiques” pour interdire la prescription l’hydroxychloroquine… et celui à venir de BFMTV qui conclut ce reportage par une phrase prouvant que la leçon n’a toujours pas été retenue !
Ce vaste scandale aura quand même au moins un effet positif : prouver qu’en sciences la réputation d’un journal ne constitue pas une garantie pour la validité d’une démonstration.]
[Note de l’administrateur de ce blog : qu’est-ce qu’on se marre ! L’étude du Lancet était censée remettre à leur place de dangereux apprentis-sorciers (voire charlatans) tels que le Pr Raoult qui feraient courir des risques mortels à leurs patients en leur prescrivant de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine, elle explose en plein vol et vire au mauvais gag avec une société à l’origine de la prouesse informatique (Surgisphere) qui a tout de la coquille vide reposant entièrement sur les talents de bonimenteur de foire de son PDG, Sapan Desai. Cerise pourrie sur le pile of shit : la directrice des ventes de cette très petite société, Ariane Anderson, se trouve être une ancienne actrice porno (attention lien compromettant), connue sous le pseudo de Skye Daniels. N’en jetez plus !
Mais comme il faut quand même savoir rester sérieux, on ne se contentera pas de rigoler grassement sur un PDG — pardon, CEO — qui n’a rien trouvé de mieux pour asseoir sa crédibilité que de recruter une ex-star du X (mais peut-être a-t-elle aussi une fonction récréative au sein de l’entreprise ?) et on lira avec attention l’analyse d’un statisticien australien traduite par l’UPR, qui nous rappelle une fois de plus que même pour une start-up, produire de la richesse à partir de rien, ça finit toujours en gag.
Mise à jour 5 juin : Et le feuilleton continue encore avec la rétractation de 3 des 4 auteurs, qui s’avouent incapables de vérifier les données… il ne reste plus que Sapan Desai, le fondateur de Surgisphere, pour tenter de sauver le navire en perdition !]
(article UPR)
Selon l’analyse très minutieuse d’un statisticien australien, L’ÉTUDE PUBLIÉE PAR LE “LANCET” CONTRE L’HYDROXYCHLOROQUINE EST PROBABLEMENT ENTIÈREMENT FALSIFIÉE.
Nous publions ci-dessous la traduction (avec les réserves d’usage) des principaux extraits d’une analyse longue et minutieuse, réalisée par un blogueur australien, de l’étude publiée le 22 mai 2020 par le Lancet contre l’utilisation de l’hydroxychloroquine contre la Covid-19.
Peter Ellis analyse de façon très précise les conditions absolument nécessaires pour qu’une étude scientifique puisse récolter plus de 96 000 dossiers médicaux dans 671 hôpitaux à travers le monde, et en un temps limité.
Comme c’est l’une de ses spécialités professionnelles, il attire l’attention du lecteur sur toute une série de conditions – de nature juridique, financière, organisationnelle, temporelle, etc. – qu’il serait impératif de réunir pour mener à bien une semblable opération qui n’a aucun précédent.
Or l’auteur, qui a étudié de très près la société Surgisphere qui est censée avoir procédé à cette opération en quelques semaines, grâce à un prétendu logiciel de traitement de données QuartzClinical, est formel : il s’agit d’une minuscule start-up – de 4 ou 5 salariés – qui n’a ni les ressources financières, ni la notoriété, ni les nombreuses équipes pluridisciplinaires, ni les références, ni aucune preuve de quelque nature que ce soit, qui permettrait de penser de façon rationnelle qu’elle a pu réaliser un pareil tour de force.
L’auteur – qui pointe aussi rapidement les incohérences et les impossibilités de l’article publié par le Lancet et qui découvre au passage que le PDG de Surgisphere, Sapan Desai, n’a pas hésité à se prévaloir de prétendus prix scientifiques qu’il n’a jamais obtenus – en conclut que l’explication la plus probable de l’étude publiée par The Lancet est qu’il s’agit d’une escroquerie et que les données statistiques qu’elle invoque sont entièrement inventées.
Si tel se révèle bien être le cas, il s’agit d’un scandale mondial.