Quel avenir pour l’ukronazisme ? (stratpol)

[Note de l’administrateur de ce blog : ceux qui pensent être informés par les media de grand chemin peuvent avoir du mal à comprendre ce qui suit. En effet, il est difficile d’admettre que l’Union Européenne, si prompte à donner des leçons de démocratie au monde entier, a favorisé, sous la tutelle des USA et de Victoria “fuck UE” Nuland, l’arrivée au pouvoir d’authentiques nostalgiques du nazisme en Ukraine, comme il est difficile d’admettre que le chasseur de faux nazis BHL a validé ce coup d’État en assurant n’avoir vu aucun néo-nazi en Ukraine – alors qu’ils défilaient devant ses yeux, drapeaux au vent (voir à 4:31).

Il est également difficile d’admettre, pour quiconque ne connaît pas les liens étroits entre sionisme et nazisme, que ces mêmes bataillons néo-nazis furent financés par un oligarque juif ukrainien (Igor Kolomoïski) et, plus généralement, furent soutenus par une partie de “l’élite” juive comme le grand rabbin d’Ukraine (voir à partir de 8:20). Il est également difficile à concevoir que Andriy Paroubiy, le fondateur et idéologue du parti néo-nazi devenu “Svoboda”, ait pu être président de la Rada (le parlement ukrainien) jusqu’en août 2019, et reçu avec les honneurs par François de Rugy (voir à 8:11).

Tous ces paradoxes sont sans doute le signe qu’il est nécessaire, pour arriver à comprendre le monde tel qu’il est, de se méfier comme de la peste des “grands” media.]