Pétrole, une guerre d’un siècle

Pétrole, une guerre d'un siècleLe genre : histoire contemporaine sans maquillage

Voilà un livre qui donne envie d’être dictateur. Pour pouvoir imposer sa lecture à tous les lycéens et étudiants, et les déniaiser d’une histoire officielle très éloignée de la réalité des enjeux géopolitiques, surtout au vingtième siècle. Son titre est quelque peu trompeur : même si le pétrole y occupe une place de choix, William Engdahl, né au Texas et vivant en Allemagne, nous entraîne aussi dans les machinations peu avouables du lobby bancaire et du complexe militaro-industriel, au sujet duquel le président Eisenhower lui-même, qui n’était pas un bleu sur le sujet puisqu’ayant atteint le sommet de la hiérarchie militaire, nous conseillait dès 1962 d’entretenir la plus extrême méfiance. Il avait ô combien raison.

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Les mystères de la gauche

les mystères de la gauche - Michéa

Le genre : sociologie politique moqueuse

Jean-Claude Michéa, professeur de philosophie à la retraite, fait partie de ces “semi-pestiférés” des media dominants : on l’invite rarement, mais on l’invite tout de même, histoire de montrer qu’on a l’esprit large, sans oublier bien sûr de mettre en face de lui un chroniqueur ou éditorialiste aussi à l’aise face au micro que lui est emprunté, et aussi superficiel (donc confortable à l’écoute) que lui est profond (donc exigeant pour l’attention de l’auditeur).

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Thermodynamique de l’évolution

thermodynamique-evolutionLe genre : grande théorie unifiée de tout (mais modeste)

Voilà un ouvrage qui pourrait passer inaperçu, venant d’un petit éditeur (éditions parole) ne bénéficiant pas de tous les copinages du monde littéraire, et dont le titre comporte un de ces mots barbares, thermodynamique, qui font fuir les non-scientifiques (avez-vous remarqué comme il est de bon ton de se dire nul en sciences dans les salons où on croit causer intelligemment ?).

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Vers la féminisation ?

Le genre : sociologie punk

“La seule pensée qui vive est celle qui se maintient à la température de sa propre destruction.”

Cette citation d’Edgar Morin convient à merveille pour illustrer la pensée sans concession d’Alain Soral, sorte d’encyclopédiste punk toujours en avance d’un concept, “brutalement honnête” comme dirait son ami Gilad Atzmon, et aussi froid dans ses analyses écrites qu’il semble hypersensible dans ses improvisations vidéo.

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