“Charlie Hebdo c’est du sadisme, pas de la satire” (Norman Finkelstein)

Norman Finkelstein

Norman Finkelstein

Norman Finkelstein est un de ces intellectuels juifs dont on n’entend jamais parler en France parce qu’il a un cerveau pas malade du tout, et passe son temps à remettre les choses d’équerre concernant l’exploitation éhontée de la persécution des juifs d’Europe, dont sa famille a été victime en Pologne.

Il vient de remettre également les pendules à l’heure concernant Charlie Hebdo, qui au-delà de la provocation et de la vulgarité eut son heure de gloire du temps de Reiser et de Cavanna, avant de sombrer dans la collaboration la plus servile avec l’idéologie dominante sous la coupe du très rampant et très sarkozyste Philippe Val.

Sayed Hasan a traduit pour nous son article original en anglais.

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La logique selon Caroline Fourest

Caroline Fourest. Photo réalisée sans trucage.

Caroline Fourest. Photo réalisée sans trucage.

Dans son “documentaire” intitulé “Les naufragés de Sion” et diffusé sur France 5 le 19 février 2013, Caroline Fourest affirme :

Dieudonné est passé de l’humour faisant rire les antiracistes à celui faisant rire les antisémites. C’est même le titre de son dernier film, l’Antisémite.

 

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Qui a dit… ? (n°2)

triangle de Penrose

impossible ?

On ne peut pas dire que “Arrêt sur images” ait correctement joué son rôle de critique des media sur la traque anti-Dieudonné et ses mensonges d’État. Loin de là. Mais il faut reconnaître que cette fois-ci, Didier Porte est parvenu à faire de l’ironie intelligente. Il est vrai que le cas Tesson est tellement désespéré qu’on ne pouvait pas faire moins, même pour le minimum syndical.

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Fabius, le golf et le badminton

shuttlecockMise à jour du 14 avril 2018 : je remets en première page cet article en raison de son actualité, à la suite des frappes contre la Syrie dans la nuit du 13 au 14 avril, et en l’enrichissant des commentaires de Xavier Moreau sur cette opération militaire.

Cela fait donc plusieurs années maintenant que nos gouvernants et à leur suite les “grands” media, ou media de grand chemin, mentent systématiquement sur la Syrie et son gouvernement en appliquant avec fort peu d’imagination le précepte : “qui veut noyer son chien l’accuse de la rage.” Dépassant depuis longtemps les limites du ridicule, ils accusent à répétition le “régime de Bachar” de “gazer sa population” sans jamais avoir pu fournir le début de commencement d’une preuve de leurs accusations. En revanche, des journalistes et experts sérieux (il en existe), comme Seymour Hersh ou le duo d’experts militaires que je citais ci-dessous en janvier 2015, Richard Lloyd et Theodore A. Postol, ont apporté des preuves que le gaz neurotoxique dont on accuse le “boucher de Damas” d’avoir fait usage provenait selon toute vraisemblance des rangs des “rebelles modérés”1 financés et entraînés par l’Occident.

On assiste donc ici, comme l’explique Xavier Moreau, à un feu d’artifice final de la part d’une clique de va-t’en-guerre incapable de reconnaître ses erreurs – on le savait déjà – mais aussi, et c’est à la fois plus grave pour elle et mieux pour nous, incapable de reconnaître ses faiblesses ou d’éprouver le sentiment du ridicule.

Pour comprendre un des enjeux majeurs des agressions occidentales répétées contre la Syrie, voir aussi :


Le 21 août 2013, une attaque au gaz sarin (un puissant neurotoxique) fait des centaines de morts, dont beaucoup de civils, dans la banlieue de Damas en Syrie, dans la zone de la Ghouta (terme local signifiant oasis).

Très rapidement, les gouvernements américain, britannique, canadien, français, israélien, suédois, turc, et la Ligue des États arabes attribuent ces attaques au régime syrien, de même que l’Organisation Non Gouvernementale Human Rights Watch. La Russie et l’Iran accusent par contre l’opposition. En outre, la magistrate suisse Carla Del Ponte avait, le 6 mai 2013, accusé les rebelles syriens d’avoir fait usage de gaz sarin.

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Faute grave

carton rougeMarathon de Boston, affaire Merah, tuerie de Charlie-Hebdo… ces attentats ont en commun une particularité : alors que les protagonistes ont été présentés comme de dangereux terroristes, et que les autorités de France comme des USA affirment vouloir lutter de toutes leurs forces contre les réseaux entraînant et fanatisant ces tueurs, aussi bien Tamerlan Tsarnaïev, Mohammed Merah, ou encore les frères Kouachi ont été tués avec un luxe de moyens tel qu’on ne peut avoir aucun doute sur l’intention des forces de l’ordre : il s’agissait bien de les abattre, non de seulement les neutraliser. C’était particulièrement flagrant dans le cas de Merah, piégé comme un lapin dans un appartement et abattu comme un lapin par un régiment de chasseurs.

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Pétrole, une guerre d’un siècle

Pétrole, une guerre d'un siècleLe genre : histoire contemporaine sans maquillage

Voilà un livre qui donne envie d’être dictateur. Pour pouvoir imposer sa lecture à tous les lycéens et étudiants, et les déniaiser d’une histoire officielle très éloignée de la réalité des enjeux géopolitiques, surtout au vingtième siècle. Son titre est quelque peu trompeur : même si le pétrole y occupe une place de choix, William Engdahl, né au Texas et vivant en Allemagne, nous entraîne aussi dans les machinations peu avouables du lobby bancaire et du complexe militaro-industriel, au sujet duquel le président Eisenhower lui-même, qui n’était pas un bleu sur le sujet puisqu’ayant atteint le sommet de la hiérarchie militaire, nous conseillait dès 1962 d’entretenir la plus extrême méfiance. Il avait ô combien raison.

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